En remontant cette page, on ne peut éviter le jeu des comparaisons. J'ai toujours trouvé assez grossier le graphisme de Swolf, lequel ne manque pas de fans. En revanche, les planches de Rossi, sur deux albums bien distincts me séduisent davantage. Dans les deux cas, les vignettes occupant la bande dans toute sa largeur sont des modèles du genre. La première appartient à l'époque où Rossi ne travaillait pas en couleurs directes, avec de somptueux noir et blanc, dans la tradition Jijé - Giraud. Quel dommage qu'Hermann et Rossi aient abandonné cette technique faisant appel à l'encre de chine au profit de la couleur directe.