Fanzines et revues d'étude sur la BD

Pour moi, LE numéro de Bang que j'affectionne particulièrement fut le numéro 4 consacré à EPJ .


http://www.bedetheque.com/album-40457-BD-Bang-Numero-4.html

Que l'on trouve d'ailleurs sur la baie et pour pas trop cher de temps en temps

Papiers Nickelés n'est pas juste un fanzine consacré à la bande dessinée.




Il se définit lui-même comme "l'organe de l'association de préfiguration d'un Centre International de l'imagerie populaire, du dessin imprimé et du patrimoine sur papier (C.I.P.)".

http://www.papiers-nickeles.fr/

En clair, ses membres militent depuis 1999/2000 auprès de la ville de Paris pour l'ouverture d'un tel centre.

Ce trimestriel parait depuis 2004, il comporte 24 pages entièrement en couleurs, très agréable à lire, traite non seulement de la BD, mais aussi l'illustration, le dessin d'humour, la caricature, les affiches, la gravure, les timbres, les boîtes de Camembert, bref l'imagerie populaire sous toutes ses formes.

Le directeur de la publication en est Jacques Bisceglia (ancien secrétaire du Collectionneur de Bandes Dessinées) qui a pris, en 2006, le relais de l'ancien euro-député Vert et conseiller général d'Ile de France, Yves Frémion, bien connu des lecteurs de Fluide Glacial. D'autres noms ne vous seront pas inconnus comme Feu André Igual (Fluide), Anne Delobel (coloriste de Tardi), Gérard Mathieu (L'Etudiant...), Louis Cance...

C'est évidemment très éclectique, on y évoque aussi bien Bastien Vivès qu'Honoré Daumier, Johnny Hart, Reiser, O'Galop, Pierre Couronne, Grandville, Thomen, Virgil Finlay, Beuville, Hergé, Morris, Trubert, etc.

Le 25e numéro vient de paraitre et fait sa une avec Barberousse qui vient de nous quitter. Vous serez certainement intéressés ici par l'édito qui prend la défense de "Jacques Martin, soupçonné de collaboration".



A mon avis au moins aussi indispensable que Hop. Y'a pas que la BD dans la vie !
Il est regrettable qu'il soit aussi difficile de se le procurer. Il devrait au moins être présent dans les librairies des musées comme Forney ou Orsay... et dans toutes les médiathèques.
On s'abonne ici :
http://www.papiers-nickeles.fr/index.php?option=com_content&view=category&layout=blog&id=36&Itemid=57

Oui, Totoche, c'est une revue digne du CBD (et pour cause) et il faudra bien un jour que je finisse par m'abonner.

Je ne connaissais pas Papiers Nickelés, pourtant Louis Cance mentionne cette revue dans Hop.

Effectivement, son ambition dépasse le cadre de la bande dessinée, mais cela nous intéresse. L'image populaire entretient un lien privilégié avec la BD. On reste dans le même monde.

Eh bien ... il ne me reste plus qu'à m'abonner. Il fallait simplement un petit coup de pouce (j'aime voir d'abord ).

Je continue.

Au début des années 2000, le monde de la BD avait explosé et il était devenu bien difficile pour tout le monde de s'y rerouver.

Avec l'émergence de nouvelles tendances graphiques (en particulier celle des indépendants), la multiplication des albums et bien sûr la mondialisation des auteurs, il était devenu impossible pour le bédéphile éclairé de tout connaître. De nombreux lecteurs se tournaient vers une seule catégorie d'intérêts, que ce soit le manga, le comic-book, les indépendants ou le franco-belge traditionnel. L'éclectisme devenait un pensum sans fin mais, pourtant, la plupart des revues spécialisés faisaient l'effort d'absorber cette diversité. Dans BoDoi, Zoo ou Calliope, on trouvait des commentaires hardis sur n'importe quelle nouveauté. Au fond, l'ambition des critiques restait de créer une échelle des valeurs, quelque soit la quantité de livres.

