Je suis encore là pour quelques minutes, Damned...
Bien, mais :
- j'ai déjà dit (et sans le savoir, on peut le deviner) qu'il faut une grande quantité d'eau. Une fois épuisée la gourde, d'où vient l'eau ? D'une source trouvée sur place ? Ce serait miraculeux.
- Lefranc est au départ seul, et il doit transporter du matériel au total lourd (armes, eau, nourriture). La rencontre avec Brahim, on l'a compris, est "inattendue" (voilà l'événement miraculeux... trop beau pour être vrai). Pour tenir le coup pendant X jours, pour être en forme, ne pas avoir d'étourdissements et pouvoir en l'occurrence viser avec un fusil, pour faire face à des ennemis dangereux et décidés, il faut bien manger et bien boire. Donc, Lefranc avait prévu, à lui tout seul, de transporter tout ça. Tu dis qu'on voit à un moment trois valises au moins. Que contiennent-elles ? Tout le matériel : armes, etc. ? Ou seulement la nourriture et l'eau ? Si les trois valises contiennent uniquement de la nourriture et de l'eau, oui, il y a de quoi voir venir quelque temps (accessoirement, il faudrait voir si son motoplaneur pouvait transporter tout ça aussi).
- tu dis qu'au total la mission se déroule sur deux jours et une nuit. Tu peux l'affirmer une fois l'album refermé. Mais au départ, Lefranc avait-il prévu que ça ne durerait que deux jours et une nuit, et donc qu'il fallait juste la quantité d'eau et de nourriture nécessaire pour tenir deux jours et une nuit ? Il n'y a rien de plus aléatoire qu'une mission pareille, si loin, en milieu hostile, avec en face des terroristes armés, etc. ; espérer régler ce problème en deux jours et une nuit me paraît bien court... Certes, Lefranc est le héros et un surhomme, même il aurait dû prévoir - question de survie - beaucoup d'eau au cas où ça ne se passe pas comme prévu et où la mission dure bien plus longtemps. Imagine qu'un vent de sable vienne tout compromettre pendant plusieurs jours. Des vents de sable dans le désert, ça se voit et ça s'est vu dans de fameuses BD (Tintin...). Sans compter que le vent de sable risquerait de gripper ses armes, des grains de sable très fins se glissant partout, ce qui flanque tout par terre.
Cela dit, je répète qu'évidemment, ça dépend si on prend cette histoire pour documentée et étudiée dans les moindres détails pour être réaliste, ou si c'est une fiction abstraite où le héros se soustrait des contingences humaines et temporelles comme un ange tombé du ciel, une fiction faite de symboles simples - pour ne pas dire simplistes - qui se suffisent à eux-mêmes (= on voit que Lefranc a une grosse gourde = il a de l'eau = il ne mourra pas de soif, ne cherchons pas plus loin).
Bien, mais :
- j'ai déjà dit (et sans le savoir, on peut le deviner) qu'il faut une grande quantité d'eau. Une fois épuisée la gourde, d'où vient l'eau ? D'une source trouvée sur place ? Ce serait miraculeux.
- Lefranc est au départ seul, et il doit transporter du matériel au total lourd (armes, eau, nourriture). La rencontre avec Brahim, on l'a compris, est "inattendue" (voilà l'événement miraculeux... trop beau pour être vrai). Pour tenir le coup pendant X jours, pour être en forme, ne pas avoir d'étourdissements et pouvoir en l'occurrence viser avec un fusil, pour faire face à des ennemis dangereux et décidés, il faut bien manger et bien boire. Donc, Lefranc avait prévu, à lui tout seul, de transporter tout ça. Tu dis qu'on voit à un moment trois valises au moins. Que contiennent-elles ? Tout le matériel : armes, etc. ? Ou seulement la nourriture et l'eau ? Si les trois valises contiennent uniquement de la nourriture et de l'eau, oui, il y a de quoi voir venir quelque temps (accessoirement, il faudrait voir si son motoplaneur pouvait transporter tout ça aussi).
- tu dis qu'au total la mission se déroule sur deux jours et une nuit. Tu peux l'affirmer une fois l'album refermé. Mais au départ, Lefranc avait-il prévu que ça ne durerait que deux jours et une nuit, et donc qu'il fallait juste la quantité d'eau et de nourriture nécessaire pour tenir deux jours et une nuit ? Il n'y a rien de plus aléatoire qu'une mission pareille, si loin, en milieu hostile, avec en face des terroristes armés, etc. ; espérer régler ce problème en deux jours et une nuit me paraît bien court... Certes, Lefranc est le héros et un surhomme, même il aurait dû prévoir - question de survie - beaucoup d'eau au cas où ça ne se passe pas comme prévu et où la mission dure bien plus longtemps. Imagine qu'un vent de sable vienne tout compromettre pendant plusieurs jours. Des vents de sable dans le désert, ça se voit et ça s'est vu dans de fameuses BD (Tintin...). Sans compter que le vent de sable risquerait de gripper ses armes, des grains de sable très fins se glissant partout, ce qui flanque tout par terre.
Cela dit, je répète qu'évidemment, ça dépend si on prend cette histoire pour documentée et étudiée dans les moindres détails pour être réaliste, ou si c'est une fiction abstraite où le héros se soustrait des contingences humaines et temporelles comme un ange tombé du ciel, une fiction faite de symboles simples - pour ne pas dire simplistes - qui se suffisent à eux-mêmes (= on voit que Lefranc a une grosse gourde = il a de l'eau = il ne mourra pas de soif, ne cherchons pas plus loin).