Lady S revient dans le journal Spirou dans une histoire intitulée "Une seconde d'éternité".
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JYB a écrit:
Ensuite, rien ne me gêne vraiment là-dedans, c'est juste que c'est la première fois (à mon souvenir) que je vois ça dans une BD... et en regardant ça, je me pose la question de savoir pourquoi ça a été fait...
Ouf, je ne suis donc pas anormal...Treblig a écrit:Bizarre, j'ai eu la même réaction que toi.
Quèque chose comme ça... Mais mon esprit soupçonneux me fait imaginer une autre explication, disons moins... glorieuse. Comme je n'ai pas lu l'histoire, ce n'est que du soupçon, mais comme tu sembles l'avoir lue, peux-tu nous dire ce que viennent faire ces deux pages dans l'album ?Treblig a écrit:Par dérision, je pense que cela a été fait pour donner moins de travail au dessinateur.
JYB a écrit:C'est avec retard que je lis l'interview de Van Hamme dans l'avant-dernier Casemate (de novembre, n°31). La première question qu'on lui pose est justement sur... ces pages de texte qui figurent dans son dernier Largo Winch, Mer Noire, dont nous parlions plus haut. Pour ne pas dire de bêtises et pour ceux qui n'auraient pas lu ce numéro ou cette interview, je vais simplement reproduire ce que dit Van Hamme, ainsi que la question du journaliste Jean-Pierre Fuéri (car, s'il pose une telle question, c'est que ça l'"interpelle quelque part" comme dirait l'autre) :
- Pourquoi quatre pages de texte dans une BD ?
Jean Van Hamme : J'avais un problème. Largo, à la tête d'un empire économique, ne pouvait ignorer la crise tombée sur le monde fin 2008. Je ne pouvais pas non plus en faire le sujet d'une histoire, l'expérience montrant que les Largo Winch qui marchent le mieux sont ceux où l'action est privilégiée par rapport à l'économie. Une lettre de Largo à son personnel expliquent clairement la crise sur une page, puis une interview dans un hebdomadaire prestigieux dans lequel il présente ses solutions, m'a semblé la bonne réponse. Les lecteurs non intéressés pourront se plonger directement dans l'histoire de trafic d'armes en mer Noire, qui elle, n'a strictement rien à voir avec la crise économique.
Ah bon !? Marrant : exactement les interrogations et les doutes que j'ai soulevés dans mon premier post consacré à ces pages, alors qu'en outre j'avais simplement feuilleté l'album (à noter que je disais deux pages, mais j'ai dû mal voir car Jean-Pierre Fuéri en a compté quatre...). Van Hamme avoue même que ceux que ça n'intéresse pas peuvent sauter les pages car elles n'ont rien à voir avec l'histoire ! Ce n'est pas moi qui le dis (or je l'ai subodoré dans un de mes posts), c'est Van Hamme lui-même...
Tiens, au fait, hier soir sur la chaîne télé Public Sénat, l'émission sur la BD Un monde de bulles a diffusé une interview de Van Hamme puis une autre de Philippe Franck au sujet de cet album Mer Noire. Les deux auteurs ont parlé de la présence de ces textes (comme quoi le journaliste a été intrigué par ça lui aussi) en disant (en gros, je résume) que c'était bienvenu et justifié.Damned a écrit:Même remarque de ma part à la lecture de cet album .....
J'ai beau être indulgent face à cette série, je soupçonne un remplissage de dernière minute, quoiqu'en dise Van Hamme !
L'explication du fonctionnement d'une "OPA" dans l'album du même titre, tout aussi complexe à détailler en BD, est mieux amenée, plus convaincante, et plus subtile.....
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