Cette septième histoire d'Alix a été la première que j'ai pu suivre de façon régulière pendant sa prépublication dans Tintin. J'avais alors 12 ans, et vous serez peut être surpris d'apprendre que je l'appréciais assez moyennement. On peut même dire que je connais ce récit à la fois très bien et très mal. En effet, si j'ai beaucoup regardé les images, je n'ai pendant longtemps pas eu l'envie d'approfondir ce que je lisais.
Pour être plus précis, ce qui m'avait peu intéressé pendant ma jeunesse était le côté intimiste du récit. Toute l'aventure est en effet tendue par l'effort d'Alix pour rejoindre et libérer Enak. Jacques Martin nous expose longuement les sentiments de son héros, et je préférais alors beaucoup plus les mystères de la Griffe Noire, les folles péripéties de l'Ile Maudite ou les combats des Légions Perdues. Je me sentais gêné par cette sentimentalité qui apparait dans certaines images, comme par exemple celle-ci.
Cette sentimentalité ... on pourra en discuter. Elle avait d'ailleurs déjà suscité un débat dans l'ancien forum.
Aujourd'hui, je suis bien sûr intéressé par ce que je dédaignais quand j'étais plus jeune. Vous avez sûrement remarqué que le Dernier Spartiate est l'album dans lequel Alix exprime le mieux sa sensibilité, voir même ses pensées. C'est probablement dans cette histoire que l'on peut le mieux cerner son caractère. D'ailleurs, pendant la première partie du récit, on découvre d'étonnants monologues chez ce personnage qui est d'habitude plus porté vers l'action. Il me semble que c'est grâce à cette aventure qu'il prend de l'épaisseur, et qu'il précise son caractère.
Il y a d'autres aspects fascinants dans cette histoire, comme par exemple cette belle galerie de personnages dont les idéaux s'affrontent, ou cette tentative "d'archéologie-fiction" qui invente une improbable citadelle grecque à l'époque de Jules César. Mais Jacky-Charles avait très bien décrit tout cela dans l'ancien forum, et il serait intéressant qu'il remette ce texte en ligne.
J'espère que tu es d'accord, jacky-Charles
Pour être plus précis, ce qui m'avait peu intéressé pendant ma jeunesse était le côté intimiste du récit. Toute l'aventure est en effet tendue par l'effort d'Alix pour rejoindre et libérer Enak. Jacques Martin nous expose longuement les sentiments de son héros, et je préférais alors beaucoup plus les mystères de la Griffe Noire, les folles péripéties de l'Ile Maudite ou les combats des Légions Perdues. Je me sentais gêné par cette sentimentalité qui apparait dans certaines images, comme par exemple celle-ci.
Cette sentimentalité ... on pourra en discuter. Elle avait d'ailleurs déjà suscité un débat dans l'ancien forum.
Aujourd'hui, je suis bien sûr intéressé par ce que je dédaignais quand j'étais plus jeune. Vous avez sûrement remarqué que le Dernier Spartiate est l'album dans lequel Alix exprime le mieux sa sensibilité, voir même ses pensées. C'est probablement dans cette histoire que l'on peut le mieux cerner son caractère. D'ailleurs, pendant la première partie du récit, on découvre d'étonnants monologues chez ce personnage qui est d'habitude plus porté vers l'action. Il me semble que c'est grâce à cette aventure qu'il prend de l'épaisseur, et qu'il précise son caractère.
Il y a d'autres aspects fascinants dans cette histoire, comme par exemple cette belle galerie de personnages dont les idéaux s'affrontent, ou cette tentative "d'archéologie-fiction" qui invente une improbable citadelle grecque à l'époque de Jules César. Mais Jacky-Charles avait très bien décrit tout cela dans l'ancien forum, et il serait intéressant qu'il remette ce texte en ligne.
J'espère que tu es d'accord, jacky-Charles
Dernière édition par Raymond le Dim 27 Mar - 22:59, édité 1 fois