Lefranc, Alix, Jhen ... et les autres
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Lefranc 35 Bombes H sur Almeria

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Roger Seiter
eleanore-clo
marbou
Michel Jacquemart
Patrice
bruno
Clovis Sangrail
dakota68
stephane
JYB
Raymond
15 participants

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jfty

jfty
vieux sage
vieux sage

Sous son air discret, il est un excellent scénariste 👍

Roger Seiter

Roger Seiter
martinophile distingué
martinophile distingué

Vous êtes trop bons. Plus sérieusement, je ne crois pas que Martin ait souhaité une suite au Repaire du Loup qui est un récit soigneusement construit. En tout cas, ce serait assez prétentieux de prolonger ce récit. Martin a laissé des pistes pour une suite de l'Apocalypse. Mais le comité Martin ne souhaite pas donner suite à ces pitchs. Le projet dont je parlais plus haut est un huis clos très tendu dans un village perdu des Pyrénées. Un récit pour une fois beaucoup plus intimiste et qui se passe en France. Je pense que c'est un projet qui aurait plu à Jacques. Vous en saurez plus quand ce sera définitivement validé. En attendant, dans le prochain Lefranc, vous allez faire un tour en Indonésie avec des plages de sable fin, des palmiers et des crabes des cocotiers Very Happy Mais ce ne seront pas de vacances de tout repos pour notre journaliste qui a décidément le chic de mettre le nez là où il ne faut pas ...

Emil Dewantara aime ce message

Tarmac

Tarmac
vieux sage
vieux sage

Suite à "Bombes H sur Almeria", On reste donc en 1963 avec la décolonisation des Indes orientales hollandaises Question bedo

eleanore-clo

eleanore-clo
vieux sage
vieux sage

L'indépendance est en 1949...

Eléanore

Tarmac

Tarmac
vieux sage
vieux sage

Oui, pardon, je parlais de la fin de la décolonisation..

Tarmac

Tarmac
vieux sage
vieux sage

Une Exposition-vente Lefranc a lieu à la librairie "Bulles en tête", 235, rue de Vaugirard, Paris 15ème, du
13 au 28 avril 2024 avec 35 planches de l'album "Bombes H sur Almeria" et "Scandale Arès":

Arrow http://regric.canalblog.com/2024/04/exposition-vente-lefranc.html
Lefranc 35 Bombes H sur Almeria - Page 7 Image_13

stephane

stephane
vieux sage
vieux sage

Sur Alix mag' Facebook, toutes les photos de l'Expo , prises par Marc Jailloux
https://www.facebook.com/100063698737130/posts/pfbid02v8Nork1Bzr9TNEoWytLGYnzAjcsseKTPJD3bTLxRsZWEdz1G6Pwzi3JMf3ESTLdql/?app=fbl

http://alixmag.canalblog.com/

Tarmac

Tarmac
vieux sage
vieux sage

Histoire d'une couverture: "Bombes H sur Almeria":
Arrow http://regric.canalblog.com/2024/04/histoire-d-une-couverture-bombes-h-sur-almeria.html

Lefranc 35 Bombes H sur Almeria - Page 7 Image_14

stephane

stephane
vieux sage
vieux sage

Comme je le disais à Régric, j'aurais préféré cette maquette...Dommage!

http://alixmag.canalblog.com/

Tarmac

Tarmac
vieux sage
vieux sage

Disons que cette maquette faisait la synthèse entre la couverture classique et celle de canal BD;
Je suis de ton avis, ' A posteriori' elle aurait bien rendu.

Clovis Sangrail

Clovis Sangrail
bédéphile pointu
bédéphile pointu

Roger Seiter a écrit:Alors, pour être tout à fait exact, il s'agira d'un huis-clos qui se passe en montagne, mais l'histoire n'a aucun rapport avec le Repaire du Loup Very Happy

Bonne nouvelle, car comme le dit bien Jfty, les suites sont de vrais "casse-g..." (surtout quand il s'agit d'histoires assez marquantes à l'origine).

