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Bravo PierrePierre a écrit:J'ai gagné 208€40 à l'Euromillions hier soir, et si j'avais eu un numéro de plus je gagnais 394 000 € !!!
Du coup, je vais acheter quelques albums
Les affaires de moeurs ont toujours un côté bizarre. Ce n'est cependant pas étonnant, car les instincts et les passions dominent souvent la raison.JYB a écrit: (...)
J'ai pensé poser cette question sur l'innocence de DSK en lisant Le Canard Enchaîné de ce jour, où est reproduite une réflexion du premier ministre Fillon, la première qu'il ait faite en apprenant l'événement et qui résume tout : "C'est bizarre. Il n'a quand même pas besoin de forcer une fille." Ben oui, bizarre...
Je voulais dire : elle résume mes doutes et les doutes de tous ceux qui, comme moi, ont du mal à admettre le déroulé du film tel qu'on nous le présente (57% des Français selon un sondage publié lundi).Treblig a écrit:Pour moi, cette reflexion, rapportée par le Canard enchainé, ne "résume" rien du tout.
Ce que tu dis est peut-être vrai, mais c'est une généralité et pour l'instant ça ne peut pas s'appliquer au cas précis de DSK dans l'affaire de l'hôtel Sofitel, vu que pour l'instant, officiellement, on ne sait pas si DSK est coupable ou innocent. Si la fille qui l'accuse se dégonfle et avoue qu'elle a menti, tu devras reconnaître t'être trompé (pour le cas DSK).Treblig a écrit:Elle est plutôt révélatrice de cette catégorie de gens fortunés qui voudraient nous faire croire que leur argent leur permettant tout, ils n'ont aucunement besoin de s'abaisser à satisfaire leurs envies avec des "gens de peu", comme on disait à une certaine époque !!
JYB a écrit:
Ce serait extrêmement regrettable, pour ne parler que du point de vue humain, qu'il soit réellement innocent, mais déclaré coupable (par une justice américaine tordue) et emprisonné à vie.
Piège à la suite 2806, Sofitel Times Square
Jo, assis dans un angle stratégique du lobby sirote lentement son Martini-gin. Il sent l’adrénaline qui excite ses neurones. Il adore cette sensation. Celle du chasseur qui guette son gibier. Il a reçu il y a une heure un SMS laconique du directeur de Sofitel Times-Square : « Big fish here ». Voilà pourquoi il est là ce vieil agent de la CIA au physique passe-partout d’employé de banque mais spécialiste respecté des coups tordus.
Il n’a pas été trop difficile à « convaincre » le loufiat en chef frenchie, pense Jo. Tous les grands établissements s’arrangent pour fournir discrètement des « oreillers » aux bons clients. « Oreillers » blonds, bruns, blancs, noirs, jaunes, yin ou yan, à la demande. Ça fait partie de l’excellence de service qui sied à un établissement affichant de tels tarifs. Sauf que ça tombe sous le coup de la loi… Jo a su faire savoir au directeur qu’il valait mieux pour lui « collaborer » et surtout fermer sa gueule…
« Big fish » aime les femmes. Il aime aimer les femmes. C’est un queutard. Il n’y a pas de mal à ça. Sa position à la tête du FMI, malgré la puissance qu’elle lui confère, ne lui laisse pourtant guère de possibilité côté radada, surtout dans ce pays de culs bénis et de peine-à-jouir… Alors, de temps en temps, il s’échappe, seul, sans secrétaire ni garde du corps, vient à cet hôtel de Manhattan où il a ses habitudes et…s’envoie une belle pute que lui fournit discrètement un des responsables de la réception, qui y trouve largement son compte. Discret, efficace, réglé comme du papier à musique. Une bouffée d’air dans une vie trépidante…
Il est arrivé il y a une heure et s’est installé, comme d’habitude, à la suite 2806. A la réception, il a demandé Jimmy.
- Comme d’habitude monsieur ?
