Charles Burns est un dessinateur américain indépendant. Il est un des grands auteurs actuels, en particulier parce qu'il est l'auteur de Black Hole.
Avez-vous lu ce gros livre choquant, qui raconte (sous la forme d'une parabole) la fascination morbide qu'éprouvent de nombreux jeunes gens en face d'une maladie contagieuse, aussi terrifiante que répugnante ? Afin d'accentuer la noirceur de l'intrigue, le dessinateur avait habillé son récit d'un dessin certes très classique, mais dominé par d'abondants aplats de noir. Relevons que cette histoire est probablement une métaphore qui évoque l'apparition du SIDA.
Charles Burns a créé plusieurs albums du même genre, qui racontent l'évolution de personnages monstrueux au sein d'un monde cruel et décadent. Il y a deux ans, toutefois, lors de la parution de son album "Toxic", certains critiques ont curieusement comparé son oeuvre à celle d'Hergé, et à la "ligne claire".
Effectivement, ce nouvel album était imprimé en couleurs, et la couverture montrait un gros champignon rouge, comparable à celui que l'on voit dans l'Etoile Mystérieuse, mais la ressemblance s'arrêtait là. Il suffisait d'ouvrir le livre pour se rendre compte que son contenu n'avait rien à voir avec Tintin.
Le noir était toujours là, et il n'est pas abusif de considérer Charles Burns comme un défenseur de "la ligne sombre".
Avez-vous lu ce gros livre choquant, qui raconte (sous la forme d'une parabole) la fascination morbide qu'éprouvent de nombreux jeunes gens en face d'une maladie contagieuse, aussi terrifiante que répugnante ? Afin d'accentuer la noirceur de l'intrigue, le dessinateur avait habillé son récit d'un dessin certes très classique, mais dominé par d'abondants aplats de noir. Relevons que cette histoire est probablement une métaphore qui évoque l'apparition du SIDA.
Charles Burns a créé plusieurs albums du même genre, qui racontent l'évolution de personnages monstrueux au sein d'un monde cruel et décadent. Il y a deux ans, toutefois, lors de la parution de son album "Toxic", certains critiques ont curieusement comparé son oeuvre à celle d'Hergé, et à la "ligne claire".
Effectivement, ce nouvel album était imprimé en couleurs, et la couverture montrait un gros champignon rouge, comparable à celui que l'on voit dans l'Etoile Mystérieuse, mais la ressemblance s'arrêtait là. Il suffisait d'ouvrir le livre pour se rendre compte que son contenu n'avait rien à voir avec Tintin.
Le noir était toujours là, et il n'est pas abusif de considérer Charles Burns comme un défenseur de "la ligne sombre".