Hommage à Berck

ta collection personnelle, Treblig ?

je posais la question, car en ce qui me concerne je me souviens très bien de ce n° de spirou qui faisait partie de ma collection personnelle, une collection qui s'étendait de la fin de l'année 79 à peut près jusqu'aux années 85 / 86.

collection volatilisée suite à des vicissitudes familiales.. mais je donnerais cher pour me retrouver en compagnie de cette collection et y retrouver une parcelle de mon enfance.

Je te comprends parfaitement, sylvain-, c'est toujours une certaine déchirure quand on a été plus ou moins contraint à se séparer d'une collection de journaux qu'on avait constituée soigneusement au fil du temps.  

Le sympathique "Panchico" dans le Journal Tintin.  

Le même en couverture du "journal des jeunes de 7 à 77 ans".

J'aime beaucoup le style de Berck en ce début des années 60. Son talent n'est à mon sens pas suffisamment reconnu.

Il a tout de même obtenu une certaine consécration avec la publication de Sammy.

Sur le plan graphique, Berck est un bon professionnel, indiscutablement, mais il doit beaucoup à Cauvin.

Une nouveauté du Coffre à Bd.

Dessin pour un album de coloriage.   

http://m-bd.over-blog.com/2014/06/rataplan.html

Jolie dédicace sur napperon.   

Couverture originale pour le Journal Spirou.

Treblig a écrit:Jolie dédicace sur napperon.   

j'aimerais bien en être l'heureux propriétaire !

Quand je vois un dessin de cette qualité (Sammy téléphonant sur la caisse de Whisky, Prohibition Act oblige !), ou comme ceux des portraits du bandeau reproduit dans le message 80 (début des années 60, période Panchico), je ne peux que regretter que Tillieux n'ait pas confié le dessin de Gil Jourdan à Berck plutôt qu'à Gos.

Fildefer a écrit:Quand je vois un dessin de cette qualité (Sammy téléphonant sur la caisse de Whisky, Prohibition Act oblige !), ou comme ceux des portraits du bandeau reproduit dans le message 80 (début des années 60, période Panchico), je ne peux que regretter que Tillieux n'ait pas confié le dessin de Gil Jourdan à Berck plutôt qu'à Gos.

Berck avait beaucoup d'assistants que ce soit pour ses séries pour le marché néerlandophone et francophone, par exemple les meilleurs albums de Sammy des années 70 sont de la main de Bédu, c'est pour cette raison qu'au moment où Berck prend sa pension, Dupuis désirait qu'il reprenne la série.

Je l'apprends ! Etait-ce déjà le cas lorsque Berck dessinait les séries Panchico, Strapontin et Rataplan ? Je dois dire que je ne connais pas grand chose sur Berck.
Il me semble que le plus souvent, les dessinateurs BD qui pouvaient s'appuyer sur des assistants ou des élèves, dans la période 1950-1980, étaient des dessinateurs au talent personnel incontestable (Hergé, Jijé, Peyo, Hubinon, Paape, Uderzo, Greg, Tibet, etc...), non ?

On va dire que c'est le propre pour un auteur flamand d'avoir de nombreux assistants car ils produissent énormément pour la presse.
Et Berck n'a pas échappé à la règle (il devait produire chaque semaines des bd pour des magazines hollandais, flamands, francophones et allemands), il a surtout travaillé avec des collaborateurs flamands, pour la période que tu me cites, il en utilisait déjà (mais je ne suis pas capable de te les citer).

Ethan a écrit:On va dire que c'est le propre pour un auteur flamand d'avoir de nombreux assistants car ils produisent énormément pour la presse.
Et Berck n'a pas échappé à la règle (il devait produire chaque semaine des bd pour des magazines hollandais, flamands, francophones et allemands), il a surtout travaillé avec des collaborateurs flamands, pour la période que tu me cites, il en utilisait déjà (mais je ne suis pas capable de te les citer).

J'ignorais cette particularité. Je croyais que la plupart des dessinateurs belges étaient présents sur le marché néerlandais, par exemple, du seul fait que leur éditeur diffusait ses séries en territoire francophone, flamand ou néerlandais. Mais c'est vrai, qu'à la réflexion, il y a un certain nombre de BD réalisées par des piliers des journaux Spirou et Tintin qui n'ont jamais paru dans les versions francophones de ces magazines et sont demeurées finalement assez méconnues en France (et certainement en Suisse également).

On a donc (en France tout au moins) une perception erronée de l'énorme production de certains auteurs qui nous paraissent cependant familiers.