1) des goûts et des couleurs...
2) pour resservir une vieille édition et relancer des ventes, il faut rééditer en changeant quelque chose qui fait croire au lecteur qu'il aura du nouveau. Donc : les couleurs par exemple... Mais en finale, on a le même produit (scénario et dessins).
3) attention au rendu après impression. On a des surprises, parfois... Les originaux étaient peut-être excellents.
4) Giraud était très gentil et ne disait jamais de mal de n'importe quel auteur ; au contraire, tout auteur, même médiocre, était pour Giraud une source d'inspiration et un sujet d'observation et de commentaires positifs (je m'en suis aperçu après avoir lu de nombreux témoignages après son décès au printemps dernier). Donc, ce n'est pas de lui qu'on peut attendre une critique (ici des couleurs de Claudine Blanc-Dumont, si tant est qu'elles sont si mauvaises), ni le désir de faire refaire ces couleurs.
5) copinage, copinage... Ca se passe entre gens qui se connaissent et s'apprécient.
6) où as-tu vu que Dargaud fait toujours un boulot satisfaisant ? On a parlé assez souvent des bévues de cet éditeur, sur ce forum et ailleurs. Par exemple le suivi des nouvelles aventures de Tanguy & Laverdure, qui sont, depuis des lustres, une enfilade d'erreurs à se taper la tête contre les murs (puisqu'il n'y a eu que deux albums de la série depuis le décès de JM Charlier en 1989, et puisqu'il y a un sac de noeuds incroyable autour des 3e et 4e titres en instance, alors qu'il y a eu deux ou trois auteurs en même temps à s'occuper de cette série...).
7) Tu as un avant-goût de ce que pourront être les nouvelles couleurs de Barbe-Rouge... (quand les Intégrales sortiront... car ce n'est pas pour demain, selon ce que j'ai dit ce matin sur le sujet "Les rééditions des BD de Jean-Michel Charlier", et bien qu'elles soient annoncées depuis longtemps).
Quels que soient les motifs de se plaindre, j'ai toujours été étonné que des lecteurs achètent des BD (je parle au niveau des rééditions ou des reprises de séries célèbres) et se plaignent (je ne parle pas de toi, Pierre ; tu ne dis pas si tu as acheté ces rééditions ; je parle globalement). Le mieux est de se plaindre, si on veut, mais surtout DE NE PAS ACHETER. Ce qui fera réfléchir en profondeur les éditeurs déficients. Les rééditions dont tu parles, je ne les ai pas achetées, point final.