Bonjour
Le boiseleur est une BD scénarisée par Hubert et dessinée par Gaëlle Hersent.
Les habitants de la ville de Solidor cultivent leur excentricité et ont tous adopté de magnifiques oiseaux, tant pour leur chant que pour leur plumage. La ville résonne de leur musique et de leur beauté. Le héros, Illian, est un apprenti sculpteur, et son travail consiste à créer de magnifiques cages en bois, superbement ornées de motifs tous plus beaux les uns que les autres. Amoureux de la fille de son maître, le jeune homme lui offre la sublime reproduction d'un oiseau. Les citadins découvrent alors une nouvelle beauté, plus facile à "entretenir", car les figurines ne vieillissent ni ne meurent. La ville devient plus silencieuse au grand dam d'Illiam, amoureux des volatiles. Mais la vie est tenace et les solidoriens se découvrent une nouvelle passion, les reptiles !
La BD s'inspire du célèbre conte d'Andersen, Le rossignol et l'empereur de Chine : https://en.wikipedia.org/wiki/The_Nightingale_(fairy_tale) (je mets le lien vers Wikipedia anglais car le site français ne présente pas le résumé de l’œuvre). C'est un conte philosophique sur la beauté, sur l'excentricité et la vanité : beauté des oiseaux, excentricité des citadins dans leur recherche d'animaux de compagnie et vanité dans la recherche du splendeur.
Hubert a rajouté une note sociale à son histoire en insistant sur le sort d'Illiam, qui apporte la fortune à son maître sans que celui-ci lui en soit reconnaissant.
Le dessin est très classique, semi-réaliste, avec une alternance de grandes planches (les panoramas) et de gaufriers (le déroulé de l'intrigue).
Les couleurs sont étrangement automnales. Faut-il y voir une métaphore avec la vie de la cité qui s'endort tout doucement, et se réveillerait dans les futurs opus ?
L'utilisation de beaux cartouches donne à l'objet livre l'aspect d'un recueil de conte ou encore d'un livre pour enfant (ce qu'il n'est absolument pas ).
Ce tome 1 inaugure bien d'une série intelligente. Peut être pas un chef d’œuvre, mais assurément une BD, solide, bien construite et bien illustrée, idéale pour les longues soirées d'hiver. J'ai été en tout cas très heureuse de la lire. Un ouvrage frais et léger, ce qui n'est malheureusement pas courant par les temps qui courent .
Eléanore
Le boiseleur est une BD scénarisée par Hubert et dessinée par Gaëlle Hersent.
Les habitants de la ville de Solidor cultivent leur excentricité et ont tous adopté de magnifiques oiseaux, tant pour leur chant que pour leur plumage. La ville résonne de leur musique et de leur beauté. Le héros, Illian, est un apprenti sculpteur, et son travail consiste à créer de magnifiques cages en bois, superbement ornées de motifs tous plus beaux les uns que les autres. Amoureux de la fille de son maître, le jeune homme lui offre la sublime reproduction d'un oiseau. Les citadins découvrent alors une nouvelle beauté, plus facile à "entretenir", car les figurines ne vieillissent ni ne meurent. La ville devient plus silencieuse au grand dam d'Illiam, amoureux des volatiles. Mais la vie est tenace et les solidoriens se découvrent une nouvelle passion, les reptiles !
La BD s'inspire du célèbre conte d'Andersen, Le rossignol et l'empereur de Chine : https://en.wikipedia.org/wiki/The_Nightingale_(fairy_tale) (je mets le lien vers Wikipedia anglais car le site français ne présente pas le résumé de l’œuvre). C'est un conte philosophique sur la beauté, sur l'excentricité et la vanité : beauté des oiseaux, excentricité des citadins dans leur recherche d'animaux de compagnie et vanité dans la recherche du splendeur.
Hubert a rajouté une note sociale à son histoire en insistant sur le sort d'Illiam, qui apporte la fortune à son maître sans que celui-ci lui en soit reconnaissant.
Le dessin est très classique, semi-réaliste, avec une alternance de grandes planches (les panoramas) et de gaufriers (le déroulé de l'intrigue).
Les couleurs sont étrangement automnales. Faut-il y voir une métaphore avec la vie de la cité qui s'endort tout doucement, et se réveillerait dans les futurs opus ?
L'utilisation de beaux cartouches donne à l'objet livre l'aspect d'un recueil de conte ou encore d'un livre pour enfant (ce qu'il n'est absolument pas ).
Ce tome 1 inaugure bien d'une série intelligente. Peut être pas un chef d’œuvre, mais assurément une BD, solide, bien construite et bien illustrée, idéale pour les longues soirées d'hiver. J'ai été en tout cas très heureuse de la lire. Un ouvrage frais et léger, ce qui n'est malheureusement pas courant par les temps qui courent .
Eléanore