Roger Seiter a écrit:Vous êtes trop bons. Plus sérieusement, je ne crois pas que Martin ait souhaité une suite au Repaire du Loup qui est un récit soigneusement construit. En tout cas, ce serait assez prétentieux de prolonger ce récit. Martin a laissé des pistes pour une suite de l'Apocalypse. Mais le comité Martin ne souhaite pas donner suite à ces pitchs. Le projet dont je parlais plus haut est un huis clos très tendu dans un village perdu des Pyrénées. Un récit pour une fois beaucoup plus intimiste et qui se passe en France. Je pense que c'est un projet qui aurait plu à Jacques. Vous en saurez plus quand ce sera définitivement validé. En attendant, dans le prochain Lefranc, vous allez faire un tour en Indonésie avec des plages de sable fin, des palmiers et des crabes des cocotiers Very Happy Mais ce ne seront pas de vacances de tout repos pour notre journaliste qui a décidément le chic de mettre le nez là où il ne faut pas ...

En tout cas ce changement d'ambiance après des derniers albums de Lefranc plutôt "historiques/politiques" (de votre côté, Roger Seiter) ou "policiers/espionnage" (du côté du regretté Fr. Corteggiani) attise la curiosité. pouce

stephane

stephane
vieux sage
vieux sage

C'est vrai que depuis une dizaine d'années, la qualité des aventures de Lefranc est d'un niveau supérieur à Alix . Ceci est certainement dû à la stabilité des équipes d'auteurs.

http://alixmag.canalblog.com/

Tarmac

Tarmac
vieux sage
vieux sage

la stabilité et la qualité des équipes en place est un facteur explicatif, mais il y a eu également par ailleurs des choix artistiques, scénaristiques du comité Martin avec David B sur Alix et partant un intermède discutable de 4, 5 ans qui peut justifier ce décalage Exclamation

stephane

stephane
vieux sage
vieux sage

D'où mon propos.

http://alixmag.canalblog.com/

Tarmac

Tarmac
vieux sage
vieux sage

certes, mais je le vois moins tant comme une question de stabilité ou même de qualité que de choix artistiques et lignes éditoriales opérés sur Alix avec au final un Alix sur deux épisodes sinon méconnaissable du moins éloigné des attentes des lecteurs.
Reste que des 'Britannia' 'Helvètes' 'Bouclier d'Achille' 'L'or de Saturne' et même 'L'oeil du Minotor' toute comparaison gardée tiennent largement la dragée avec les Lefranc de ces 10 dernières années

Roger Seiter

Roger Seiter
martinophile distingué
martinophile distingué

Contrairement à ce qu'on pourrait penser, les univers et les personnages de Jacques Martin sont complexes. Je pense que certains repreneurs ne l'ont pas toujours compris et ont proposé des histoires trop simples, voire parfois caricaturales. Dans un album de Martin, il y a toujours un thème, un sujet, une intention. Même s'il était publié dans Tintin, Martin n'a jamais écrit pour les enfants ou les ados. Ses récits sont souvent graves et profonds. Il y aborde parfois la noirceur de l'âme humaine. Il y parle du bien, du mal, de la complexité de l'humanité. Ce ne sont pas que des "aventurettes" pour gamins où, au miracle, à la fin, le gentil triomphe du méchant. Des personnages comme Borg, Gilles de Rais ou même Arbacès sont souvent déroutants. Tout comme Alix et Jhen. Je pense qu'avant de reprendre des séries comme Lefranc, Alix ou Jhen, il faut avant tout relire et comprendre l'oeuvre de Martin. Ça n'a pas toujours été fait ...

stephane

stephane
vieux sage
vieux sage

C'est le moins que l'on puisse dire!
Je pense que chaque auteur qui reprend l'oeuvre de Martin devrait lire, étudier , s'imprégner de L'apocalypse...et de toute l'oeuvre.
Lefranc n'est pas Ric Hochet!

http://alixmag.canalblog.com/

Roger Seiter

Roger Seiter
martinophile distingué
martinophile distingué

Après, il y a aussi parfois une certaine désinvolture chez les scénaristes. Il y en a un qui a réussi à écrire une aventure d'Alix et Enak qui se passe en - 56 av. J.-C. (d'après les évènements historiques annoncés qui sont très précis) alors que chez Martin, la première apparition d'Alix est datée de -53 av. J.-C. (et qu'Enak n'existe pas encore à cette époque). Lefranc 35 Bombes H sur Almeria - Page 7 1f600

Tarmac

Tarmac
vieux sage
vieux sage

stephane a écrit:C'est le moins que l'on puisse dire!
Je pense que chaque auteur qui reprend l'oeuvre de Martin devrait lire, étudier , s'imprégner de L'apocalypse...et de toute l'oeuvre.
Lefranc n'est pas Ric Hochet!

