Je viens de lire

Voilà ! C'est un topic où je vous propose de parler ce que vous lisez (en BD bien sûr) et qui n'est probablement pas voué à une longue discussion. Il peut y avoir des débats, bien sûr, mais je vous propose tout de même de mettre là ce qui, en principe, ne va pas nécessiter tout un sujet du forum.

J'ouvre les feux  

J'ai lu ce week end Medz Yeghern, un roman écrit et dessiné par Paolo Cossi.



Ce livre raconte avec une touchante simplicité le génocide arménien de 1915. Il le fait en ratraçant l'histoire d'Aram, un soldat arménien qui échappe par miracle au massacre de tout son bataillon par les turcs, et qui finit par rejoindre un groupe de résistants après une longue odyssée. Il présente aussi Sona, une jeune fille qui est emmenée dans une de ces fameuses marches d'extermination dans le désert, et un lieutenant allemand qui est le témoin impuissant des massacres.

L'auteur intercale au milieu de son récit quelques généralités historiques, et nous présente par exemple les principaux responsables de cette politique d'extermination. C'est en fait un véritable roman historique, qui équilibre avec justesse l'histoire des destinées indiduelles et la grande histoire politique des événements.

C'est évidemment un livre militant, qui est d'ailleurs commenté par Mme Antonia Arslan, une spécialiste de la question. Cet aspect n'étouffe cependant pas le récit qui se lit avec une grande facilité

J'ai beaucoup aimé le style du dessin, qui est à la fois expressif et pudique (lorsqu'il faut dessiner certaines scènes de viol). Les décors sont simplifiés et cette sobriété convient parfaitement à la sévérité du sujet. Les personnages sont parfois déformés, mais chacun d'entre eux est très typé et toujours bien reconnaissable. Je ne connaissais pas Paolo Cossi, mais j'ai apprécié dans ses images un certain mélange de rudesse et de délicatesse. Il semble par moment utiliser des photos (peut être celles du lieutenant allemand) qui sont reprises sous la forme de lavis. C'est la partie "témoignage" du livre, et ces images sont émouvantes.

Tout cela est bien sûr très sérieux, mais on a la surprise de retrouver à la fin de cette histoire un marin maltais, célèbre dans le monde de la BD, qui croit tout que lui a annoncé une voyante de Venise. Il transporte finalement sur son voilier deux des héros du livre et contribue ainsi à les sauver de la mort. Cette apparition m'a beaucoup étonné, et il apparait évident que Cossi est un admirateur d'Hugo Pratt.

Un livre que je recommande, donc, et pas seulement à cause de cette singulière apparition de Corto Maltese.  

Excellente idée que ce topic ! Je suis en train de lire l'intégrale de l'Epervier de Pellerin ainsi que plusieurs autres choses mais j'y reviendrais.

Je viens de lire le 2e tome d'une remarquable mini-série : Jeronimus par Etienne Dabitch et Jean-Denis Pendanx.



C'est une reprise en BD de la mystérieuse histoire des Naufragés du Batavia . Cet événement véridique semble être très connu en Hollande, alors que ce n'est pas le cas en France. Il s'est déroulé au XVIIème siècle et il est plutôt difficile à résumer, mais le lien qui amène sur Wikipédia vous raconte tout cela en détail. En gros, il s'agit de l'histoire d'un psychopathe qui fait partie d'un groupe de naufragés sur un ilôt désertique (proche de l'Australie). Les circonstances lui donnent un pouvoir démesuré sur ses camarades de naufrage et il se livre progressivement aux pires exactions.

Le tome 1 racontait le départ du Batavia (navire de la Compagnie des Indes) ainsi que son voyage vers l'Indonésie. Le 2ème livre qui vient de paraître nous fait découvrir les complots et les événements qui se sont déroulés sur le bateau, puis le naufrage lui-même et l'installation des survivants sur l'îlot . Il manque encore la 3ème partie qui devrait paraître, je pense, d'ici une année.

