A côté de Lauzier, l'autre star du journal Pilote mensuel pendant les années 70 fût certainement Régis Franc. Cet autodidacte inspiré y publia en effet le meilleur de son œuvre, à savoir sa très belle série des "Histoires immobiles et Récits Inachevés", qui reste encore aujourd'hui aujourd'hui d'une originalité totale.
La carrière de Régis Franc ne dura hélas pas plus d'une vingtaine d'années dans le monde du 9ème Art, car ce météore appartient à la catégorie des créateurs instables. Il avait en effet commencé sa vie professionnelle dans la publicité, avant de se tourner vers la publication de BD en 1976. Il travailla alors dans Pilote, puis également dans (A Suivre) et dans la presse quotidienne et ce soi-disant paresseux (idée que l'auteur semble insinuer dans son interview données à Thierry Groensteen) eut une production graphique très importante pendant 10 ans. Mais au début des années 90, il se tourna vers le cinéma (avec un film présenté au festival de Cannes) puis il s'intéressa à la littérature dès les années 2000 et sa dernière BD (Tatie princesse de Neuilly) fût publiée en 1993. Depuis 20 ans, Régis Franc mène une discrète vie d'écrivain et il a semble avoir disparu de tous les autres médias.
Cet auteur singulier a bien sûr intéressé les critiques mais les interviews ne furent pas très nombreuses. Il existe heureusement une monographie dans les Cahiers de la Bande dessinée N° 57 et ce dossier de 30 pages est d'une très belle qualité. L'interview de Thierry Groensteen met bien en lumière cet étrange personnage et plusieurs textes critiques soulignent sa relative "duplicité stratégique" (surtout dans le "Histoires immobiles"), son art très singulier de la séquence d'images ("une exploration interrompue"), les liens de ses BD avec le cinéma ("le dernier travelling") et le ton très particulier de ses récits (la voix "off" et gens "in"). La traditionnelle bibliographie fait le bilan de sa production jusqu'en 1984 et l'ensemble du dossier donne finalement une idée très juste de la production de Régis Franc. Comme la carrière "bédéphilique" de ce dernier s'est arrêtée vers 1996-97, on peut admettre que ce bilan critique est devenu la référence définitive.
Et c'est quasiment tout ce qu'il y a au sujet de Régis Franc ! On trouve encore deux bonne interviews du dessinateur dans Schtroupfanzine n° 15 et (A Suivre) N° 17, mais elles n'ont rien d'indispensable.
La carrière de Régis Franc ne dura hélas pas plus d'une vingtaine d'années dans le monde du 9ème Art, car ce météore appartient à la catégorie des créateurs instables. Il avait en effet commencé sa vie professionnelle dans la publicité, avant de se tourner vers la publication de BD en 1976. Il travailla alors dans Pilote, puis également dans (A Suivre) et dans la presse quotidienne et ce soi-disant paresseux (idée que l'auteur semble insinuer dans son interview données à Thierry Groensteen) eut une production graphique très importante pendant 10 ans. Mais au début des années 90, il se tourna vers le cinéma (avec un film présenté au festival de Cannes) puis il s'intéressa à la littérature dès les années 2000 et sa dernière BD (Tatie princesse de Neuilly) fût publiée en 1993. Depuis 20 ans, Régis Franc mène une discrète vie d'écrivain et il a semble avoir disparu de tous les autres médias.
Cet auteur singulier a bien sûr intéressé les critiques mais les interviews ne furent pas très nombreuses. Il existe heureusement une monographie dans les Cahiers de la Bande dessinée N° 57 et ce dossier de 30 pages est d'une très belle qualité. L'interview de Thierry Groensteen met bien en lumière cet étrange personnage et plusieurs textes critiques soulignent sa relative "duplicité stratégique" (surtout dans le "Histoires immobiles"), son art très singulier de la séquence d'images ("une exploration interrompue"), les liens de ses BD avec le cinéma ("le dernier travelling") et le ton très particulier de ses récits (la voix "off" et gens "in"). La traditionnelle bibliographie fait le bilan de sa production jusqu'en 1984 et l'ensemble du dossier donne finalement une idée très juste de la production de Régis Franc. Comme la carrière "bédéphilique" de ce dernier s'est arrêtée vers 1996-97, on peut admettre que ce bilan critique est devenu la référence définitive.
Et c'est quasiment tout ce qu'il y a au sujet de Régis Franc ! On trouve encore deux bonne interviews du dessinateur dans Schtroupfanzine n° 15 et (A Suivre) N° 17, mais elles n'ont rien d'indispensable.