Eddy Paape

Merci, Bruno, pour ces deux belles pages.
Paape signait-il ces dessins Jo Legay ? Et qui était l'auteur des textes ?

Malgré un mode de narration bien différent, il serait intéressant de comparer les péripéties de cette aventure avec celles de la BD d'Octave Joly et Victor Hubinon, parue en deux volumes chez Dupuis quelques années auparavant. Sachant que Paape a souvent dépanné Hubinon lorsque ce dernier était débordé voire souffrant.

Le scénariste de ce récit est Jacques Destour, qui a collaboré à Pilote pendant quelque temps.
Avant les deux planches que Bruno a présentées, et qui sont publiées dans Pilote n°139, il y a une page de présentation du sujet, avec la biographie complète (mais résumée) de Livingstone.
Le nom d'auteur Eddy Paape est indiqué aussi dans cette page de présentation, et pour une fois, Paape n'a pas signé Jo Legay.

Merci pour ces précisions. Le nom de Jacques Destour ne m'est pas familier.
En faisant référence au numéro 139, j'ai également la réponse à une question que je n'avais pas formulée, concernant la date de publication de ce récit.

Fildefer a écrit:Merci pour ces précisions. Le nom de Jacques Destour ne m'est pas familier.

Son prénom est encore moins familier, j'avais eu du mal à le trouver, autrefois... Et c'est parce que je l'ai trouvé tout seul comme un grand et que je l'ai communiqué à Gilles Ratier que ce dernier a pu lui aussi donner ce prénom je crois dans ses chroniques sur BD Zoom.

Fildefer a écrit:En faisant référence au numéro 139, j'ai également la réponse à une question que je n'avais pas formulée, concernant la date de publication de ce récit.

J'avais failli donner la date dans mon précédent post, et puis, j'ai zappé...

Et hop...

Et d'autres belles pages parues dans Pilote N°326 du 20/01/66 (par contre, je ne sais pas qui a écrit les textes de ce Pilotorama ?) :

Eddy Paape a vraiment laissé beaucoup de travaux qui restent méconnus.

bruno a écrit:Et d'autres belles pages parues dans Pilote N°326 du 20/01/66 (par contre, je ne sais pas qui a écrit les textes de ce Pilotorama ?)

C'est Jean-Michel Charlier qui "chapeautait" les Pilotoramas ainsi que les récits authentiques avec textes sous les images (ici, on a la combinaison des deux puisque, dans ce dossier sur le Nil, il y a aussi un Pilotorama - Bruno ne l'a pas montré).
Il est arrivé à JMC d'en rédiger les textes ; quand il les rédigeait, parfois son nom était noté, parfois non. Là, je ne reconnais pas son style. En outre, ce dossier sur le Nil date de 1966, Charlier était bien trop occupé pour s'occuper des textes des récits authentiques (il l'a fait, mais surtout dans les débuts de Pilote). Comme ce dossier sur le Nil est central et combiné avec un Pilotorama, et comme le Pilotorama est fait par Henri Dimpre, possible que ce soit ce dernier qui ait rédigé les textes illustrés par Paape.

Curiosité : un titre encore incomplet, bien que l'on y aperçoive néanmoins l'esquisse du mot Terengo

Nul n'ignore qu'Eddy Paape réalisa un nombre conséquent d"Histoires vraies de l'Oncle Paul" (renommées par la suite "Les belles histoires de l'Oncle Paul").

Toujours dans Pilote (N°215 de décembre 63)... Paape émaillait les pages de petits dessins variés...



Mais également...

Dessins qui, aujourd'hui, sont pour la plupart méconnus.

Il a même repris Barbe Rouge de façon humoristique (N°214)...

La foulée de triple-pattes est terrible ! Paape était en avance sur son temps puisqu'aujourd'hui, avec certaines prothèses, des humains amputés des deux jambes battent des records de vitesse en compétition de course à pied.

Eddy Paape était vraiment très bon, comme dessinateur humoristique. Ces dessins de Barbe Rouge en attestent, ainsi que la mini-série qu'il dessina pour Record, avec Hubinon au scénario.

Ces dessins pourraient constituer des bonus intéressants pour l'intégrale de Barbe Rouge, mais je ne suis pas certain que ce soit le cas.

Je serais curieux de voir le descriptif de cette planche dans le catalogue du commissaire priseur. Comment qualifie-t-il les traces d'humidité qui altèrent le texte des bulles ?
On peut supposer que Paape n'utilisait pas d'encre de chine pour le lettrage mais une encre ordinaire ? C'est dommage.
Sinon, je la trouve très chouette, cette planche. Datée, certes, mais dynamique. La mise en couleurs de la dernière vignette et de celle juste au dessus (8ème case) est particulièrement réussie. C'est le résultat d'un travail consciencieux et appliqué.

Pour les traces, ne serait-ce pas plutôt des reliquats de colle qui servait à fixer les textes en néerlandais ?

Ce sont effectivement des traces de colle. Quant aux couleurs, il ne s'agit pas de la mise en couleur originale mais d'essais qu'on confiait à des apprentis chromistes avant de se débarrasser des planches. elle-ci en a réchappé !

Merci de votre éclairage. Est-ce ainsi que les commissaires priseurs décrivent la patine de cette planche ? J'aimerais bien connaître l'estimation préalable d'une telle planche par les experts de la maison de vente.

Un animal bien étrange et inquiétant.

Un crayonné de Marc Dacier.

Etonnant retour à un visage juvénile, alors que dans sa dernière aventure, Marc Dacier avait pris l'aspect d'un homme trentenaire.

Marque-page.

Ma petite "collection" de marques pages originaux (ceux-ci en N&B) que Paape avait l'habitude de réaliser à la fin de sa vie...