Bonsoir
Je suis stupéfaite du regard bienveillant porté sur La vengeance du comte Skarbek et plus particulièrement sur sa nouvelle édition.
Le scénario est digne des bas-fonds.
Le destin des héroïnes, la mère de Paulus, Magdalène ou Violette révèle un total mépris des femmes. Et le duel final entre Paulus et Violette, mêlant Eros et Tanathos, est d'un ridicule complet. Les femmes en sont donc réduites à enfanter, poser nues ou tuer sur l'ordre de leur seigneur et maître.
Le jeu de poupées russes sur les multiples personnages se cachant derrière l'identité du comte est une pâle copie de la magistrale construction qu'est XIII. L'élève Sente est ici bien loin d'égaler le maître Van Hamme.
Seule la mise en arrière-plan du contexte historique semble digne d'intérêt même si le mélange des genres (j'ai recensé a minima la piraterie, l'esclavagisme, la peinture romantique, musique classique et la tragédie polonaise) constitue un bien indigeste cocktail. Bref à trop vouloir faire du Dumas et à vouloir égaler Le Comte de Monte-Cristo, on finit par reproduire du Paul de Kock.
Le dessin de Rosinski deuxième manière (l'ouvrage fut publié en 2004) n'atteint pas la qualité de celui de sa grande époque. Et toute compaison avec Les archers serait fatale à La vengeance du compte Skarbek. En une phrase, Rosinski fait du Charles sans le talent de Jean-François Charles. Et dans ce genre pictural, je préfère mille fois Delacroix (le romantisme) ou Corot (le pré-impressionisme).
Bref, c'est pour moi un naufrage complet. Et l'insertion au milieu de l'ouvrage des feuillets pornographiques de Rosinski (appelons un chat un chat) est du racolage commercial de bas étage à destination de je ne sais qui. Je suis d'ailleurs étonnée que la si prude FNAC ait laissé l'ouvrage sur ses tables dédiées au grand public.
Eléanore
Je suis stupéfaite du regard bienveillant porté sur La vengeance du comte Skarbek et plus particulièrement sur sa nouvelle édition.
Le scénario est digne des bas-fonds.
Le destin des héroïnes, la mère de Paulus, Magdalène ou Violette révèle un total mépris des femmes. Et le duel final entre Paulus et Violette, mêlant Eros et Tanathos, est d'un ridicule complet. Les femmes en sont donc réduites à enfanter, poser nues ou tuer sur l'ordre de leur seigneur et maître.
Le jeu de poupées russes sur les multiples personnages se cachant derrière l'identité du comte est une pâle copie de la magistrale construction qu'est XIII. L'élève Sente est ici bien loin d'égaler le maître Van Hamme.
Seule la mise en arrière-plan du contexte historique semble digne d'intérêt même si le mélange des genres (j'ai recensé a minima la piraterie, l'esclavagisme, la peinture romantique, musique classique et la tragédie polonaise) constitue un bien indigeste cocktail. Bref à trop vouloir faire du Dumas et à vouloir égaler Le Comte de Monte-Cristo, on finit par reproduire du Paul de Kock.
Le dessin de Rosinski deuxième manière (l'ouvrage fut publié en 2004) n'atteint pas la qualité de celui de sa grande époque. Et toute compaison avec Les archers serait fatale à La vengeance du compte Skarbek. En une phrase, Rosinski fait du Charles sans le talent de Jean-François Charles. Et dans ce genre pictural, je préfère mille fois Delacroix (le romantisme) ou Corot (le pré-impressionisme).
Bref, c'est pour moi un naufrage complet. Et l'insertion au milieu de l'ouvrage des feuillets pornographiques de Rosinski (appelons un chat un chat) est du racolage commercial de bas étage à destination de je ne sais qui. Je suis d'ailleurs étonnée que la si prude FNAC ait laissé l'ouvrage sur ses tables dédiées au grand public.
Eléanore