Ce qui frappe l'oeil, c'est d'abord le dessin en couleurs directes, qui se rapproche par moments du style des peintures flamandes de l'époque. Alternant les paysages maritimes et les gros plans, la lumière bleutée de l'océan et l'osbcurité des soutes au sein du navire, Pendanx réalise une magnifique suite de planches, contrastées et expressives. Signalons aussi que le livre est superbement édité, comme le sont par ailleurs la plupart de ces albums de Futuropolis.

L'intelligence du scénario de Dabitch est à la hauteur de la beauté du graphisme et de la maquette. Le thème principal de cette histoire, c'est finalement l'exploration de la psychologie du mal, de sa naissance et de sa logique propre. Pourquoi Jeronimus abandonne t-il son idéal religieux et surtout pourquoi adopte t-il progressivement un comportement diabolique ? Tel est le mystère que Dabitch essaie de comprendre tout au long de son récit, en cherchant à retrouver la vérité des faits et des hommes.

BDGest a mis en ligne une interview de Dabitch et Pendanx, que vous trouverez ICI, et qui vous permettra d'en savoir un peu plus sur le "making of".

Pour les habitués d'Alix ou du style "ligne claire", ce style d'album peut apparaitre difficile à lire, mais je ne peux que vous conseiller de dépasser ce genre de réticence. Aujourd'hui déjà, Jeronimus me semble être un grand "classique".

Sandokan d'Hugo Pratt et Mino Milani

Voici enfin parue cette fameuse histoire inachevée que tous les admirateurs du grand Hugo attendaient avec impatience.



Présenté sous forme d'un album à l'Italienne que recouvre un emballage illustré cartonné, ce récit offre au lecteur un confort visuel appréciable, compte tenu de l'emploi de grandes vignettes qui permet d'admirer au plus près le graphisme du maestro.

En l'occurence, cette aventure du "Tigre de Malaisie" imaginée par le romancier populaire italien Emilio Salgari, ne pouvait que séduire l'auteur de Corto Maltese : un prince déchu, terreur des mers et amateur de jolies femmes.

Hugo Pratt maîtrise parfaitement l'emploi du noir et blanc quelque soit la profondeur de champ utilisée.

A cette époque (aux alentours des années 70), on n'a pas encore affaire à cette forme de dessin stylisée à laquelle il aura de plus en plus recours par la suite et, pour moi, son art atteint ici sa pleine maturité.

Une belle oeuvre qui ne déparera pas les rayons de votre biblothèque.

Pour avoir un aperçu plus large des romans de Salgari adaptés en bande dessinée, voici un lien en langue italienne fort bien documenté.

http://www.cartesio-episteme.net/var2/salgari/fumetti.htm


N.B. Sergio TOPPI a aussi réalisé un album de Sandokan.

http://edizioniedessae.forumcommunity.net/?t=12622447

Raymond a écrit:Micheluzzi est un grand dessinateur !


Du même auteur, je recommande Marcel Labrume ou Air Mail. Ces albums sont aujourd'hui épuisés mais on peut espérer les revoir, puisque Mosquito réédite régulièrement les BD de Micheluzzi.

Pour info, Mosquito réédite Marcel Labrume le mois prochain.

Sam's Strip de Mort Walker et Jerry Dumas.



Les éditions Actes Sud - l'AN 2, dirigées par Thierry Groensteen, continuent de rééditer les bandes dessinées américaines peu traduites en France : ainsi, après "l'anthologie A.B.FROST" en 2003, "Polly and her Pals" de Cliff Sterrett en 2005, voici la publication de ce petit, mais copieux, album qui met en scène un personnage au comportement atypique, doté d'un assistant censé lui servir de faire-valoir.

Chacun des strips (ils débutent le 16-10-1961 et se terminent le 01-06-1963) est truffé de références : les unes "collent" au plus près de l'actualité de l'époque (les frères Kennedy sont souvent évoqués et même le général De Gaulle y fait une apparition), d'autres font la part belle à d'autres personnages du monde du Neuvième Art (Blondie, Illico, Krazy Kat, etc...) qui interférent directement dans le quotidien de Sam.

Le dessinateur Jerry Dumas n'hésite pas non plus à se mettre en scène et, très souvent, il se heurte à la mauvaise humeur de son héros qui l'accable de reproches.

