Un de mes amis, spécialiste des chalutiers, me dit que sur le Sirius d'Hergé, on voit bien (dit-il...) non seulement les potences dont je parlais plus haut, mais aussi le treuil du chalut (pour ramener sur le pont le chalut plein de poisson et donc très lourd, après l'avoir traîné dans l'eau), ainsi que les panneaux divergents (note JYB : ce sont de grands panneaux que l'on met à l'eau de chaque côté du bateau et qui, reliés par ce qu'on appelle les funes (= gros câbles), maintiennent le chalut grand ouvert sous l'eau grâce à la marche du bateau et à leur position respective divergente, permettant au maximum de poisson d'entrer dans le filet).
Donc, dit encore cet ami, le Sirius est vraiment armé pour la pêche. Et donc, je précise à mon tour pour que ce soit plus clair, le bateau n'est pas du tout fait pour être un support de plongée comme l'histoire d'Hergé le raconte, mais il part comme pour une campagne à la pêche. Je n'avais pas fait attention à ces détails jusqu'à présent, et je dois dire que ça m'étonne de la part d'Hergé, si méticuleux d'habitude, et sachant, à ce que j'ai appris en lisant tels et tels livres, qu'il avait bien préparé son truc concernant ce bateau...