J'ai récupéré Adieu Aaricia ce matin et terminé sa lecture il y a un petit moment.
Et WOW !
Robin Recht a conçu un scénario original et surprenant, mais absolument cohérente et convaincant. Vraiment une belle réussite. Son interprétation ne s'abreuve pas aux origines de Thorgal mais crée quelque chose de nouveau, de légèrement désaxé (au sens propre, pas au figuré), mais qui suscite l'adhésion du lecteur. Comme le dit très bien un peu plus haut Patrice (je cite) : cela "crée une deuxième branche temporelle bien distincte de la première". On n'en sort pas avec l'impression que Recht est venu mettre le bazar dans le canon thorgalien. Et, comme Patrice (encore une fois
), je dirais qu'on espère vraiment une suite.
Le dessin est superbe, fidèle au style de Rosiński sans être dans l'imitation et sans que Recht ne renie sa personnalité pour autant. J'ai retrouvé dans ses découpages et sa mise en scène l'aspect dynamique (et sa maîtrise du sujet) qui m'avait plu dans son Conan. Le parallèle entre l'ouverture et la fin est également assez habilement mené (je n'élabore pas davantage pour éviter les spoilers).
Enfin, aucun regret d'avoir pris l'édition augmentée : le papier est de très belle qualité et les commentaires de Robin Recht sur son approche créative et ses partis-pris, très intéressants.
Ceci étant, je me répète, la couverture bleue est magnifique et lumineuse, et rend de façon extraordinaire au milieu des autres nouveautés en librairie.
Cet album est définitivement une réussite !
C'est, personnellement, comme cela que je l'ai interprété.
Et WOW !
Robin Recht a conçu un scénario original et surprenant, mais absolument cohérente et convaincant. Vraiment une belle réussite. Son interprétation ne s'abreuve pas aux origines de Thorgal mais crée quelque chose de nouveau, de légèrement désaxé (au sens propre, pas au figuré), mais qui suscite l'adhésion du lecteur. Comme le dit très bien un peu plus haut Patrice (je cite) : cela "crée une deuxième branche temporelle bien distincte de la première". On n'en sort pas avec l'impression que Recht est venu mettre le bazar dans le canon thorgalien. Et, comme Patrice (encore une fois

Le dessin est superbe, fidèle au style de Rosiński sans être dans l'imitation et sans que Recht ne renie sa personnalité pour autant. J'ai retrouvé dans ses découpages et sa mise en scène l'aspect dynamique (et sa maîtrise du sujet) qui m'avait plu dans son Conan. Le parallèle entre l'ouverture et la fin est également assez habilement mené (je n'élabore pas davantage pour éviter les spoilers).
Enfin, aucun regret d'avoir pris l'édition augmentée : le papier est de très belle qualité et les commentaires de Robin Recht sur son approche créative et ses partis-pris, très intéressants.
Ceci étant, je me répète, la couverture bleue est magnifique et lumineuse, et rend de façon extraordinaire au milieu des autres nouveautés en librairie.
Cet album est définitivement une réussite !
Patrice a écrit:Une question ouverte aux membres du forum : qui prononce la phrase dans la bulle verte de la page 93 ? Nidhogg ?
C'est, personnellement, comme cela que je l'ai interprété.