Un très bon album dont l'adaptation française a été réalisée par Harry Morgan, dont les bédéphiles connaissent bien les opinions souvent tranchées (mais toujours intéréssantes) qu'il exprime sur son site de référence.

http://theadamantine.free.fr/

Il faut savoir également que les auteurs ont repris les aventures des deux compères en 1977, sous le titre Sam & Silo (ils occupent à présent la fonction d'agents municipaux) et elle continuent de paraître actuellement.

http://www.bullspress.co.uk/united-kingdom/Publishing/Comics1/S-Z/Sam--Silo/Sam--Silo-samples/

Le strip d'aujourd'hui de Sam et Silo.


http://www.oregonlive.com/comics-kingdom/?feature_id=Sam

J'ai feuilleté ce livre qui sort de la production habituelle ... et je l'ai reposé parce qu'on ne peut pas tout acheter, mais il semble réellement intéressant. C'est une de ces multiples séries américaines dont le public européen n'avait jamais entendu parler, et qui mérite pourtant le détour.

Il est difficile aujourd'hui d'être un amateur éclectique de BD !

Raymond a écrit:

Treblig a écrit:Au fait, Raymond, as-tu l'album Hors Compte de 1995 "Meurtre à la Fnac" ?

Tiens, j'avais oublié de te répondre. Désolé !
Sinon ... OUI ! J'ai depuis longtemps le hors-série Meurtres à la FNAC. Il est question, je crois, de le reprendre dans la série normale.

C'est déjà fait !

Dans le tome 18 "Tapas, ou ça casse !!!" paru en 2008 avec un récit de 24 pages en complèment "L'Evêché était fermé de l'intérieur"

Avec toutes les occupations du retour de vacances, je n'ai pas encore eu l'occasion de vous parler de ma lecture de l'été (si si !). Il s'agit de Logicomix, une oeuvre scénarisée et dessinée par des auteurs grecs dont je n'avais jamais entendu parler.



Ce livre ne raconte rien de moins que l'histoire de la connaissance, ou plus précisément de la quête de l'ordre et de la logique à l'intérieur du monde des mathématiques. Ce thème peut paraître abstrait, mais les auteurs se concentrent intelligemment sur les mathématiciens, et en premier sur l'anglais Bertrand Russell qui était fasciné par la logique pure. C'est donc l'histoire d'un groupe d'hommes qui, à la fin du XIXème siècle, rêvaient de construire un système ordonné et complet, unifiant toutes les connaissances mathématiques. Leurs travaux ont débouché le fameux système des ensembles (que l'on appelle aussi l'algèbre de Boole), c'est à dire sur ces fameuses maths qui font le désespoir de tous les écoliers détestant la science fondamentale.  



Faut-il connaître les maths pour apprécier ce livre ? Pas du tout, car le sujet central du livre, ce ne sont pas les maths, ni même la logique, mais plutôt la vanité des efforts de ceux qui pensent pouvoir comprendre le monde grâce à un système déductif.



En plus de l'histoire de Betrand Russell et de ses pairs, le livre raconte aussi les réflexions des auteurs eux-même sur ce livre. On découvre leurs doutes, leurs interrogations et leurs motivations. En fait, cinq années leur ont été nécessaires pour créer Logicomix, une oeuvre inhabituelle et ambitieuse qui a pour ambition de passionner le grand public en racontant l'histoire des mathématiques modernes.



La vérité est souvent plus complexe et plus passionnante que la fiction.  Les auteurs de Logicomix l'ont bien compris et derrière la froideur apparente des mathématiques, ils nous emmènent à la découverte d'un monde de passions, de folies et de contradictions étonnantes. Les mathématiciens étaient avant tout des hommes, et la découverte du théorême d'incomplétude de Gödel n'a pas seulement été une curiosité pour des intellectuels avertis. Pour des savants épris d'ordre et de logique comme Wittgenstein, Russell, Whitehead ou Hilbert, ce fut d'abord un cataclysme intellectuel, puis la fin d'un grand rêve (celui d'un système unifié et parfait).



