Marc Jailloux réalise une reprise fidèle, esthétique et intelligente , on sent qu’il a étudié l’oeuvre de Martin. Dès sa reprise d’Orion , il a toujours pensé à faire évoluer le dessin et la mise en couleur comme aurait pu le faire Matin si il dessinait toujours .
Le duo B./Albertini cassent les codes graphiques , scenaristiques et esthétiques des aventures d’Alix, ( les personnages sont dessinés différemment , même, si on sent, au début de l’album « Veni, Vidi, Vici »,l’attention d’Albertini de se rapprocher du dessin de Martin des années 50, ce style de dessin qui est d’ailleurs un mixte entre Jacobs et Hergé ), mais au fil des pages, Albertini dessiné de plus en plus dans son propre style.
Au niveau scénario, le caractère d’Enak change , il devient quelque peu énervant et Alix devient somnambule ( pourquoi pas...) et se transcende et décuple sa force lors de la bataille contre la géante dans la grotte, c’est aussi une première. Il perd là son côté humain, et ressemble plus à un personnage de comics qu’à Alix.
Les codes esthétiques changent également: nous passons de pages à 3 strips chez Martin pour des planches de 4, 5 voir 6 strips chez David B, il y a aussi une page sans texte, je pense que c’est là aussi une première dans les aventures d’Alix ,et d’autres choses encore.
Bref, on est là non pas dans une reprise, mais bien dans une (ré)interprétation (hommage?)d’une œuvre. Les 2 genres peuvent se côtoyer, le tout est évidemment que l’éditeur le signale, sinon, le lecteur croyant lire une aventure d’Alix sera déçu en ne retrouvant pas son Alix!
Le duo B./Albertini cassent les codes graphiques , scenaristiques et esthétiques des aventures d’Alix, ( les personnages sont dessinés différemment , même, si on sent, au début de l’album « Veni, Vidi, Vici »,l’attention d’Albertini de se rapprocher du dessin de Martin des années 50, ce style de dessin qui est d’ailleurs un mixte entre Jacobs et Hergé ), mais au fil des pages, Albertini dessiné de plus en plus dans son propre style.
Au niveau scénario, le caractère d’Enak change , il devient quelque peu énervant et Alix devient somnambule ( pourquoi pas...) et se transcende et décuple sa force lors de la bataille contre la géante dans la grotte, c’est aussi une première. Il perd là son côté humain, et ressemble plus à un personnage de comics qu’à Alix.
Les codes esthétiques changent également: nous passons de pages à 3 strips chez Martin pour des planches de 4, 5 voir 6 strips chez David B, il y a aussi une page sans texte, je pense que c’est là aussi une première dans les aventures d’Alix ,et d’autres choses encore.
Bref, on est là non pas dans une reprise, mais bien dans une (ré)interprétation (hommage?)d’une œuvre. Les 2 genres peuvent se côtoyer, le tout est évidemment que l’éditeur le signale, sinon, le lecteur croyant lire une aventure d’Alix sera déçu en ne retrouvant pas son Alix!