C'est même un devoir intellectuel et moral, Stephane, un préalable requis sans lequel il y a un risque latent de ratage et même de décalage avec l'univers, les représentations et les standards jalonnés par le grand maître tout au long de son oeuvre; 'Veni Vidi Vici' en a été une illustration, même si les auteurs étaient empreints de bonne volonté.

Roger Seiter a écrit:Après, il y a aussi parfois une certaine désinvolture chez les scénaristes. Il y en a un qui a réussi à écrire une aventure d'Alix et Enak qui se passe en - 56 av. J.-C. (d'après les évènements historiques annoncés qui sont très précis) alors que chez Martin, la première apparition d'Alix est datée de -53 av. J.-C. (et qu'Enak n'existe pas encore à cette époque).

Sur cette aventure, il y a eu également une confusion regrettable entre la civitas des Vénètes, leur aristocratie avait d'ailleurs été passée au file du glaive romain à l'issue de la bataille navale et celle des Osismes dans laquelle Alix se retrouve pris en otage. Là, ça en devient même gênant pour les connaisseurs du 'De bello Gallico'

Draculea

Draculea
vieux sage
vieux sage

Je n'avais pas encore lu cette aventure espagnole et viens enfin de le faire cette après-midi. Un magnifique prologue hivernal à Paris, dans l'appartement de Lefranc, puis à la page suivante nous voici en route vers l'Andalousie. Un habile contrepoint entre aventure familiale et mission aérienne américaine est bientôt tressé pour rapidement aboutir au pion de jonction de ces deux trames, point évidemment explosif !

La question des explosifs est au centre de cette aventure qui nous parle d'une époque qui l'était hautement dans le double contexte de la guerre froide et celui de l'Espagne franquiste solidement implantée, mais où les haines demeurent et sont prêtes à éclater de nouveau. Des comptes cherchent à se régler, des bombes à retardement de l'histoire récente entrent en activité, des retours de mémoire et de rivalités s'emballent. On comprend ainsi que la bombe H est un emblème de l'âme humaine aussi dangereuse et prête à exprimer ses funestes aptitudes au mal et à la destruction - après tout la bombe n'est qu'une des plus terribles matérialisations contemporaines de notre noirceur fondamentale.

Tout ceci s'expose ans didactisme dans un récit passionnant permettant de faire apparaître de beaux personnages au premier rang desquels on compte bien sûr Inès et Soledad. L'apparition de notre ami Stéphane en docteur Campos m'a d'autant plus amusé qu'un des collègues et amis porte son prénom réel et le patronyme espagnol du docteur, le "s" final en moins ! Je vais d'urgence lui recommander la lecture de cet album. J'ai aimé enfin le lien intelligemment tissé entre cette aventure et Cuba Libre.

Le dessin d'une élégante précision et la mise en couleurs, chaude et souple, sont un bonheur. Je me suis plu à examiner dans chaque planche quantité de détails, notamment dans les intérieurs : livres, tables de chevet, verres, etc, dès la scène inaugurale dans l'appartement de Lefranc où son chat est présent, d'une façon très raffinée (une fois en totalité, une autre par une superbe ellipse), comme le sera plus tard celui d'Inès.

La présence de la mer autant que des paysages d'Andalousie donne à tout l'album une sorte d'unité de ton, comme si l'élément marin était la basse profonde de l'histoire, son médium dont la substance dialogue avec celle du ciel où a lieu l'accident. La beauté de son évocation presque à chaque page, malgré l'atmosphère étouffante de cette course contre la montre dans un pays lui-même étouffé par son régime, ouvre sans cesse de grands élans de pure liberté visuelle. On sent constamment le souffle du vent, la vivacité de l'air, la profondeur de l'espace.

