Pleins feux sur Edgar Pierre JACOBS et Blake et Mortimer (1ère partie)

les cinq piécettes qui faisaient en sorte qu’il ne souffrait jamais de la fin.

PARIS, 22 nov 2010 (AFP) - Le second épisode du diptyque "La Malédiction des trente deniers" (Dargaud) paraît un an après le premier tome, au prix d'un tour de force de ses auteurs, et entraîne les fans de "Blake et Mortimer" dans un thriller archéologique, épicé de science, d'ésotérisme et d'action.
Ce tome 20 de la série mythique créée par Edgar P. Jacobs, est un petit miracle.
Le premier épisode de "La Malédiction des trente deniers" avait lui-même été maudit avec la mort soudaine de son dessinateur, René Sterne, au bout de la 28e planche.
Sa femme, Chantal De Spiegeler, le termine, en mémoire de son mari, mais ne désire pas continuer. Le scénariste belge Jean Van Hamme, père de Largo Winch, et l'éditeur Dargaud cherchent alors désespérément un nouveau dessinateur pour reprendre le flambeau.
C'est finalement un jeune Français, Antoine Aubin, qui est choisi. Son trait se glisse parfaitement dans l'esprit de Jacobs. Mais, en mars, il apparaît qu'il ne parviendra pas à tenir les délais, en dépit de son talent.
Un deuxième dessinateur, le Belge Etienne Schréder, ancien criminologue qui avait déjà donné un coup de main pour le premier tome, est appelé à la rescousse pour l'épauler sur certains décors et la mise en couleur. Mission accomplie : l'album est une réussite.
Cette histoire de Blake et Mortimer prend sa source voici presque 2.000 ans, quand Judas vend le Christ aux Romains pour 30 deniers d'argent. Les deux héros doivent les retrouver avant qu'ils ne fassent à nouveau couler le sang.
Un milliardaire qui n'est autre qu'un ancien officier SS, aidé par leur éternel ennemi Olrik tout juste évadé d'une prison américaine, est prêt à tout pour récupérer ces pièces, convaincu que leur pouvoir maléfique lui permettra de régner sur le monde.
Olrik est bien décidé à se venger de ses vieux adversaires. Quant à Blake et Mortimer, ils sont secondés par le Dr Markopolos, conservateur en chef du musée archéologique d'Athènes, et sa nièce Eleni.
Quand l'histoire commence, le sinistre Olrik vient d'abandonner Mortimer en pleine mer et la nuit tombe. L'avantage semble être du côté des méchants... Le mystère sera entretenu jusqu'au bout de cette aventure haletante au parfum d'Indiana Jones.
Van Hamme et Aubin se déclarent prêts quant à eux pour un prochain "Blake et Mortimer".
("La Malédiction des trente deniers", tome 2 "La porte d'Orphée" - scénario Jean Van Hamme, dessin Antoine Aubin et Etienne Schréder - Dargaud - 56 p. - 14,50 euros - en librairie le 26 novembre)
cha/mmr/cgd
AFP 220755 NOV 10

Pierre a écrit:J'ajoute que le "critique" d'actuabd n'est même pas fichu de se relire. Je cite

les cinq piécettes qui faisaient en sorte qu’il ne souffrait jamais de la fin.