Je ne sais pas où mettre ce post ; j'ai cherché un peu du côté des séries de Jacques Martin, où il était question il y a quelque temps des reprises de Lefranc et d'Alix avec plusieurs équipes d'auteurs pour sortir des albums à un rythme rapide.
Voici donc ce que j'ai retrouvé sur le forum Aéroplanète, révélé en mars 2008 (mais en 2010, le laïus est - hélas - toujours valable...). C'est un texte de moi-même, avec quelques petites réflexions/questions. Je fais donc un copié/collé de mon propre texte :
"La revue spécialisée DBD a publié un numéro spécial durant le dernier Salon du livre qui vient d'avoir lieu à la porte de Versailles à Paris. Ce numéro d'ailleurs gratuit traite de divers problèmes du milieu de la BD, de l'autoédition et des petites structures et en particulier de la difficulté des éditeurs, diffuseurs, auteurs, libraires... à s'en sortir actuellement.
Il est dit à un endroit qu'à cause de l'impatience des lecteurs qui ne peuvent attendre un an ou plus la suite des aventures de leurs héros favoris et réclament des sorties moins espacées, les éditeurs multiplient les publications, mettent plusieurs auteurs différents à créer des histoires d'une même série, créent des "spin off" (séries parallèles avec les mêmes héros, comme des "Jeunesses de", etc.). Du coup, il y a surproduction d'albums... et c'est ce que tout le monde déplore dans le milieu. Il y a un emballement, les diffuseurs réclament plus d'albums pour faire tourner leur boutique, mais c'est uniquement une question de gros sous et de rentabilité, d'où une surenchère, à qui sortira le plus de titres... pour répondre à la demande des diffuseurs et pas forcément des lecteurs, etc.
Dans ce numéro, tous les éditeurs affirment qu'ils sont conscients du problème et chacun promet de se calmer... On va voir... Il est certain que les libraires sont surchargés, n'ont pas le temps de lire les albums pour pouvoir conseiller leurs clients, n'ont même tout simplement plus de place sur leurs rayons, la production est telle que les lecteurs ne peuvent proportionnellemnet acheter qu'un minimum de titres, d'où des ventes médiocres dans beaucoup de cas, etc. Le monde de la BD marche sur la tête, d'autant qu'un éditeur nous apprend qu'il a pilonné un nombre énorme d'albums (400 000 !!) qu'il n'arrivait pas à vendre..."
Voici donc ce que j'ai retrouvé sur le forum Aéroplanète, révélé en mars 2008 (mais en 2010, le laïus est - hélas - toujours valable...). C'est un texte de moi-même, avec quelques petites réflexions/questions. Je fais donc un copié/collé de mon propre texte :
"La revue spécialisée DBD a publié un numéro spécial durant le dernier Salon du livre qui vient d'avoir lieu à la porte de Versailles à Paris. Ce numéro d'ailleurs gratuit traite de divers problèmes du milieu de la BD, de l'autoédition et des petites structures et en particulier de la difficulté des éditeurs, diffuseurs, auteurs, libraires... à s'en sortir actuellement.
Il est dit à un endroit qu'à cause de l'impatience des lecteurs qui ne peuvent attendre un an ou plus la suite des aventures de leurs héros favoris et réclament des sorties moins espacées, les éditeurs multiplient les publications, mettent plusieurs auteurs différents à créer des histoires d'une même série, créent des "spin off" (séries parallèles avec les mêmes héros, comme des "Jeunesses de", etc.). Du coup, il y a surproduction d'albums... et c'est ce que tout le monde déplore dans le milieu. Il y a un emballement, les diffuseurs réclament plus d'albums pour faire tourner leur boutique, mais c'est uniquement une question de gros sous et de rentabilité, d'où une surenchère, à qui sortira le plus de titres... pour répondre à la demande des diffuseurs et pas forcément des lecteurs, etc.
Dans ce numéro, tous les éditeurs affirment qu'ils sont conscients du problème et chacun promet de se calmer... On va voir... Il est certain que les libraires sont surchargés, n'ont pas le temps de lire les albums pour pouvoir conseiller leurs clients, n'ont même tout simplement plus de place sur leurs rayons, la production est telle que les lecteurs ne peuvent proportionnellemnet acheter qu'un minimum de titres, d'où des ventes médiocres dans beaucoup de cas, etc. Le monde de la BD marche sur la tête, d'autant qu'un éditeur nous apprend qu'il a pilonné un nombre énorme d'albums (400 000 !!) qu'il n'arrivait pas à vendre..."