N'oublions pas la fameuse Kalachnikov (AK 47). Conçue en 1947 par Mikhaïl Kalachnikov, elle a été adoptée par l'armée soviétique en 1949 - si j'en crois Wikipédia. Je ne sais si si elle apparaît dans l'album, que je compte acquérir ce mardi, mais elle y aurait été tout-à-fait à sa place, me semble-t-il.
Raymond, j'ai lu tes arguments sur l'incohérence scientifique de la résurrection de la momie, dans LA MOMIE BLEUE. Ils sont pertinents. C'est vrai qu'on ne saurait comparer les tissus d'un mammouth congelé, avec ceux déshydratés, salés etc. d'une momie égyptienne (et les viscères mis à part dans les quatres vases canopes, notamment le cerveau réduit en charpie - fragments par fragments, il était extrait par les narines au moyen d'un petit crochet).
Toutefois, dans la croyance égyptienne, la momification était censée permettre la résurrection du défunt dans le Monde des Morts. Et un conte d'époque ptolémaïque recueilli par Maspero - l'Histoire de Satni Khamoïs - raconte comment un magicien ressuscite les morts/les momies au moyen d'incantations magiques.
Depuis, la Momie a intégré le, euh, bestiaire du fantastique entre le vampire et le loup-garou. Je suppose que Martin a voulu en donner sa propre version en écrivant le premier jet de LA MOMIE BLEUE. La vraisemblance scientifique n'était pas toujours sa grande préoccupation (j'avais eu une discussion avec lui à propos des étranges phénomènes paranormaux du DIEU SAUVAGE. Entre le magnétisme et la radio-activité son coeur balançait, aussi laissait-il au lecteur le soin de lui-même trouver l'explication qui lui convenait).
Il n'en demeure pas moins que scientifiquement cohérent comme dans L'ENFANT STALINE ou fruit d'incantations magiques revisitées par Axel Borg dans LA MOMIE BLEUE, c'était la même idée de ressusciter des morts qui est au centre de l'intrigue. Mais le traitement scénaristique est différent, je te le concède.