Il y a eu des articles très féroces sur cet aspect de l'oeuvre de Chott, qui copiait sans hésitation les vignettes des grands classiques américains comme Hal Foster ou Burne Hogarth. Je me souviens de quelques exemples où l'imitation est encore plus évidente.
Certains critiques traditionnels (comme Couperie, Filippini ou Sadoul) le considèrent comme un vulgaire plagiaire, et ils ont complètement passé sous silence ses publications dans leurs histoires de la BD. Il en a résulté un silence exagéré autour de son oeuvre. Pour prendre un exemple, dans son histoire de la BD française des années 50, Filippini ne mentionne même pas les éditions Chott (qui avaient pourtant une abondante production).
On peut à cet égard remercier Bédésup, qui est allé à contre-courant de cette tendance et qui a publié des numéros spéciaux consacrés à Chott et à Fantax.