Pendant l'année 1997, il y eut aussi la publication du fameux livre d'Hugues Dayez qui s'intitulait Le duel Tintin-Spirou. L'idée de départ avait été de donner la parole aux auteurs ayant travaillé dans ces deux journaux, dont la rivalité avait entraîné une émulation mutuelle et finalement une véritable éclosion de la bande dessinée belge.
Jacques Martin faisait bien sûr partie des dessinateurs marquants du journal Tintin et il avait été interviewé dans ce livre, en même temps d'autres grands auteurs comme Craenhals, Tibet ou Greg. Comme à son habitude, le maître était volontiers très disert, mais il évitait soigneusement les déclarations qui auraient pu réveiller de vieux litiges.
A l'époque, cette interview assez lisse ne m'avait pas fait une grande impression, mais il était tout de même intéressant de lire ce que Jacques Martin pensait de Rafael Morales, Gilles Chaillet ou Jean Pleyers. Au sujet de ce dernier, il réagissait en fait assez vivement à l'inclusion humoristique de sa caricature dans la BD "Giovani" (montrée dans le post N° 215). Il déclarait en effet : "entre Jean Pleyers, le dessinateur de Jhen, et moi-même, il y a eu la mort du père, ça c'est certain." Cette caricature n'était donc pas passée inaperçue.
La conclusion de cet entretien, qui parlait de la bande dessinée historique, n'était pas très modeste mais elle était tout de même assez proche de la vérité. Ecoutons le "maître" : Je peux vous dire que je ne suis pas "un des" précurseurs, je suis LE précurseur ! j'en tire vanité, parce qu'avant moi, il y avait tout juste "Prince Vaillant" aux USA, qui était très peu diffusé en France." Il me semble que Jacques martin oublie quelques auteurs, comme par exemple Liliane et Fred Funcken, mais il est vrai que son aura est assez immense dans le domaine de la BD historique. Et puis, le père d'Alix ne cherchait pas toujours à être modeste.
En tout cas, en dehors de son problème oculaire, il était manifestement toujours en pleine forme.
Jacques Martin faisait bien sûr partie des dessinateurs marquants du journal Tintin et il avait été interviewé dans ce livre, en même temps d'autres grands auteurs comme Craenhals, Tibet ou Greg. Comme à son habitude, le maître était volontiers très disert, mais il évitait soigneusement les déclarations qui auraient pu réveiller de vieux litiges.
A l'époque, cette interview assez lisse ne m'avait pas fait une grande impression, mais il était tout de même intéressant de lire ce que Jacques Martin pensait de Rafael Morales, Gilles Chaillet ou Jean Pleyers. Au sujet de ce dernier, il réagissait en fait assez vivement à l'inclusion humoristique de sa caricature dans la BD "Giovani" (montrée dans le post N° 215). Il déclarait en effet : "entre Jean Pleyers, le dessinateur de Jhen, et moi-même, il y a eu la mort du père, ça c'est certain." Cette caricature n'était donc pas passée inaperçue.
La conclusion de cet entretien, qui parlait de la bande dessinée historique, n'était pas très modeste mais elle était tout de même assez proche de la vérité. Ecoutons le "maître" : Je peux vous dire que je ne suis pas "un des" précurseurs, je suis LE précurseur ! j'en tire vanité, parce qu'avant moi, il y avait tout juste "Prince Vaillant" aux USA, qui était très peu diffusé en France." Il me semble que Jacques martin oublie quelques auteurs, comme par exemple Liliane et Fred Funcken, mais il est vrai que son aura est assez immense dans le domaine de la BD historique. Et puis, le père d'Alix ne cherchait pas toujours à être modeste.
En tout cas, en dehors de son problème oculaire, il était manifestement toujours en pleine forme.