Bonjour
Grâce au fil "
50 ans avec Jacques Martin", je poursuis ma découverte de la série
Jhen.
Les écorcheurs est une BD écorchée vive (
). Un mélange de furie, de mort et de violence. Brrrr. L'intervention salvatrice de Gilles de Rais et, dans une moindre mesure, la destruction de la forêt entourant La Gore illustrent parfaitement deux proverbes : "
combattre le mal par le mal" et "
aux grands maux les grands remèdes". Le Moyen-âge représenté ici est sombre, très sombre. Et pourtant, cette période a vu la création de grandes beautés comme
Les très riches heures du Duc de Berry (https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Tr%C3%A8s_Riches_Heures_du_duc_de_Berry) ou encore la Cathédrale de Strasbourg (https://fr.wikipedia.org/wiki/Cath%C3%A9drale_Notre-Dame_de_Strasbourg), d'ailleurs évoquée dans un autre Jhen (
).
La résilience de Parfait est une métaphore de celle de l'humanité. Elle me fait aussi penser à celle de Mattéo (Gibrat) qui survit à tous les conflits, en perdant celles et ceux qu'il aime. Et la dernière phrase de la BD est d'un fatalisme terrible : "
Que veux-tu, il faut bien continuer à vivre", même si Jacques Martin se sent obligé de créer une lucarne en introduisant, un peu artificiellement, la cadette Fabienne.
Le dessin de Pleyers regorge de détails. Et les planches 28 et 29 témoignent d'une formidable maitrise du cadrage. Raymond les a d'ailleurs magnifiquement commentées dans le message n°148, situé en bas de la page 6 du fil "
50 ans" (
https://lectraymond.forumactif.com/t1923p125-50-ans-avec-jacques-martin).
Bonne journée
Eléanore