Alix par Robin Reicht

Pour le journal Tintin

j'aime bien le style de Robin Recht qui sort d'un Thogal magistral.
Faudra voir ce que cela donne avec Alix.. Je suis intrigué ..

Moi aussi !
Ce n'est pas la première fois que le journal Tintin rend hommage à Alix. Du vivant de Martin, c'était Dupa et son Cubitus qui reprenait Alix
https://bdoubliees.com/seriesauteurs/series1/alixdupa.htm

Et pour Lefranc, c'était le dessinateur Ernst

ça, je ne le savais pas, merci pour ce lien.

merci

C'est en tout cas une entrée en matière audacieuse... Mais Recht a le talent et l'intelligence pour faire ça de façon pertinente et respectueuse, comme il l'a prouvé sur Conan et sur Thorgal.

Cette planche est magnifique et "se lit" même sans le contenu des phylactères.

Merci Stéphane, pour ce partage.

La version couleurs mise en ligne par l'auteur sur Facebook

En couleur, ça rend bien.
Je me demande qui est cette belle inconnue

Sinon, c'est étrange, hormis la dernière vignette tout en bas, les couleurs bleu baltique et violacé rappellent certaines atmosphères dans Thorgal

Clovis Sangrail a écrit:
C'est en tout cas une entrée en matière audacieuse... Mais Recht a le talent et l'intelligence pour faire ça de façon pertinente et respectueuse, comme il l'a prouvé sur Conan et sur Thorgal.

Cette planche est magnifique et "se lit" même sans le contenu des phylactères.

Merci Stéphane, pour ce partage.

Hey Clovis, dans Conan, c'était carrément érotique. J'avais bien aimé, mais...
C'est pour cela que je disais à Stephane qu'il fallait attendre de voir ce que cela donnerait avec Alix.
Robin Recht casse à tout le moins les codes, qu'il s'agisse de Conan tout comme dans Thorgal.

C'est certain qu'on sent plutôt l'influence de Rosinski que de Martin... comme pour Alix Senator d'ailleurs...

Tarmac a écrit:Hey Clovis, dans Conan, c'était carrément érotique. J'avais bien aimé, mais...
C'est pour cela que je disais à Stephane qu'il fallait attendre de voir ce que cela donnerait avec Alix.
Robin Recht casse à tout le moins les codes, qu'il s'agisse de Conan tout comme dans Thorgal.

Parfaitement d'accord sur le Conan de Recht.  Ça m'a d'ailleurs longtemps fait hésiter avant de l'acheter et de le rapporter à la maison.
Après, ce que je voulais dire c'est qu'il s'agit d'une interprétation de la nouvelle qui n'est pas gratuite ou racoleuse, mais cohérente et intéressante.

Beau dessin, toute en sensualité, mais qui, et cela peut paraitre contradictoire, reste pudique.

Une nouvelle image de la future histoire d'Alix dessinée par Robin Recht.
Mise à part la première vignette qui sonne juste, je ne sais quoi en penser.
Wait and see


Eléanore

Tarmac a écrit:En couleur, ça rend bien.
Je me demande qui est cette belle inconnue

On dirait que c'est Enak... à remarquer la présence de chats, dont on a déjà souligné les affinités avec le compagnon d'Alix...

tu trouves que la belle inconnue ressemble à Enak

en revanche, effectivement dans la première page, il y a bien un chat que je n'avais pas remarqué.

Je ne l'avais pas vu comme ça ! J'ai plutôt compris cette BD comme un pastiche, qui présentait un Alix un peu décadent et jouisseur, voir même comme un anti-héros.

Bon, chacun peut avoir sa propre vision d'Alix, mais à mon avis le personnage authentique est d'abord un reflet de la personnalité de Jacques Martin. Alix est donc un héros pétri de contradictions, à la fois passionné et rationnel, sensible et sévère, un peu naïf et épris de justice, bagarreur et recherchant pourtant la paix.

Je suis aussi d'accord avec Tarmac , même si ce que tu écris Raymond correspond aussi à Alix .
Je trouve que ce récit est une sorte de  transition de l'Alix classique qui nous amènera, les années passant, à Alix Senator.
Cette scène ( enfin, l'état d'Alix et César serait remplacer par Auguste)pourrait se trouver dans Alix Senator...et on trouverait ça normal !

Raymond a écrit:Je ne l'avais pas vu comme ça ! J'ai plutôt compris cette BD comme un pastiche, qui présentait un Alix un peu décadent et jouisseur, voir même comme un anti-héros.

Bon, chacun peut avoir sa propre vision d'Alix, mais à mon avis le personnage authentique est d'abord un reflet de la personnalité de Jacques Martin. Alix est donc un héros pétri de contradictions, à la fois passionné et rationnel, sensible et sévère, un peu naïf et épris de justice, bagarreur et recherchant pourtant la paix.  

cela, je ne le réfute pas, Raymond, c'est d'ailleurs la personnalité et le caractère intrinsèque d'Alix dans la série classique.

Dans ce pastiche vu par Robin Recht, Alix se montre hédoniste sur la forme mais sur le fond, je le trouve à tout le moins blasé et fatigué par les missions diplomatiques et plénipotentiaires césariennes incessantes et nous ne sommes pas habitués à la voir sous ces traits.

Mouais ... comme l'écrit Stéphane, ce serait une synthèse entre le personnage de Jacques Martin et celui de Valérie Mangin, une vision d'Alix parvenu à la moitié de son parcours.

C'est une idée intelligente !  

Recht a cassé les codes et les standards auxquels nous sommes habitués, il l'avait fait du reste avec Thorgal, et c'est cela qui est intéressant au demeurant avec un personnage inédit, un peu aux antipodes de notre héros, tant que cela reste dans la norme acceptable, il va de soi.

A mon modeste avis, le point faible de cette histoire tient au rôle de César. Que veut-il ? Alix se rendait chez lui et il mandate une "agente" pour séduire notre héros et le convaincre de se poser. Est-ce que César aurait voulu protéger Alux malgré lui de l'épuisement ?
Ce n'est pas clair.

Eléanore

César apparaît également sous un trait inhabituel, il va au renseignement en envoyant sa servante, ce qui n'est pas très clair effectivement à l'égard de son ami qui est son allié politique.

Cela dit, César qui est un stratège, utilise tous les moyens y compris sa servante pour acquérir le renseignement.

J'ai la même interprétation que Tarmac : un Alix épuisé qui contemple, un moment, une porte de sortie à cette vie d'aventures... On le sent las et égaré, isolé au milieu de l'urbs bouillonnante, cherchant un moment d'oubli, plutôt que véritablement converti à une forme d'hédonisme charnel. Post coitum animal triste. Mais chez l'Alix de Recht, l'ante coitum semble l'être tout autant. Et finalement la chair n'a rien résolu, notre héros est reparti vers son destin de héros, qui est de s'héroïser, si vous me passez cette médiocre parodie de la fameuse citation de Chirac    ("Un chef c'est fait pour cheffer").

En revanche, quelle était la mission exacte de la servante de César ? Comme Éléanore, je ne trouve pas cela très clair. Tester Alix ? Le surveiller ? Le canaliser ?...