Plus que jamais, il était de bon ton de s'intéresser à tout. Un nouveau bon goût se mit bientôt à apparaître, à la fois cosmopolite et cultivé, tantôt adulte ou enfantin, et capable d'apprécier une multiplicité de styles. Cette tendance était brillamment concrétisée par les sélections et les opinions qu'exposaient des revues comme Bang ou 9e Art. La quantité d'albums restait un problème mais on commençait à y voir plus clair d'un point de vue critique.

Vous vous en doutez, cette nouvelle pensée dominante ne pouvait pas plaire à tout le monde. Il fallait que des opposants se manifestent et elle surgit, entre autres, des rangs de "l'Association". Jean-Christophe Menu décida ainsi en 2006 de lancer une nouvelle revue dans la bataille. Elle s'intitulait l'Eprouvette.



Publié sous la forme d'un gros livre intimidant (il faisait plusieurs centaines de pages), ce coûteux ouvrage semblait fait pour intimider l'acheteur. L'Eprouvette n'était cependant pas conçue pour être un succès commercial. Cela devait être avant tout un manifeste artistique. Revendiquant la supériorité de l'artiste sur les critiques, Jean-Christophe Menu y laissait la parole à de nombreux auteurs, que ce soit sous la forme de textes ou de dessins. Le ton était volontiers revendicateur, pour ne pas dire imprécatoire et l'ambition manifeste de l'éditeur était de faire un livre engagé et passionné plutôt que consensuel. Explorant des sujets souvent peu discutés, l'Eprouvette faisait aussi preuve d'une impressionnante érudition. Elle ne ressemblait à aucune autre revue critique et son but semblait atteint.

Avouons-le, bien que j'appartienne à la catégorie d'amateurs qui étaient volontiers décriés par l'Eprouvette, j'ai eu du plaisir à en lire ses articles. C'était bien sûr un gros pavé qu'il ne fallait pas chercher à digérer trop vite mais on y trouvait des créations originales, et aussi des réflexions intéressantes sur "le plagiat" ou sur "l'érosion progressive des frontières" (une des grandes idées de J-C. Menu). L'Eprouvette n'avait pas seulement une posture contestataire, c'était aussi un livre qui avait de la substance.  

Conçu pour ne pas être rentable, il était fatal que l'Eprouvette ne fasse pas une longue carrière. Par ailleurs, l'éditeur pensait que son message était assez clair pour ne pas être répété sans fin. La publication s'est donc logiquement arrêtée en 2007 après trois numéros. On peut encore facilement les trouver  aujourd'hui et leur lecture reste agréable. Les articles  n'ont rien perdu de leur actualité et ils peuvent même créer de stimulantes réflexions.  

Ce livre m'a rendu malade : "Miroir, miroir... Dis-moi qui est le lecteur le plus con ?"

Menu m'a ouvert les yeux en me faisant comprendre que je n'étais qu'un consommateur crétin et que je le resterai sans aucun doute toute ma vie.
Mais je devais être encore plus con que les autres puisqu'en plus, moi, j'achetais ses bouquins, ceux de L'Asso... !
Dur à encaisser, très dur.
J'en suis sorti complètement déprimé (authentique !) et je cessai d'acheter pendant une longue période ces bandes dessinées (ceux de L'Asso et les autres) qui faisaient de moi un débile.
Dégoûté par Menu autant que par moi-même, je ne voulais plus entendre parler de BD ! Plus tard, Mme T. avait cru me faire plaisir en m'offrant le second opus : je crois bien que je l'ai à peine feuilleté, trop effrayé par une éventuelle rechute ! J'en ris encore !

Tu ne devineras jamais qui m'a soigné, fait revenir dans les librairies et aimer de nouveau la bande dessinée ? : TEZUKA, le génie. Ouaip ! Les mangas..., étonnant, non ?