Bref, j'ai pris beaucoup de plaisir à la lecture de ce récit déployé à partir d'un fait historique dont je n'avais jamais entendu parler auparavant : cela sert aussi à cela la bande dessinée, à parfaire ses connaissances et combler ses lacunes !

Merci aux auteurs qui une fois encore nous offrent un fort remarquable Lefranc qui s'inscrira durablement dans l'histoire de la série. Very Happy

Ps : Je ne sais si c'est moi qui délire, mais le voyageur en tenue bédouine de la scène finale à Orly m'a vaguement évoqué un personnage vu dans Tintin, soit Tintin au pays de l'or noir, soit Coke en Stock.

eleanore-clo aime ce message

http://www.marchenriarfeux.net

Emil Dewantara


débutant
débutant

Roger Seiter a écrit: En attendant, dans le prochain Lefranc, vous allez faire un tour en Indonésie avec des plages de sable fin, des palmiers et des crabes des cocotiers Very Happy Mais ce ne seront pas de vacances de tout repos pour notre journaliste qui a décidément le chic de mettre le nez là où il ne faut pas ...

une nouvelle passionnante pour nous, indonésiens bounce

Draculea

Draculea
vieux sage
vieux sage

Le Figaro consacre un article élogieux à Bombes H sur Almeria :

La nouvelle aventure du journaliste créé par Jacques Martin met en scène un épisode ahurissant de l’histoire hispanique, l’accident de Palomares. Le dessinateur Régric, qui vit à Valence, décrypte une planche de ce formidable 35e album.

Il fait partie de ces inoxydables grands héros de l’âge d’or de la BD franco-belge qui poursuivent leurs aventures encore aujourd’hui. Guy Lefranc demeure envers et contre tout un intrépide journaliste imaginé par le créateur d'Alix, Jacques Martin (1921-2010), dans les colonnes du Journal de Tintin, en 1952. Avec des albums tels que La Grande Menace , L'Ouragan de feu ou Le mystère Borg, ce héros redresseur de torts, qui écrit des articles contrairement àTintin, passe son temps à vivre de palpitantes aventures au parfum nostalgique situées dans les années 50-60 au plus fort de la Guerre froide.
Le 35e tome des aventures de Lefranc, Bombes H sur Almeria, n’échappe pas à la règle. L’intrigue située au printemps 1963, met en scène notre vaillant reporter aux prises avec un vieux mystère familial: la disparition de son oncle Antoine Lefranc durant la guerre civile espagnole. Lefranc part enquêter dans la province d’Almeria où il fait la connaissance de la femme de son oncle et de sa fille.
À peine arrivé, il est confronté à un drame terrifiant. Deux avions militaires américains sont entrés en collision et ont explosé en vol. Des tonnes de débris sont tombées sur le sol. Parmi ceux-ci, quatre bombes H... En quelques heures, la région est plongée dans l’angoisse d’une catastrophe nucléaire.
Régric (de son vrai nom Frédéric Legrain), le dessinateur qui a repris la saga Lefranc depuis 2003 sous les auspices bienveillants du «maître», s’est particulièrement amusé sur ce nouvel album. «Comme j’habite à Valence en Espagne, j’ai eu vent il y a trois ou quatre ans de la catastrophe de Palomares, raconte-t-il. En 1966, des vols américains avaient lieu quotidiennement au-dessus de l’Europe dans le cadre de l’opération «Chrome Dome», un programme du Strategic Air Command de l'US air force mis en place à l’apogée de la guerre froide.»
Et Régric de poursuivre: «En janvier 1966, un accident a lieu au large des côtes méditerranéennes espagnoles. À la suite d’une fausse manœuvre lors du ravitaillement en vol, un avion ravitailleur gorgé de kérosène percute un B52 porteur de bombes H. Le crash est tragique et libère de forts taux de radioactivité au-dessus de la région d’Almeria. Les compteurs Geiger s’affolent encore aujourd’hui à certains endroits de cette province espagnole.»
Avec le scénariste Roger Seiter (historien de formation qui a repris la série Lefranc depuis une douzaine d’années), Régric décide alors d’orchestrer une aventure de Lefranc, en transposant les tragiques événements de Palomares du côté de Garrucha en Andalousie. «Il est toujours important de mettre en place une forme de décalage, précise-t-il, car cela favorise l’éclosion de la fiction.»
Bombes H sur Almeria qui vient de paraître aux éditions Casterman augure déjà de très bons résultats. Tiré à plus de 45.000 exemplaires, l’album s’est même payé le luxe d’être classé numéro 1 des ventes durant quelques semaines. «L’album est très remarqué, note le dessinateur. Il est fort possible que la thématique liée à la bombe atomique ait un peu joué en sa faveur. Mais cela prouve surtout que la BD classique n’est pas morte. Tout en restant rétro et vintage, la saga Lefranc reste toujours au goût du jour. Avec Roger Seiter, nous veillons à ce que la série reste en résonnance avec l’actualité, en racontant le monde d’aujourd’hui par le prisme de la géopolitique des années 60. Un peu comme Astérix raconte la société française à partir du fameux village d’irréductibles Gaulois qui résiste à l'envahisseur romain en 50 avant Jésus-Christ...»



