Dédié à Tibet

"Globul".

Pas mal ficelé, ce gag.

Le scénario est en principe de Goscinny !

Ceci explique cela.

En aparté des couvertures que je vais insérer à chaque début d 'histoire en papier 160 g et ce afin de les repérer facilement, je voudrais profiter de ce site pour accompagner mes réalisations.

En effet , outre votre gentillesse et votre rapidité à me proposer votre aide , j' ai trouvé , grâce à vous , le meilleur topic dédié à ce grand auteur qui est TIBET. Bravo à tous les intervenants !!!

C 'est pourquoi , quitte à montrer mon développement , au fur et à mesure , de cette réalisation.
J 'ai pensé que ce topic serait parfait.

Toutefois , si cela vous dérange et que le sujet qui tourne certes sur chick bill n 'a pas sa place , n 'hésitez pas à me le dire.

Je vais essayé d 'apporter un maximum de détail sur toutes les étapes de la réalisation et ainsi donner les clés à d' éventuelles relieurs en herbes.

J'ai créé un sujet séparé pour toute la discussion qui est animée par petercriss, et qui concerne la fabrication d'une nouvelle couverture pour l'intégrale Chick Bill.

Elle se trouve maintenant ici :

https://lectraymond.forumactif.com/t1393-le-making-of-d-une-integrale

Sérigraphie "Ric Hochet".

Quelle planche magnifique ! Nonobstant ou grâce à un gaufrier classique superbement revisité et exploité : trois contre-plongées (vignettes 2, 3 et 7), une grande case sublime (occupant approximativement la taille de six vignettes) avec la silhouette majestueuse du paquebot France et de son reflet dans l'onde, tous hublots éclairés. Et bien sûr grâce aux attitudes justes et élégantes (tenue de soirée de rigueur pour cette planche 40) et aux traits bien rendus des personnages que Tibet maîtrise parfaitement, à ce stade d'évolution de la série. Bien entendu, il faut tenir compte de la participation de Mittéi et rendre à César ce qui est à César puisque les superbes décors sont de ce dernier (Mittéi, pas César). La narration et le découpage de  Duchateau ne sont pas en reste, avec des dialogues qui entretiennent le suspense et le point d'orgue dans la dernière case avec un Bourdon stupéfait qui découvre le corps inanimé du professeur Hermelin, étendu sous le piano à queue de la salle de spectacle du navire.
Du cinoche sur papier !  De la BD pour gamins qu'on redécouvre avec émerveillement jusqu'à 77 ans. A condition d'avoir conservé un peu de son âme d'enfant.

Pour des tas de raisons, Rapt sur le France est mon Ric Hochet préféré.

N'hésite pas à nous les donner, ces multiples raisons, lorsque tu auras un moment et que tu y auras pu y réfléchir autant que nécessaire.

Je tarde un peu à répondre, désolé. Ce n'est pas que la question soit difficile, mais c'est simplement un manque de temps.  

Tout d'abord, il me semble que Rapt sur le France appartient à la meilleure époque de Ric Hochet. Au milieu des années 60, Tibet et Duchâteau essayaient de soigner les aspects réalistes de leurs histoires. Ils ne se contentaient pas d'un environnement caricatural et se documentaient à fond sur le cadre de l'aventure. Ils ont remarquablement fait ce travail avec le paquebot "France", qui nous est montré avec beaucoup de détails et d'exactitude. Cela donne un semblant de vérité à cette histoire  ... qui est au fond rocambolesque.

Ceci dit, même s'il est assez peu réaliste, le scénario est remarquablement construit. Le "méchant" est particulièrement réussi et le scénariste maintient un véritable suspense de bout en bout. A un certain moment, le lecteur ne sait vraiment plus où est la vérité (Hermelin est-il vraiment Hermelin ?  ).

Et puis, avouons-le, pendant ma jeunesse, j'étais fasciné par ces croisières qui symbolisaient une certaine forme de richesse. Elles me semblaient être un rêve inaccessible (je vivais dans un milieu modeste) et la lecture de cet album me permettrait de vivre par procuration la traversée de l'Atlantique. Je me sentais très proche du Commissaire Bourdon, qui savourait avec gourmandise chaque moment de la croisière, et je relisais avec avidité tous ces petites anecdotes qui me semblaient pleines de vérité.

Et puis, sur le plan graphique, il faut admettre que cet album correspond à une très bonne période. Les décors de Mitteï s'harmonisent à merveille avec les personnages dessinés par Tibet.

Et enfin, tout cela se passait pendant les années 60, une époque qui était encore pleine de rêve et d'optimisme. Je ne sais pas si cet album fascine encore la jeunesse d'aujourd'hui, mais à l'époque, il n'y avait pas beaucoup de BD qui atteignaient un tel niveau de précision graphique et de dynamisme. J'y voyais une sorte de perfection dans le genre policier, qui m'avait à l'époque un peu ébloui.

Et puis ... c'est un album que j'aime bien relire, et qui ne m'a jamais déçu.

Excellente argumentation, Raymond. Merci d'avoir pris le temps d'expliquer tout cela en détail, en allant chercher dans tes souvenirs des choses intimes qui permettent de bien comprendre ton ressenti.
Pour ma part, je reprendrais volontiers tes arguments à mon compte pour certains des premiers Ric Hochet, du temps de cette fameuse collaboration si réussie entre Tibet et Mittéï.
Des histoires rocambolesques certes (qu'est ce qui peut davantage séduire un gamin ?) mais écrites et dessinées avec passion et rigueur.
J'avais beaucoup aimé également la rencontre (un tantinet mélodramatique) entre Ric Hochet et son père (Alias Ric Hochet), album dont la couverture m'intriguait fortement et me fascinait, quand je passais devant la vitrine du libraire. Moi aussi, je venais d'un milieu modeste, et il fallait déployer des trésors de diplomatie, avoir les oreillons ou un bon bulletin scolaire pour espérer se faire offrir un album qui ne soit pas le dernier Tintin ou le dernier Astérix (Ma mère nous offrait à mon frère et moi systématiquement la nouveauté de ces deux classiques, ce qui n'était déjà pas si mal, par rapport à d'autres foyers).
Et finalement, vivre des histoires par procuration, ce n'est au fond pas tellement désagréable. Je n'aurais pas voulu être à la place de Ric Hochet dans "Face au Serpent" ou "Les Spectres de la nuit" ou de Tanguy et Laverdure dans "Canon Bleu" et "Cap Zéro".

Chick Bill / "Le monstre du lac".

"Les 3 A".

Quelqu'un aurait-il les 4 planches de "L'homme à la voiture bleue", une courte histoire de Ric Hochet ? Je serais curieux de les découvrir. Par avance merci

Je ne connais pas cette histoire.

Où est-elle parue ?

Salut Bruno !

Les voilà !