Raymond a écrit:Yan Lindingre était poursuivi en justice par un nommé Marsault, après une querelle au sujet de Gotlib. Il a finalement remporté son procès en première instance.
https://www.actuabd.com/+Marsault-deboute-face-a-Yan-Lindingre+
Il y a aussi ce genre d'histoire, dans le monde de la BD.
In Wikipedia :
Critiques et analyses :
Le politologue Nicolas Lebourg résume en 2018 le cas de Marsault comme celui d'un dessinateur qui parvient « à retourner les codes de l’humour façon Fluide glacial contre les valeurs censément progressistes ». Pour lui « cela représente un enfoncement complet dans la dérision post-moderne, mais cette faiblesse doctrinale est loin des préoccupations des lecteurs et n’est pas grand-chose face à la viralité de la subversion des valeurs de l’humanisme égalitaire accomplie ». Il classe Marsault, aux côtés du Raptor dissident, parmi les « réussites du combat culturel d’extrême droite ».
Lindingre, rédacteur en chef de Fluide glacial, raconte avoir été sollicité en 2013 par Marsault, alors inconnu mais avoir refusé : « ses dessins ne font [à l'époque] pas encore fachos, mais c'est amateur, et certains sont assez haineux, homophobes ».
En décembre 2016, Causeur salue en Marsault « le Gotlib de l'underground réac » et dénonce la « censure inadmissible » dont il a fait l'objet3. En juillet 2018, Valeurs actuelles fait l'éloge du « moins politiquement correct des dessinateurs » en le présentant comme un vengeur du « vieux monde » et de la « France morte ». Selon Le Figaro, Marsault est « sulfureux, souvent borderline, associé par ses détracteurs aux milieux d'extrême droite » et « se distingue par un style très cru, mêlant humour noir et violence ».
Actua BD juge au contraire son dessin « médiocre » et son humour « lourdingue », et le qualifie de « Dieudonné de la BD » qui « cumule tous les marqueurs propres à la fachosphère » en multipliant les « posts odieux »38. Libération critique « l'outrance vulgaire de ses albums, à des kilomètres des Gotlib, Reiser et Coyote », estimant que ses travaux sont « d'une affligeante banalité graphique », sa mise en scène de la violence n'offrant aucune originalité.