- Comme d’habitude. Mais j’aimerai si possible un "chocolat chaud"…
- Dans une heure ?
- Très bien.
« Big fish », heureux, gagne sa suite, se met à l’aise, se sert un whisky soda depuis le bar de sa chambre, donne quelques coups de téléphone, se détend et lisant le journal puis se déshabille et va dans la salle de bain. Dans quelques minutes, son « ami » Jimmy va lui envoyer une belle hétaïre. Une black cette fois, son « chocolat chaud ». « Big fish » adore leur peau luisante, leurs formes pleines, leur parfum un peu sauvage de musc, de cannelle, leur goût poivré…
Dans le lobby, Jimmy s’approche de Jo et lui fait part des désidératas de « Big fish ». Jo ordonne :
- A l’heure dite, tu ne lui envoies pas la pute qu’il t’a demandée mais une de tes femmes de chambres, black, pour faire le service, en disant à celle-ci que la chambre est vide.
- Mais…
- Pas de mais. Exécution.
« Big fish » sifflote dans la salle de bain. A poil. Prêt à se donner du bon temps. Ah ! Il entend la porte d’entrée qui s’ouvre. Il sort de la salle de bain et tombe nez à nez avec une ravissante jeune femme noire. Celle-ci, le voyant, est étonnée et se répand en excuses « Sorry ! Sorry Sir ! » et tourne les talons pour partir. « Big fish » trouve le jeu à son goût : « Comédienne en plus ! Elle joue les effarouchées ! Faudra que je félicite Jimmy ! » Il attrape le jeune femme, la serre contre lui et lui fait sentir « la solidité de ses sentiments » ! La fille se débat pour s’échapper et roule des yeux effrayés. Bon, se dit « Big fish », maintenant, ça suffit le cinéma. « The game is over, Honey, came with me on the bed et have fun and love… ». Il pousse la fille sur le lit... Il voit alors ses yeux véritablement emplis de terreur, son souffle court, ses efforts désespérés pour se dégager... Il se rend alors compte de la méprise, de la terrible méprise
- Mais, mais… Qui êtes-vous ?
La fille se dégage et réussit à s’enfuir.
« Big fish », atterré, comprend alors le piège dans lequel il vient de tomber, victime de sa queue, comme un collégien…
La femme de ménage, tremblante, traumatisée, vient se confier au patron. Au coup d’œil discret de Jimmy, Jo a compris : le gros poisson a mordu à l’hameçon ! Il ne reste plus qu’à le ferrer : sur les consignes de Jo, le directeur prévient la police, etc., etc.
Voilà une opération remarquablement réussie. « Big fish » gêne de plus en plus en haut lieu aux USA. Considéré comme un libéral bon teint en France, il est perçu comme un dangereux gauchiste aux States ! Pensez donc. Ce type met en danger les intérêts des banques américaines, il veut sauver l’euro, il met des bâtons dans les roues des multinationales étazuniennes en Afrique, etc. De plus il risque de devenir le prochain président de la France. En le foutant en l’air on dégage le FMI d’un individu qui n’est pas à la botte des USA. En lui barrant la présidence de la république française, on s’évite un président « socialiste », un autre emmerdeur genre Mitterrand. De plus on met Sarkozy au pli car on saura toujours lui rappeler à qui il devra sa réélection…
CQFD.
C'est à peu près ce à quoi pensent beaucoup d'amis de DSK et d'observateurs de ce qui se passe... Sauf que des indices probants démontrent (selon ce qu'on en sait) qu'il y a bien eu rapport(s) sexuel(s). Ceci dit juste pour marquer une différence notable avec ton récit.Pierre a écrit:Scénario intéressant non JYB ?
Dans ma version ci-dessus, c'est un petit complot, une simple et crapuleuse machination au niveau de la femme de chambre. Mais je dis bien que ce n'est qu'une version, une proposition personnelle.Raymond a écrit:Personnellement, j'ai de la peine à croire à un grand complot.