Image hébergée par servimg.com




La page 37 de cette aventure est particulièrement intéressante. Séquence d’action trépidante, cette planche cursive raconte la course-poursuite entre un camion phalangiste et l’automobile de Guy Lefranc sur une route de campagne.
«Avant tout, je voulais montrer le choc violent entre le camion et la voiture de Lefranc, détaille Régric. J’ai choisi de survoler l’action grâce à une vue aérienne de la situation. Car mon souci permanent est de rendre claire l’action. La voiture du héros est une Seat 600, l’équivalent d’une petite Fiat 500, une vraie petite boule. Quant au fourgon, c’est un camion Citroën. Je fais toujours attention à ce que rien ne soit anachronique. Dans ce genre de série, il faut avoir le sens du détail vrai.»
La deuxième case est vue en contre-plongée. «L’avantage avec la bande dessinée, explique l’auteur, c’est que l’on est son propre metteur en scène. Ici, on donne l’occasion au lecteur de suivre le plongeon de la voiture dans le ravin en contre-champ pour montrer l’impact de l’engin contre l’arbre.»
Un autre détail possède son importance: la nuit. «L’action se déroule dans l’obscurité, reconnaît Régric. Forcément, une séquence d’accident nocturne permet d’augmenter la tension dramatique. Les phares qui viennent remplir l’image permettent d’installer une atmosphère de polar très satisfaisante. En imaginant cette scène, j’ai bien sûr repensé au film de Steven Spielberg Duel, qui m’avait tant marqué lorsque je l’avais vu, notamment par son économie de moyen pour un impact si fort.»
Après avoir découvert que son passager était ensanglanté, Guy Lefranc s’extirpe de son véhicule avec difficulté. «Une fois que Lefranc sorti d’affaire, analyse le dessinateur, il affronte le mystérieux conducteur du camion qui vient terminer le travail. Il dégaine un couteau à cran d’arrêt, qu’on appelle en Espagne une »navaja« et traite Lefranc de «Franchute». C’est une expression typiquement espagnole qui signifie à peu près «le petit français». »
La planche se termine par un suspense insoutenable: Lefranc va-t-il se faire poignarder? «Les pages d’action sont toujours un peu le point d’orgue dans un album de BD, conclut Régric. C’est quelque chose que j’adore faire. C’est là que l’on voit que j’ai été nourri par des bandes dessinées comme Ric Hochet, Michel Vaillant ou la série Les Casseurs dans Le Journal de Tintin...»


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Tarmac

Tarmac
vieux sage
vieux sage

Initialement, avec cette immersion dans l'Espagne franquiste post-guerre civile du début des années soixante, je pensais que c'était une idée de R Seiter cette uchronie réadaptée et réinsérée en 1963 à partir du fait divers de Palomares. Comme quoi, Régric qui vit 'in situ' sur site peut être force de propositions en matière de scenarii.

eleanore-clo

eleanore-clo
vieux sage
vieux sage

Je pense que cet album vieillit bien. Voilà maintenant plusieurs semaines que je l'ai lu et le plaisir éphémère de la première lecture s'est transformé en un plaisir serein et tranquille. Et maintenant, je suis certaine de mettre cet opus dans mes dix BD favorites de l'année.

Eléanore

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