Ce week-end, j'ai découvert la deuxième partie du dernier récit de Yann et Schwartz, intitulé le Maître des Hosties Noires.
Pour bien comprendre ce nouvel album, il m'a fallu dans un premier temps relire "la Femme Léopard", récit touffu dont je n'avais plus que des souvenirs partiels. Cette nécessité de tout relire n'est pas toujours plaisante, mais elle m'a tout de même donné l'occasion de retrouver et d'apprécier le dessin dynamique et riche en détails de Schwartz, qui est un digne héritier de Chaland et Convard.
Ce "Spirou au Congo" est en fait plein d'idées, et la lecture est plaisante. Tout en racontant une intrigue assez classique de "savants fous", le scénariste privilégie d'abord l'humour et les références ironiques à la colonisation belge. C'est ainsi que Spirou et Fantasio rencontrent un petit indigène débrouillard et décomplexé, qui va leur servir de guide tout en multipliant les commentaires ironiques sur la situation de son pays.
Les "grands méchants" de cette aventure sont bizarrement africains, alors que les congolais n'avaient pas encore de réels pouvoirs (ni de moyens financiers) à la sortie de la deuxième guerre mondiale. Toutefois, l'histoire est tellement peu vraisemblable que ce détail ne prend pas une grande importance.
Spirou et Fantasio s'enfoncent dans un jungle équatoriale pleine d'imprévus, et les péripéties se succèdent. Spirou tombe dans un fleuve plein de crocodiles et Yann en profite pour parodier Tintin. Un missionnaire tout habillé de blanc, barbu et sardonique, lui sauve la vie en faisant quelques commentaires croustillants.
Je ne vous raconterai bien sûr pas toute l'histoire. Sachez seulement que les gags privés sont assez nombreux. C'est ainsi que l'on retrouve Christelle et Bertrand Pissavy-Yvernault eux-mêmes, dans le rôle de collectionneurs fortunés et commanditaires de l'expédition de Spirou. Je vous laisse juger si leur caricature est bien ressemblante.
Relevons aussi que par rapport au premier tome, l'intrigue est plus simple et clarifie la plupart des énigmes qui restaient en suspens. Les deux récits sont en fait indissociables.
Au total, ce troisième "Spirou vu par" Yann et Schwartz est assez conforme à ce que l'on pouvait attendre. La conclusion, inattendue et romantique, est toutefois un peu plus intrigante, et on peut légitimement se demander s'il y aura encore une suite ?
Mais en fait, ce qui serait encore mieux, c'est qu'ils dessinent la suite de "Gringos Locos".
Pour bien comprendre ce nouvel album, il m'a fallu dans un premier temps relire "la Femme Léopard", récit touffu dont je n'avais plus que des souvenirs partiels. Cette nécessité de tout relire n'est pas toujours plaisante, mais elle m'a tout de même donné l'occasion de retrouver et d'apprécier le dessin dynamique et riche en détails de Schwartz, qui est un digne héritier de Chaland et Convard.
Ce "Spirou au Congo" est en fait plein d'idées, et la lecture est plaisante. Tout en racontant une intrigue assez classique de "savants fous", le scénariste privilégie d'abord l'humour et les références ironiques à la colonisation belge. C'est ainsi que Spirou et Fantasio rencontrent un petit indigène débrouillard et décomplexé, qui va leur servir de guide tout en multipliant les commentaires ironiques sur la situation de son pays.
Les "grands méchants" de cette aventure sont bizarrement africains, alors que les congolais n'avaient pas encore de réels pouvoirs (ni de moyens financiers) à la sortie de la deuxième guerre mondiale. Toutefois, l'histoire est tellement peu vraisemblable que ce détail ne prend pas une grande importance.
Spirou et Fantasio s'enfoncent dans un jungle équatoriale pleine d'imprévus, et les péripéties se succèdent. Spirou tombe dans un fleuve plein de crocodiles et Yann en profite pour parodier Tintin. Un missionnaire tout habillé de blanc, barbu et sardonique, lui sauve la vie en faisant quelques commentaires croustillants.
Je ne vous raconterai bien sûr pas toute l'histoire. Sachez seulement que les gags privés sont assez nombreux. C'est ainsi que l'on retrouve Christelle et Bertrand Pissavy-Yvernault eux-mêmes, dans le rôle de collectionneurs fortunés et commanditaires de l'expédition de Spirou. Je vous laisse juger si leur caricature est bien ressemblante.
Relevons aussi que par rapport au premier tome, l'intrigue est plus simple et clarifie la plupart des énigmes qui restaient en suspens. Les deux récits sont en fait indissociables.
Au total, ce troisième "Spirou vu par" Yann et Schwartz est assez conforme à ce que l'on pouvait attendre. La conclusion, inattendue et romantique, est toutefois un peu plus intrigante, et on peut légitimement se demander s'il y aura encore une suite ?
Mais en fait, ce qui serait encore mieux, c'est qu'ils dessinent la suite de "Gringos Locos".