Finalement, j'ai survécu à mes blessures, mais je suis tellement con que des années plus tard, je me suis régalé avec les formidables Éprouvettes de Trondheim, Mahler, Menu, (si, si ! Je dois être maso) sans oublier le Contre la Bande Dessinée de Jochen Gerner... où je mériterais sans doute de figurer. Arf ! Arf !

Totoche Tannenen a écrit: (...)
Menu m'a ouvert les yeux en me faisant comprendre que je n'étais qu'un consommateur crétin et que je le resterai sans aucun doute toute ma vie.
Mais je devais être encore plus con que les autres puisqu'en plus, moi, j'achetais ses bouquins, ceux de L'Asso... ! (...)

Tu n'étais pas le seul !

Contrairement à toi, cependant, je ne me suis pas laissé impressionné par le "terrorisme intellectuel" de Menu et j'ai apprécié l'Eprouvette. Je pense que Menu est un personnage contradictoire, et cela le rend plutôt sympa d'ailleurs.

En tout cas, une chose est claire : Jean-Christophe Menu déteste ouvertement les collectionneurs de BD. Là où ça devient amusant, c'est de lire ensuite dans le Livret de Phamille comment il collectionnait lui-même frénétiquement le journal de Spirou dans sa jeunesse. Il y a là deux passions contradictoires, n'est-ca pas ? Faut-il en déduire que, d'une certaine façon, il doit se détester lui-même.

Au fond, Jean-Christophe Menu lui-même fait partie de cette cohorte de consommateurs de BD un peu crétins.

Totoche Tannenen a écrit: Tu ne devineras jamais qui m'a soigné, fait revenir dans les librairies et aimer de nouveau la bande dessinée ? : TEZUKA, le génie. Ouaip ! Les mangas..., étonnant, non ?

J'avais déjà lu une fois que tu avais failli te tourner définitivement vers les mangas, mais j'ignorais pourquoi.

A cause de l'Eprouvette, vraiment ?

Sinon, je suis d'accord avec toi. Tezuka a été un bienfaiteur de la BD.

Parmi les grandes revues critiques des années 2000, il y a eu aussi la courte carrière de Bananas. Est-ce que quelqu'un veut en parler ?

Vas-y, si besoin je complèterai.

Raymond a écrit:Parmi les grandes revues critiques des années 2000, il y a eu aussi la courte carrière de Bananas. Est-ce que quelqu'un veut en parler ?

Je ne connais pas assez, ce ne serait pas honnête...

Mmm ... difficile de parler d'une revue que l'on n'a pas lu  !  

Je me rappelle en tout cas d'avoir feuilleté le N° 1 de Bananas à la FNAC il y a 4 ans. Voilà à quoi il ressemblait :



Que contenait-il ? Eh bien, des interviews, des critiques de livres et quelques BD originales de dessinateurs plus ou moins connus. En retournant sur le site Web de la revue, je note qu'il y avait d'abord un entretien avec Xavier Mussat, l'auteur injustement méconnu de Sainte Famille, puis une histoire courte de ce dernier, suivie d'une interview de José Louis Bocquet (un scénariste), puis des critiques d'albums, des essais (E.P, Jacobs, Métal Hurlant) et enfin des BD de Fabrice Neaud (la suite de son journal) et d'Idrizovic (que je ne connais pas). Tout cela formait un livre assez épais, assez coûteux, et il y avait des BD qui n'attiraient pas vraiment le regard.  

Pouquoi n'ai-je pas acheté ? Tout d'abord parce que je ne peux pas acheter tout ce qui m'intéresse, et ensuite parce que le contenu ne m'avait pas spécialement attiré. Cela semblait tout de même moins intéressant que Bang ou 9e Art. Peut être que si il y avait eu en couverture (et en interview) un auteur vedette comme Juillard, Schuiten ou Tardi, ma réaction n'aurait pas été la même ? Mais voilà, les rédacteurs avaient choisi une esthétique très sobre (et même radicale), et puis ... la concurrence est rude dans le monde de la BD.  

Il y a eu ensuite un deuxième numéro dont je n'ai aucun souvenir. Sa couverture se présentait ainsi.



