Raymond a écrit:Je crois tout simplement qu'il est difficile de remplacer Goscinny, un scénariste d'une inventivité et d'un humour exceptionnel. Ce n'est pas donc étonnant que les scénarios ne soient plus à la même hauteur.
Tout à fait, Raymond. Je laisserai sa chance à Fabcaro, je veux dire en feuilletant Le Lys Blanc avant achat (??).
Le documentaire Uderzo, sur le divan d'Astérix est diffusé ce soir à 23h sur Canal+ (mais je ne suis pas abonné), juste après le film L'Empire du Milieu à 21h 10. Mon mag, TV Câble Satellite, trouve que le film "déçoit et manque de panache" mais complimente le documentaire pour "la ribambelle de témoins, auteurs de BD".
Benoît Cachin le commente, je cite :
"Alors là, le coup de matraque que j'ai reçu, ça a été épouvantable. Le ciel m'est vraiment tombé sur la tête. Les médias disaient : René Goscinny, le père d'Astérix, est mort. Astérix est mort. Voilà comment débute cet hommage au dessinateur d'Astérix, Albert Uderzo, qui évoque ainsi dans un document d'archives le décès de son acolyte scénariste le 5 novembre 1977. Le jour de l'enterrement de ce dernier, l'éditeur Georges Dargaud enfonce le clou en déclarant : "Goscinny est mort, Astérix est mort". Furieux, Uderzo refuse de fournir les sept dernières planches du dernier album signé avec son complice, Astérix chez les Belges.
Benoît Cachin indique ensuite "deux ans de déprime et de lutte avec Dargaud" avant parution de l'album en 1979, puis la création par Uderzo en 1980 de sa propre maison d'édition, les Editions Albert René où il se fait scénariste, tout en affichant des couvertures signée "Goscinny / Uderzo". Dix albums, avant de passer la main à Ferri et Conrad, puis Fabcaro et Conrad.
Vu ainsi, le décès de Goscinny semble surtout pour Uderzo celui de la poule aux oeufs d'or... On espère que le documentaire laisse place aussi à son chagrin d'ami proche. Evidemment, on peut comprendre qu'Uderzo devait payer ses factures et celles de sa famille.
Cependant personnellement je suis contre l'utilisation commerciale du nom d'un auteur décédé, exactement comme dans le cas du faux "Peyo" auteur des Schtroumpfs actuels. Du moins L'Iris Blanc ne ment pas sur ses créateurs.