WIKIPEDIA :
Henry Joseph Darger, Jr., né le 12 avril 1892 à Chicago et mort le 13 avril 1973 dans la même ville, est un écrivain et peintre américain.
Sa principale œuvre, composée tout au long de sa vie de solitude, est un récit épique illustré de 15 143 pages appelé The Story of the Vivian Girls, in What is known as the Realms of the Unreal, of the Glandeco-Angelinnian War Storm, Caused by the Child Slave Rebellion. Il y raconte la violente guerre entre les Angéliques et les Hormonaux. Plus de 300 compositions (aquarelle, dessins, collages) l'accompagnent et le complètent, donnant naissance à une œuvre graphique unique et originale, proche de l'art brut ou de l'art outsider.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Henry_Darger
Son œuvre raconte les aventures des filles de Robert Viviam, les sept princesses du royaume Abbieannia. Celles-ci sont en proie aux attaques répétées et violentes du diabolique John Manley. À la tête du domaine de Glandelia, il menace de réduire en esclavage tous les enfants d'Abbienne. Les sept sœurs sont à la tête d'une rébellion acharnée, aidées par leurs légions de fillettes prêtes à en découdre. Parmi ces vaillantes petites filles, le lecteur retrouve de géantes créatures aux ailes de papillons, les blengins. Leur corps couverts d'écailles se terminent en queues pointues. Le reste du bataillon se compose de jeunes filles prépubères, souvent nues et pourvues d'organes génitaux masculins. Nombre d'entre elles sont sacrifiées à la barbarie des hommes en uniformes de Manley. Elles sont souvent éviscérées, étranglées ou pendues. Toutes ces aventures se déroulent sur une vaste planète autour de laquelle gravite la Terre, à la façon d'une lune. Elle est peuplée de chrétiens, la plupart catholiques.
Ses capacités de dessinateur étant limitées, Darger s'inspire des comics américains (Miss Muffet, Donald Duck ou Little Annie Rooney) et les copie. Il les découpe, les fait agrandir et démultiplier au rayon photographie du bazar local. Une fois muni d'une infinité de formats, il les décalque pour former des compositions souvent très complexes, pourvues de nombreux plans. Il montre ensuite l'étendue de son talent de coloriste. Il manie aisément les contrastes, sachant rehausser des palettes de tons fades, à certains endroits, par des couleurs éclatantes, des rouges sang ou des jaunes vifs.
Raymond a l'opportunité d'aller voir une partie des originaux :
L’œuvre de Henry Darger est répartie entre différents musées, majoritairement nord-américains, notamment l'American Folk Art Museum et le MoMA de New York, l'Institut d'art de Chicago, ainsi que le LaM de Villeneuve-d'Ascq et la Collection de l'art brut de Lausanne.
À la suite d’un don exceptionnel de la succession de l’artiste, 45 œuvres de Henry Darger ont rejoint la collection du Musée d’art moderne de la ville de Paris en 2012 et 2013 .
Pour en savoir plus quand on pratique l'anglais :
En
français , son autobiographie (abrégée ; l'original fait plus de 5 000 pages ! )
Henry Joseph Darger, Jr., né le 12 avril 1892 à Chicago et mort le 13 avril 1973 dans la même ville, est un écrivain et peintre américain.
Sa principale œuvre, composée tout au long de sa vie de solitude, est un récit épique illustré de 15 143 pages appelé The Story of the Vivian Girls, in What is known as the Realms of the Unreal, of the Glandeco-Angelinnian War Storm, Caused by the Child Slave Rebellion. Il y raconte la violente guerre entre les Angéliques et les Hormonaux. Plus de 300 compositions (aquarelle, dessins, collages) l'accompagnent et le complètent, donnant naissance à une œuvre graphique unique et originale, proche de l'art brut ou de l'art outsider.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Henry_Darger
Son œuvre raconte les aventures des filles de Robert Viviam, les sept princesses du royaume Abbieannia. Celles-ci sont en proie aux attaques répétées et violentes du diabolique John Manley. À la tête du domaine de Glandelia, il menace de réduire en esclavage tous les enfants d'Abbienne. Les sept sœurs sont à la tête d'une rébellion acharnée, aidées par leurs légions de fillettes prêtes à en découdre. Parmi ces vaillantes petites filles, le lecteur retrouve de géantes créatures aux ailes de papillons, les blengins. Leur corps couverts d'écailles se terminent en queues pointues. Le reste du bataillon se compose de jeunes filles prépubères, souvent nues et pourvues d'organes génitaux masculins. Nombre d'entre elles sont sacrifiées à la barbarie des hommes en uniformes de Manley. Elles sont souvent éviscérées, étranglées ou pendues. Toutes ces aventures se déroulent sur une vaste planète autour de laquelle gravite la Terre, à la façon d'une lune. Elle est peuplée de chrétiens, la plupart catholiques.
Ses capacités de dessinateur étant limitées, Darger s'inspire des comics américains (Miss Muffet, Donald Duck ou Little Annie Rooney) et les copie. Il les découpe, les fait agrandir et démultiplier au rayon photographie du bazar local. Une fois muni d'une infinité de formats, il les décalque pour former des compositions souvent très complexes, pourvues de nombreux plans. Il montre ensuite l'étendue de son talent de coloriste. Il manie aisément les contrastes, sachant rehausser des palettes de tons fades, à certains endroits, par des couleurs éclatantes, des rouges sang ou des jaunes vifs.
Raymond a l'opportunité d'aller voir une partie des originaux :
L’œuvre de Henry Darger est répartie entre différents musées, majoritairement nord-américains, notamment l'American Folk Art Museum et le MoMA de New York, l'Institut d'art de Chicago, ainsi que le LaM de Villeneuve-d'Ascq et la Collection de l'art brut de Lausanne.
À la suite d’un don exceptionnel de la succession de l’artiste, 45 œuvres de Henry Darger ont rejoint la collection du Musée d’art moderne de la ville de Paris en 2012 et 2013 .
Pour en savoir plus quand on pratique l'anglais :
En
français , son autobiographie (abrégée ; l'original fait plus de 5 000 pages ! )