Malgré la complexité de son sujet et la multipicité de ses approches, Logicomix reste un livre d'une étonnante simplicité d'accès. Il est destiné au grand public et pose les bonnes questions, dont les réponses seront individuelles plutôt que savantes, et morales plutôt que scientifiques. Ce n'est pas un livre spécifiquement destiné aux bédéphiles, mais ceux d'entre vous qui ont l'esprit curieux y trouveront certainement un plaisir tout spécial. En effet, une fois de plus, la bande dessinée vient de dévoiler une nouvelle facette de ses possibilités, et cela a produit un livre que personne n'attendait.

Houla... On peut tout faire en BD, c'est sûr : la philosophie en dix volumes ; l'histoire de l'Islam ; la vie de Freud ; etc. Mais tiens-nous au courant du succès de cet album, ça m'intéresse de savoir si beaucoup de lecteurs vont mordre à l'hameçon. Tu dis que c'est destiné au grand public, mais on est loin des grands séries à plus de 100 000 exemplaires vendus dont les scénarios sont plutôt "au ras des pâquerettes", et en tout cas très loin de ces préoccupations... Pour moi, une BD a deux buts principaux : faire rire (Titeuf, Gaston Lagaffe, je ne vais pas toutes les énumérer), et captiver en faisant rêver par des aventures exaltantes (pas d'énumération, on voit à peu près). Je suis basique, n'est-ce pas... mais le lecteur Lambda aussi...

Je n'ai pas résisté à l'envie d'acheter, cet album, lorsque je l'ai découvert en rayon. C'est le tome 1 d'une série conçue par Yann et Leturgie et elle s'intitule Spirou Dreamteam.



Cette BD parait dans le journal Spirou, et elle raconte les malheurs de la l'équipe de rédaction  du journal éponyme, publié par les éditions Darpuis-Longkanard. La "dreamteam" se compose de Frédéric Niffle, le rédacteur en chef, et de son équipe où l'on retrouve Alain De Kuysche, Hugues Dayez ainsi que Yann et Simon Leturgie eux-mêmes. Cela se passe dans un monde animalier et l'album se présente comme une suite de gags qui ciblent la guerre des chefs et l'esprit mercantile des éditeurs. Il y a trouve de mutilples allusions aux univers Dupuis, Dargaud ou Lombard mais elles ne sont pas toujours compréhensibles aux non-initiés. On découvre de temps en temps de savoureuses évocations graphiques, et cette image ci-dessous amusera les tintinophiles (le cochon qui saute est Alain de Kuysche).  



Tous les gags ne sont malheureusement pas aussi évidents. On retrouve l'esprit des "Hauts de page", bien sûr, mais il faut faire des efforts pour percer le sens de certaines plaisanteries. Certaines planches deviennent presque délirantes et le rire ne revient que lorsque la caricature vise un dessinateur connu. J'aime bien ce gag qui concerne Gos et Peyo.



Au total, l'impression est mitigée. C'est un humour d'autodérision (les rédacteurs se caricaturent eux mêmes) et ce n'est pas une chose facile à faire partager aux lecteurs. Ce n'est pas totalement réussi mais ce n'est pas négligeable non plus. Yann essaie de retrouver l'humour vache de ses débuts et il y parvient par moments. Les nostalgiques du tandem Yann-Conrad seront donc probablement intéressés par la lecture de cet ersatz

Je ne pense pas que cet album abimerait un souvenir. Il y a des gags très drôles dans Spirou Dreamteam, mais il y a aussi quelques pages dont je n'arrive pas à capter l'humour.

Je n'ais pas eu beaucoup de temps pour lire ces derniers semaines, mais j'ai trouvé, acheté, et lu, deux albums de Ian Kaledine :

2. Le secret de la taïga, et 3. La mémoire du fond de l’œil

Malgré que ce ne sont pas des chefs d’œuvre, je les ais trouvés agréables à lire.

Raymond a écrit:Je ne pense pas que cet album abimerait un souvenir. Il y a des gags très drôles dans Spirou Dreamteam, mais il y a aussi quelques pages dont je n'arrive pas à capter l'humour.

Bon, on verra...

