Clapas est un cauchemar, euh, une BD écrite et dessinée par Moutte.
Louis rend visite à son père lorsque sa voiture tombe en panne. Il rejoins alors un petit village, Le Claps, pour se faire dépanner. Aucun garage n'étant présent, mais, heureusement, un vacancier propose au jeune homme de le transporter. Les deux personnages s'engagent alors sur une route de montagne qu'un éboulement vient bloquer. Un autocar est aussi immobilisé. Tous contournent l'obstacle et sont accueillis dans une étrange ferme et vont y assister à un meurtre. Les paysans décident alors de se débarrasser de tous ces témoins.
Un cauchemar. Oui. C'est vraiment une plongée dans une horreur sans fin qui attend le lecteur. On pense immédiatement à Stephen King, même si le fantastique n'est pas de la partie. Les héros vont de déconvenue en déconvenue, dans une spirale sans fin et dans espoir de crimes. Chaque éclaircie est immanquablement suivie d'un incroyable coup du sort, comme si le destin avait décidé de s'acharner sur les héros. La fin est ouverte mais Moutte laisse au lecteur le soin de choisir si un ultime et horrible rebondissement n'attend pas les trois survivants.
Côté graphisme, les paysages paisible et magnifique du Vercors enchante le regard, rendant le contraste avec la tragédie encore plus grand. Côté couleur, on retrouve l'omniprésence du jaune, comme d'ailleurs dans Seul le silence. Une étrange coïncidence pour deux BDs parues presque simultanément et à la toutes aussi noires l'une que l'autre !
Cette BD donne une image sombre des montagnards présentés comme des sauvages et des rustres. Derrière cette horreur ordinaire, on voit le spectre d'une affaire judiciaire sordide, comme celles dont nos médias raffolent. Vous avez dit Daval ? Ligonnès ? Grégory ? Brrr. Tout cela fait vraiment froid dans le dos. Le pari de l'auteur est totalement réussi . Néanmoins, j'abhorre voire
même j'exècre les pages faits divers des feuilles de chou. Elles ne font que flatter les plus bas instincts de l'humanité. Et en plus, j'apprécie beaucoup le Vercors, charmant massif qui n'a rien fait pour mériter cette contre publicité. Tous ces arguments expliquent donc un modeste EE.
Eléanore
Louis rend visite à son père lorsque sa voiture tombe en panne. Il rejoins alors un petit village, Le Claps, pour se faire dépanner. Aucun garage n'étant présent, mais, heureusement, un vacancier propose au jeune homme de le transporter. Les deux personnages s'engagent alors sur une route de montagne qu'un éboulement vient bloquer. Un autocar est aussi immobilisé. Tous contournent l'obstacle et sont accueillis dans une étrange ferme et vont y assister à un meurtre. Les paysans décident alors de se débarrasser de tous ces témoins.
Un cauchemar. Oui. C'est vraiment une plongée dans une horreur sans fin qui attend le lecteur. On pense immédiatement à Stephen King, même si le fantastique n'est pas de la partie. Les héros vont de déconvenue en déconvenue, dans une spirale sans fin et dans espoir de crimes. Chaque éclaircie est immanquablement suivie d'un incroyable coup du sort, comme si le destin avait décidé de s'acharner sur les héros. La fin est ouverte mais Moutte laisse au lecteur le soin de choisir si un ultime et horrible rebondissement n'attend pas les trois survivants.
Côté graphisme, les paysages paisible et magnifique du Vercors enchante le regard, rendant le contraste avec la tragédie encore plus grand. Côté couleur, on retrouve l'omniprésence du jaune, comme d'ailleurs dans Seul le silence. Une étrange coïncidence pour deux BDs parues presque simultanément et à la toutes aussi noires l'une que l'autre !
Cette BD donne une image sombre des montagnards présentés comme des sauvages et des rustres. Derrière cette horreur ordinaire, on voit le spectre d'une affaire judiciaire sordide, comme celles dont nos médias raffolent. Vous avez dit Daval ? Ligonnès ? Grégory ? Brrr. Tout cela fait vraiment froid dans le dos. Le pari de l'auteur est totalement réussi . Néanmoins, j'abhorre voire
même j'exècre les pages faits divers des feuilles de chou. Elles ne font que flatter les plus bas instincts de l'humanité. Et en plus, j'apprécie beaucoup le Vercors, charmant massif qui n'a rien fait pour mériter cette contre publicité. Tous ces arguments expliquent donc un modeste EE.
Eléanore