Bananas a cessé ensuite de paraître en raison du manque de succès. C'est peut être dommage, mais j'ai de la peine à vraiment le regretter. Au fait, qu'en pense Treblig ?

Il y reviendra certainement demain.

Faute de temps, je reviens donc sur cette revue avec un peu de retard.

C'est dans une version précédente parue en 1995 sur 4 numéros trimestriels ( dont je ne possède que les deux derniers) que j'ai eue connaissance de son existence.


http://www.bedetheque.com/revue-Bananas-2e-Serie.html#

http://www.bedetheque.com/revue-Bananas-2e-Serie.html#


Animée par Evariste Blanchet, collaborateur notamment de Louis Cance pour Hop (cf. son dernier article sur Vincent Larcher dans le numéro 125), cette publication de 68 pages combinait d'une manière somme toute équilibrée un mélange de rédactionnel et de publication de bandes dessinées classiques et modernes.

On peut penser que son prix et sa périodicité trop espacée (auquel on peut ajouter une mauvaise exposition dans les kiosques comme toujours dès qu'il s'agit de bds ) précipitèrent sa disparition.

Et pourtant, son contenu était appréciable pour tous les bédéphiles un peu curieux ou familiers des "arrière-cours" du Neuvième Art.


Quant à la récente version dont a parlé l'ami Raymond et qui n'a pas dépassé le stade de deux numéros, je la regrette aussi car elle reprenait tant soit peu le schéma directeur précédent, avec tout de même une différence notoire au niveau de la présentation : support papier journal pour les articles, papier de qualité supérieure (un peu le "clairefontaine" des années scolaires ) et emploi de la couleur pour les bandes dessinées.

Mais il semble que l'aventure pourrait encore continuer...en effet, dans ses derniers scoops (Hop n° 126), Louis Cance laissait entendre la réapparition envisagée de Bananas pour 2011.

Chouette !!


Post-scriptum : il existe toujours un site web "Bananas" (peu souvent actualisé il est vrai) http://www.bananas-comix.com/

Bizarre, ce numéro 1 bicéphale !
Le Bananas d'Evariste Blanchet, plutôt "intellectuel" (on attaque directement par un article sur l'archivisme, puis un entretien avec Xavier Mussat : je vais me faire assassiner, mais aussi louable que soient ces intentions, ce n'est peut-être pas la meilleure manière de rameuter les foules...), contenait en effet, encarté en pages centrales, un Bananas Comix en couleurs, moins "ardu" (reprise de Pepito, entretien avec Tebo, le dessinateur de Capitaine Biceps...), mais tout aussi intéressant, réalisé apparemment de manière indépendante, sous la direction de Pierre-Marie Jamet (PMJ).
Comme si les deux rédacteurs n'étaient pas d'accord dès le départ, sur la ligne éditoriale à suivre..?

Le problème, c'est qu'après avoir fait chauffer la CB avec les albums qu'il a déjà été difficile de sélectionner, il est hélas difficile pour le commun des lecteurs, de mettre encore 15 euros de plus dans une revue, "pour voir". Maintenant, ce n'est peut-être pas le commun des lecteurs qui était visé ? En tous cas, les moins fortunés sont exclus d'emblée, dommage.

Un bon ouvrage que j'emprunterais sans hésiter à la bibliothèque s'il s'y trouvait.
J'ai fini par l'acheter quand je l'ai trouvé à un prix "abordable".

Pour moi aussi, c'était surtout le prix de Bananas qui était rédhibitoire (de mémoire entre 25 et 30 Francs suisse à la FNAC). A ce prix-là, on n'achète pas par curiosité.

Raymond, comme pendant mes vacances , tu as évoqué un certain nombre de titres avec le concours de Totoche, je vais devoir bouleverser quelque peu ta savante chronologie en revenant sur certains d'entre eux.

Mais bien volontiers. De toute manière, j'arrive bientôt au bout de la présentation (il ne me reste plus beaucoup de "cartouches").

