Je viens enfin de lire ce nouvel album, superbe et terrible, aussi bien dans son scénario que son dessin. Je ne saurais trop dire combien j'admire l'audace avec laquelle les auteurs construisent l'histoire et nous guident vers son le sommet dramatique, conduisant les péripéties jusqu'à un cauchemar éveillé dont la puissance est proportionnelle au délire intrinsèque du culte de Cybèle tel qu'ils le mettent en scène et en montrent le coeur obscur dès la première page. Nous sommes en effet d'emblée plongés au plus profond d'un univers de pure étrangeté dont l'onirisme n'a d'égal que son caractère à la fois théâtral et terrifiant.
Le dessin et la mise en couleur servent admirablement cette dramaturgie du monstrueux qui, quelquefois, par son alliance de grotesque et de cruel m'a fait songer au climat étouffant du Satyricon de Fellini.
Je note aussi la manière dont, tout comme dans le nouveau Thorgal, les auteurs savent par le détour de fictions situées dans des temps lointains évoquer les préoccupations de notre époque à travers la peinture de tous les délires qui entourent parfois les cultes religieux.
Nous sommes là visiblement en présence d'un très grand art qui ne cesse d'accroître sa puissance d'épisode en épisode. J'attends donc la suite de cet opéra funèbre avec impatience.
Le dessin et la mise en couleur servent admirablement cette dramaturgie du monstrueux qui, quelquefois, par son alliance de grotesque et de cruel m'a fait songer au climat étouffant du Satyricon de Fellini.
Je note aussi la manière dont, tout comme dans le nouveau Thorgal, les auteurs savent par le détour de fictions situées dans des temps lointains évoquer les préoccupations de notre époque à travers la peinture de tous les délires qui entourent parfois les cultes religieux.
Nous sommes là visiblement en présence d'un très grand art qui ne cesse d'accroître sa puissance d'épisode en épisode. J'attends donc la suite de cet opéra funèbre avec impatience.