Voilà un album que j'aime bien relire, très imprégné de l'ambiance des années 50, et de la Bretagne.
Dans sa construction, c'est un récit qui me semble très "jacobsien". Il commence dans la France profonde, avec une longue poursuite en voiture. On découvre en même temps que Lefranc la route qui mène de Paris jusqu'au Mont-Saint-Michel. Tout cela reste très "quotidien", et on sent que Jacques Martin aime les voitures. Il a certainement dû faire lui-même le chemin suivit par Lefranc, car tout est dessiné avec une extrême précision.

On se croirait presque dans Michel Vaillant,
mais cela ne dure pas trop. Lefranc arrive ensuite au Mont-Saint-Michel, qu'il visite avec application. Quelle chance il a, d'ailleurs, que d'avoir un guide pour lui seul ! Etes-vous déjà allés au Mont-Saint-Michel ? Je rêve de pouvoir le visiter de cette manière, sans la présence de milliers de touristes dans ces rues étroites ... mais passons ! Jacques Martin nous raconte ensuite quelques péripéties policières, et on retrouve en passant l'inspecteur Renard, puis Lefranc part en direction de Morgastel, un petit port de pêcheurs.

Jacques Martin multiplie les détails qui donnent un effet de vérité à son histoire. Je me suis longtemps demandé où était Morgastel, qu'il dessine si bien ? J'ai pensé que cela devait se trouver sur la Côte du "granit rose" et ... vous allez sourire ... je l'ai cherché vainement sur les cartes. Je sais que j'ai un peu perdu mon temps, mais ... j'y croyais vraiment, lorsque j'étais ado.
Jusqu'à cette arrivée à Morgastel, toute l'histoire se déroule dans un monde ordinaire, presque banal. L'intrigue bascule lorsque Jacques Martin introduit son hypothèse scientifique (un carburant fabriqué à partir de l'eau de mer) et surtout lorsque Axel Borg entre en scène. Avouons-le, cette invention n'est pas vraiment fondée sur des faits sérieux, mais lorsqu'on est pris dans l'histoire, elle apparait presque crédible. Et puis Axel Borg se montre en pleine forme : rapide dans ses réactions, audacieux dans ses entreprises, et cruel dans ses actes. C'est ainsi qu'il tire une fusée incendiaire sur Lefranc et qu'il met le feu à l'océan.

Ce final est non seulement original, mais il est aussi réellement fantastique. Dans cet album, Jacques Martin a réussi à créer une ambiance d'apocalypse qui m' impressionne encore aujourd'hui.
On ne se lasse jamais de relire les bons albums !
Dans sa construction, c'est un récit qui me semble très "jacobsien". Il commence dans la France profonde, avec une longue poursuite en voiture. On découvre en même temps que Lefranc la route qui mène de Paris jusqu'au Mont-Saint-Michel. Tout cela reste très "quotidien", et on sent que Jacques Martin aime les voitures. Il a certainement dû faire lui-même le chemin suivit par Lefranc, car tout est dessiné avec une extrême précision.

On se croirait presque dans Michel Vaillant,


Jacques Martin multiplie les détails qui donnent un effet de vérité à son histoire. Je me suis longtemps demandé où était Morgastel, qu'il dessine si bien ? J'ai pensé que cela devait se trouver sur la Côte du "granit rose" et ... vous allez sourire ... je l'ai cherché vainement sur les cartes. Je sais que j'ai un peu perdu mon temps, mais ... j'y croyais vraiment, lorsque j'étais ado.

Jusqu'à cette arrivée à Morgastel, toute l'histoire se déroule dans un monde ordinaire, presque banal. L'intrigue bascule lorsque Jacques Martin introduit son hypothèse scientifique (un carburant fabriqué à partir de l'eau de mer) et surtout lorsque Axel Borg entre en scène. Avouons-le, cette invention n'est pas vraiment fondée sur des faits sérieux, mais lorsqu'on est pris dans l'histoire, elle apparait presque crédible. Et puis Axel Borg se montre en pleine forme : rapide dans ses réactions, audacieux dans ses entreprises, et cruel dans ses actes. C'est ainsi qu'il tire une fusée incendiaire sur Lefranc et qu'il met le feu à l'océan.

Ce final est non seulement original, mais il est aussi réellement fantastique. Dans cet album, Jacques Martin a réussi à créer une ambiance d'apocalypse qui m' impressionne encore aujourd'hui.
On ne se lasse jamais de relire les bons albums !

Dernière édition par Raymond le Sam 9 Aoû - 12:03, édité 1 fois