Berlin 61 constitue le 6ème tome de la série Kathleen, écrite par Patrick Weber et dessinée par Baudouin Deville.
Une jeune violoniste se fait agresser alors qu'elle prend sa douche. Nous la retrouvons quelque temps plus tard dans un train de nuit où Kathleen et son compagnon voyagent. Kathleen sympathise avec Annelore, c'est son nom, et l'invite à dîner. Mais le moment venu, le train s'arrête brusquement et l'artiste disparait en laissant son violon. Notre héroïne s'inquiète pour l'instrumentiste et essaie de la retrouver. Une vieille étiquette collée sur l'étui du violon la conduit à Berlin-Est que la construction du mur vient juste de séparer de Berlin-Ouest. Kathleen finit par retrouver sa protégée et va essayer de la faire passer à l'Ouest. Mais Annelore ne cache t'elle pas un secret ? Et pourquoi la STASI et les services secrets belges s'intéressent autant à cette affaire ?
J'ai découvert cette série avec Sourire 58 et surtout grâce au remarquable Bruxelles 43.
Les deux auteurs ne bénéficiant pas de l'appui d'un grand éditeur ont une nouvelle fois eu recours au financement participatif, Ulule ici, pour être édités.
Le résultat est honnête. Comme les précédents opus, ce nouveau tome explore les grands événements du 20ème siècle. Il en résulte un récit d'espionnage plutôt bien "ficelé" où de nombreux personnages cachent leur jeu jusqu'au dénouement final, fort juste et qui sonne vrai.
Côté dialogues, le bilan apparaît moins positif avec des propos artificiels, convenus et manquant de force.
De même, l'hommage à Psychose apparaît quelque peu déplacé et bien éloigné du sujet.
Le graphisme de Deville me semble bien statique même si sa ligne claire produit de beaux et très réalistes décors.
Au final, nous avons là une BD visant à la simple distraction. Bruxelles et la Belgique inspirerent manifestement bien davantage les auteurs et beaucoup de créateurs ont su bien mieux traiter le sujet de la coupure de Berlin et de la mainmise de la STASI sur la société est-allemande. Je vous invite notamment à regarder le splendide et bouleversant film La vie des autres.
Entre EE et EEE
Eléanore
Une jeune violoniste se fait agresser alors qu'elle prend sa douche. Nous la retrouvons quelque temps plus tard dans un train de nuit où Kathleen et son compagnon voyagent. Kathleen sympathise avec Annelore, c'est son nom, et l'invite à dîner. Mais le moment venu, le train s'arrête brusquement et l'artiste disparait en laissant son violon. Notre héroïne s'inquiète pour l'instrumentiste et essaie de la retrouver. Une vieille étiquette collée sur l'étui du violon la conduit à Berlin-Est que la construction du mur vient juste de séparer de Berlin-Ouest. Kathleen finit par retrouver sa protégée et va essayer de la faire passer à l'Ouest. Mais Annelore ne cache t'elle pas un secret ? Et pourquoi la STASI et les services secrets belges s'intéressent autant à cette affaire ?
J'ai découvert cette série avec Sourire 58 et surtout grâce au remarquable Bruxelles 43.
Les deux auteurs ne bénéficiant pas de l'appui d'un grand éditeur ont une nouvelle fois eu recours au financement participatif, Ulule ici, pour être édités.
Le résultat est honnête. Comme les précédents opus, ce nouveau tome explore les grands événements du 20ème siècle. Il en résulte un récit d'espionnage plutôt bien "ficelé" où de nombreux personnages cachent leur jeu jusqu'au dénouement final, fort juste et qui sonne vrai.
Côté dialogues, le bilan apparaît moins positif avec des propos artificiels, convenus et manquant de force.
De même, l'hommage à Psychose apparaît quelque peu déplacé et bien éloigné du sujet.
Le graphisme de Deville me semble bien statique même si sa ligne claire produit de beaux et très réalistes décors.
Au final, nous avons là une BD visant à la simple distraction. Bruxelles et la Belgique inspirerent manifestement bien davantage les auteurs et beaucoup de créateurs ont su bien mieux traiter le sujet de la coupure de Berlin et de la mainmise de la STASI sur la société est-allemande. Je vous invite notamment à regarder le splendide et bouleversant film La vie des autres.
Entre EE et EEE
Eléanore