jfty a écrit:Don acte, les amis,,je le répète, ce n'est pas mon Alix, je suis, sans doutes, devenu un vieux c.., je n'adhère pas à cette saga et obtus comme je le suis, je ne changerais pas d'avis.
Je ré-itère mes félicitations pour les auteurs. Offrez moi donc cette liberté de ne plus commenter cette série annexe. C'est mon choix
Non, tu n'a rien d'un vieux c.... ! Tu as bien le droit de ne pas adhérer à la sombre orientation d'Alix Senator. Je précise d'ailleurs que la réponse que je donnais ci-dessus à ta comparaison avec Murena était évidemment un clin d'oeil humoristique par pur jeu et ne contenait aucun reproche même caché ! D'ailleurs je suis moi-même ce que j'ai appelé par plaisanterie un "sectateur" de Murena, série que je trouve somptueuse en tout point.
Je comprends que tu puisses aimer Murena qui se situe d'emblée dans un registre terrible, et te sentir gêné devant Alix Senator où tu ne retrouves plus l'esprit que tu as aimé dans l'Alix initial dans la mesure où la dramaturgie imaginée par Valérie Mangin et Thierry Démarez constitue forcément un choc violent pour le lecteur et peut perturber son attachement aux personnages qu'il a aimé depuis longtemps.
Dans le cas de Murena, la sombre théâtralité de la série ne contredit pas un passé beaucoup plus lumineux de son devenir (et c'est sans doute pour cela que tu peux la lire sans embarras), comme pour Alix. Alix Senator de ce point de vue crée un contraste proche de l'arrachement. Certains le vivent comme un stimulant, d'autres avec malaise, les deux réactions sont légitimes.
Pour ma part, l'évolution des épisodes me fait souvent trembler et je regrette parfois la part d'innocence perdue, tout en trouvant que nos deux auteurs ont réussi quelque chose d'exceptionnel, qui m'impressionne comme une sorte de version alixienne du crépuscule des dieux, servie par un art visuel d'une puissance et d'une beauté étonnantes. Tout en ayant toujours un pincement au coeur qui me fait parfaitement comprendre ta position.