Rendu fou par le pouvoir ou imbu de sa puissance au point de violer ? Dans le cas présent, là c'est moi qui ai du mal à y croire. DSK savait très bien où il était (aux USA, pays sensible et très risqué pour lui du côté des moeurs) ; il était seul dans un hôtel où la fille aurait pu appeler au secours et/ou se défendre (elle a quand même 1,80 mètre, a-t-on rapporté), et où en tout cas il devait être conscient qu'il serait très vite identifié et retrouvé ; d'autant qu'il est un des types les plus puissants de la planète, en tant que patron du FMI ; même si la femme de ménage ne le connaissait pas (a dit ne pas le connaître, tout au moins), il ne passe pas inaperçu, ce n'est pas le quidam Lambda qui peut disparaître dans la foule, ni vu ni connu, une fois son crime perpétué... Il avait déjà dit lui-même (à des journalistes français je crois), un mois auparavant justement, que sa crainte c'est qu'une prostituée manipulée l'accuse de viol dans un parking (d'où, à mon avis, une grande méfiance chez lui de se retrouver seul avec une femme inconnue dans une telle situation) ; par ailleurs, à lire la presse, on dirait qu'il cherchait à "séduire" surtout des femmes journalistes ou écrivaines, ou des épouses d'autres hommes politiques - donc plutôt des femmes de son entourage et rencontrées dans le cadre professionnel -, et il a eu pour maîtresse il y a deux ans une proche collaboratrice du FMI, bref : pas des femmes de ménage. En outre, samedi dernier, il devait avoir la tête ailleurs et ne devait pas avoir trop le temps alors qu'il s'apprêtait à aller déjeuner avec sa fille puis à prendre l'avion pour l'Europe, et qu'il devait être occupé par la perspective des élections présidentielles en France, sans parler des divers gros dossiers du FMI, etc. Si on met tout sur la table, je ne crois pas au dérapage soudain, au coup de folie. Enfin, DSK a quand même 62 ans : plus tout jeune pour réagir au quart de tour ; d'autre part, on ne devient pas violeur à 62 ans, non ? S'il viole à 62 ans, il a déjà violé par le passé, il aurait dû être dénoncé il y a bien longtemps par d'autres femmes agressées, et sans doute arrêté ; certes, une certaine Tristane Banon l'avait déjà accusé d'avoir tenté de la violer ; mais les faits remontent à 8 ans (donc âgé de 54 ans, DSK devait être plus "en forme"), et c'est une tentative de viol, pas un viol : DSK sait sans doute jusqu'où ne pas aller trop loin, donc pas si fou ; l'affaire a été étouffée car elle s'est déroulée au sein de la famille - la famille au sens strict, et même dans la famille politique de DSK, puisque la mère de Tristane Banon est socialiste et que c'est une des raisons pour lesquelles les deux femmes ont préféré se taire à l'époque ; comme je disais plus haut : ça reste dans le cadre de l'entourage de DSK. Attendons de voir si d'autres affaires de viol vont surgir prochainement... En tout cas, aux USA, toujours rien au bout de presque une semaine.Raymond a écrit:Le pouvoir peut rendre fou les gens les plus intelligents. On pourrait donc imaginer qu'il ait été imbu de sa puissance et qu'il ait pensé qu'une petite femme de ménage ne faisait pas le poids s'il la "bousculait" un peu.
Je faisais ces supputations essentiellement en réponse à Pierre, qui m'interrogeais pour savoir si le récit qu'il nous a présenté était un scénario intéressant ; sinon, je n'aurais pas fait le discours précédent. Et je le faisais pour prendre le contre-pied de la thèse du viol : que n'ai-je entendu contre DSK, alors que, dans cette affaire-là, il est peut-être innocent !Treblig a écrit:Je pense que faire des supputations, qui, à te lire, sont majoritairement favorables à la thèse de l'une des parties me paraissent déplacées ici
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