Pas de lecture enthousiasmante cette semaine, il faut bien l'avouer. Il n'y avait rien qui m'attirait spécialement dans les rayons de la FNAC, et j'ai acheté "pour voir" les deux tomes de Grand Prix, la dernière série publiée par Marvano.



L'intérêt de Grand Prix, c'est de faire revivre avec un grand luxe de détails l'âge héroïque de la course automobile. C'était à l'époque de l'entre-deux guerres et les héros de l'époque se nommaient Nuvolari, Caracciola ou Rosemeyer. La course automobile était véritablement dangereuse et Marvano raconte cette épopée d'une manière presque documentaire. Le récit est d'ailleurs tellement près de la réalité qu'il m'a fallu creuser un peu le sujet pour réaliser qu'un des personnages (un pilote nommé Toliver) était tout de même fictif.



Heureusement, Marvano ne se contente pas de reconstituer les courses automobiles. Il s'attarde longuement sur le contexte historique et politique qui les entoure, et révèle à quel point les pilotes des Mercedes étaient encadrés par le régime nazi. On découvre ainsi le caractère rebelle de Caracciola et Rosemeyer qui, bien qu'allemands, n'hésitaient pas à brocarder leurs dirigeants.



Grand Prix n'est certes pas l'album de l'année, mais cette BD très classique est soigneusement construite et se révèle agréable à lire. Un troisième doit encore paraître l'année prochaine et je l'attends avec intérêt.

Signalons encore qu'ActuaBD a sorti quelques articles sur cette série. C'est d'ailleurs cela qui m'a donné l'idée d'acheter les albums.

Voici par exemple une présentation de Marvano à l'occasion de la sortie du tome 2, qui est intitulé Rosemeyer.

http://www.actuabd.com/Marvano-le-Alan-Moore-flamand

Et un article assez semblable qui donne une bonne idée de Grand Prix.

http://www.actuabd.com/Marvano-retrace-la-periode-noire

Je viens de lire les enfants du bunker...et il me parait être le meilleur album de la "sphère Martin"depuis vingt ans. La très grande classe.

Tiens ! Pourquoi pas ? On peut bien sûr parler de Lefranc dans ce sujet.

Sinon, en comparant les derniers Lefranc, j'ai amplement préféré Noël Noir aux autres, mais ce n'est qu'un goût personnel. J'admets cependant que les Enfants du Bunker est un récit assez bien "troussé".

Le dénominateur commun et atout primordial étant le scénariste génial que nous connaissons bien

Raymond a écrit:Tiens ! Pourquoi pas ? On peut bien sûr parler de Lefranc dans ce sujet.

Sinon, en comparant les derniers Lefranc, j'ai amplement préféré Noël Noir aux autres, mais ce n'est qu'un goût personnel. J'admets cependant que les Enfants du Bunker est un récit assez bien "troussé".

Le seul reproche que je pourrais faire aux "enfants du bunker", c'est que le scénario aurait du être développé sur 2 albums, mais cela n'est qu'une opinion (personnelle) parmi d'autres.
Le dessin, pas mauvais, me semble quand même inférieur à celui de "Noël noir" qui avait, pour lui, d'être extrémement proche de la "patte" Jacques Martin !

Raymond Damned

Mais cependant inégal concernant les visages de Lefranc (nous en avions parlé dans le sujet adéquat).

Pierre a écrit:Mais cependant inégal concernant les visages de Lefranc (nous en avions parlé dans le sujet adéquat).

Oui! Mais alors que dire dans les autres nouveautés ?
Pour "les enfants du bunker" je ne parlais que de proportions, Lefranc, comme Jeanjean paraissant plus grands et plus minces que du temps de Jacques Martin !

Ce n'est qu'une remarque, pas une critique : on ne se fond pas dans un style qui n'est pas le sien aussi facilement, à fortiori pour faire du "Jacques Martin" !
Essayez seulement de dessiner un personnage simple comme Astérix (expèrience vécue pour un ami), et vous verrez que c'est plus ardu qu'il n'y parait ....

Raymond Damned

Je veux bien le croire, d'autant que je suis nul en dessin