J'ai déjà raconté cela sur l'ancien forum, mais c'est toujours bon de se souvenir.
Curieusement, ma rencontre avec Alix s'est déroulée en deux temps, à près de quinze ans d'intervalle.
Fin des années 50, je gagne un abonnement à "Tintin", qui me permet de lire une partie de "La griffe noire" ( il m'a manqué le début ). J'étais déjà un passionné de la période romaine, que j'avais découvert un peu plus tôt avec "L'affaire Caïus", et je cherchais tout ce qui était en rapport. Mais "Tintin" m'a paru fade par rapport à "Spirou" que je trouvais plus dynamique et j'ai laissé tomber.
En 1974, alors que je travaillais à Paris, je lis un article du "Nouvel Obs" qui comparait Astérix et Alix en précisant que pour les connaisseurs, ce dernier était le "vrai Gaulois". Je vérifie avec le premier album qui me tombe sous la main à la Fnac : "Le dieu sauvage". Et d'un. Mais pour bien comprendre celui-ci, il faut avoir lu "Le dernier spartiate". Et de deux. Ensuite, j'ai pris "La griffe noire", pour voir ce que j'avais manqué. Et de trois. Après, j'ai complété dans l'ordre de parution, jusqu'à aujourd'hui, et je ne m'en plains pas.
Il fut un temps, quand il n'y avait pas encore trop d'albums, où je les relisais tous les étés, c'était ma manière de commencer ou de prolonger les vacances, parce que la plupart des Alix se déroulent sous des cieux ensoleillés.