Est-ce volontairement que tu n'a pas évoqué les cent numéros de La Lettre de Dargaud ?

(je mets cette image piquée chez BDGest en attendant de scanner quelques uns de mes exemplaires : je n'en ai aucun exemplaire sous la main !)

Distribuée gratuitement à partir de 1991 et ce jusqu'en 2008 dans les librairies spécialisées (on pouvait aussi s'y abonner), "La lettre", qui s'était pompeusement auto-proclamée "L'Officiel de la Bande Dessinée"
-ce qui a dû en énerver plus d'un-, m'a accompagné pendant toutes ces années.

Il est évidemment difficile d'être à la fois juge et partie, mais il faut reconnaître qu'en "Grand Seigneur",
"La Lettre" ne se contentait pas de faire la promotion de ses auteurs : elle n'hésitait pas à parler des albums de la concurrence, des fanzines, ce que n'auront jamais le courage ni l'honneur de faire les lettres d'information des autres éditeurs, que ce soit Castermag, Delcourt Planète, Sous le Soleil, L'Echo du Lézard, etc.), l'éphémère Mégabulles, ni même Avant-première, le désormais officiel bulletin d'information des éditions Dargaud.



On sentait bien que l'obsession n'était pas de "faire uniquement que du fric". Il y avait encore un peu de place, de temps et d'argent à perdre pour le plaisir de parler BD... Incroyable, non ?
Et oui, il fallait aller à la librairie au moins une fois par mois, ne serait-ce que pour ne pas manquer le dernier numéro. Pas cons les mecs !



Il fallait évidemment voir cette Lettre comme un complément aux autres fanzines (Hop ! Sapristi, Auracan...) et revues d'information sur la bande dessinée.
J'y ai appris énormément de choses, découvert plein d'auteurs, de nouvelles bandes (dont le Margouillat).
J'avoue qu'elle me manque un peu.

Eh bien, je n'ai volontairement pas parlé de la Lettre de Dargaud. J'ai considéré que ce n'était pas un fanzine ni une vraie revue d'études, même s'il y avait, il est vrai, des interviews et des présentations d'auteur. Ce journal proposait d'abord des infos sur l'actualité et il était aussi le bulletin d'information d'un éditeur. Je ne voulais pas inclure cette catégorie de magazines dans ce sujet mais, je reconnais bien volontiers que "la Lettre" avait plus de classe que Castermag ou "Avant Première".

Raymond a écrit:Eh bien, je n'ai volontairement pas parlé de la Lettre de Dargaud. J'ai considéré que ce n'était pas un fanzine ni une vraie revue d'études, même s'il y avait, il est vrai, des interviews et des présentations d'auteur. Ce journal proposait d'abord des infos sur l'actualité et il était aussi le bulletin d'information d'un éditeur. Je ne voulais pas inclure cette catégorie de magazines dans ce sujet mais, je reconnais bien volontiers que "la Lettre" avait plus de classe que Castermag ou "Avant Première".

Tout à fait d'accord.

Raymond a écrit:Eh bien, je n'ai volontairement pas parlé de la Lettre de Dargaud. J'ai considéré que ce n'était pas un fanzine ni une vraie revue d'études, même s'il y avait, il est vrai, des interviews et des présentations d'auteur. Ce journal proposait d'abord des infos sur l'actualité et il était aussi le bulletin d'information d'un éditeur. Je ne voulais pas inclure cette catégorie de magazines dans ce sujet mais, je reconnais bien volontiers que "la Lettre" avait plus de classe que Castermag ou "Avant Première".

Oups. Je suis désolé ! J'étais persuadé qu'il y avait "revue d'information sur la BD" dans l'intitulé du sujet.
Mea culpa.

Mais il n'y a pas de problème ! C'est un espace de discussion, ici, et pas un blog. Chacun fait ses propositions.

Mes trois numéros de l'Inédit préférés (Schuiten, Loisel, Swolfs).