Je reprends d'abord une de mes chroniques de l'ancien forum. Après tout, je ne vais pas me gêner
Barbe Bleue est un curieux album. Le titre est bien trouvé, la couverture est splendide, et le sujet est passionnant. Je l'ai acheté dans les années 80, dès sa parution, car l'approche par Jacques Martin du Moyen Age est originale. C'est par ailleurs l'époque où Pleyers trouve avec Jhen son style définitif, avec un dessin réaliste et des décors très détaillés.
La première lecture ne m'a toutefois pas enthousiasmé (au contraire par exemple des Ecorcheurs), et je me suis demandé pourquoi. Etait-ce la difficulté à traiter le sujet (à savoir l'histoire de Gilles de Rais) ? Je ne pense pas. Jacques Martin expose certains faits, et son attitude apparemment neutre cache en fait un réquisitoire impitoyable.
En relisant récemment cet album, j'ai compris ce qui me trouble dans cette histoire : je ne comprend pas l'attitude de Jhen.
C'est un curieux récit qui évolue de façon sinueuse, avec une suite de retrouvailles et de séparations. Jhen comprend très vite le rôle de l'homme en noir, et soupçonne son ami Gilles de Rais d'être responsable des disparitions d'enfants. Après cela, Jhen interpelle le connétable, qui le jette dans une oubliette, et notre héros tombe au milieu des ossements de tous les "enfançons" sacrifiés. Il découvre une horreur absolue, et jusqu'ici tout est logique.
Ce que je comprend pas, c'est pourquoi il se réconcilie aussi rapidement Gilles de Rais, au lieu de lui faire une guerre à outrance. Cela ne me parait pas cohérent avec son caractère combatif, et sa volonté de défendre les faibles.
Comment comprenez-vous le comportement de Jhen ?

Barbe Bleue est un curieux album. Le titre est bien trouvé, la couverture est splendide, et le sujet est passionnant. Je l'ai acheté dans les années 80, dès sa parution, car l'approche par Jacques Martin du Moyen Age est originale. C'est par ailleurs l'époque où Pleyers trouve avec Jhen son style définitif, avec un dessin réaliste et des décors très détaillés.
La première lecture ne m'a toutefois pas enthousiasmé (au contraire par exemple des Ecorcheurs), et je me suis demandé pourquoi. Etait-ce la difficulté à traiter le sujet (à savoir l'histoire de Gilles de Rais) ? Je ne pense pas. Jacques Martin expose certains faits, et son attitude apparemment neutre cache en fait un réquisitoire impitoyable.
En relisant récemment cet album, j'ai compris ce qui me trouble dans cette histoire : je ne comprend pas l'attitude de Jhen.
C'est un curieux récit qui évolue de façon sinueuse, avec une suite de retrouvailles et de séparations. Jhen comprend très vite le rôle de l'homme en noir, et soupçonne son ami Gilles de Rais d'être responsable des disparitions d'enfants. Après cela, Jhen interpelle le connétable, qui le jette dans une oubliette, et notre héros tombe au milieu des ossements de tous les "enfançons" sacrifiés. Il découvre une horreur absolue, et jusqu'ici tout est logique.
Ce que je comprend pas, c'est pourquoi il se réconcilie aussi rapidement Gilles de Rais, au lieu de lui faire une guerre à outrance. Cela ne me parait pas cohérent avec son caractère combatif, et sa volonté de défendre les faibles.
Comment comprenez-vous le comportement de Jhen ?
Dernière édition par Raymond le Lun 9 Mar - 19:11, édité 1 fois