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C'était à Khorsabad : les critiques

3 participants

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Jacky-Charles


docteur honoris causa
docteur honoris causa

J'ai relu récemment "C'était à Khorsabad" pour en faire l'analyse et cette histoire m'a laissé de plus en plus perplexe. Moins que le changement de dessinateur, c'est le scénario qui m'embête. Toute la première partie qui se passe Khorsabad et dans les environs est très bonne, mais je me demande si les auteurs n'auraient pas dû en rester là, ce qui justifie le titre, et développer ce récit à la dimension de l'album. En effet, je n'arrive pas à voir la nécessité de ce long épilogue qui raconte le voyage de retour, mais je deviens peut-être trop exigeant...
Quant au "Démon du Pharos", il est nettement meilleur et il ne lui manque que quelques détails pour être parfait. J'ai remarqué aussi que personne n'avait mis le dernier album dans son "Top 10" : si ce n'est pas un signe, ça... Alors, attendons le prochain avec espoir !

Raymond

Raymond
Admin

Excellente discussion que tu lances, Jacky-Charles. Je me suis permis de la déplacer dans un sujet dédié à l'album. C'était à Khorsabad : les critiques Icon_wink


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Et toujours ... C'était à Khorsabad : les critiques Charli10
https://lectraymond.forumactif.com

Jacky-Charles


docteur honoris causa
docteur honoris causa

Merci, Raymond, tu as eu raison, et maintenant attendons les réactions !

Raymond

Raymond
Admin

Pour ma part, je n'ai pas relu cette histoire depuis longtemps et je vais le faire ce soir. C'était à Khorsabad : les critiques Icon_wink

Sinon, ce que tu dis rejoins un peu mes souvenirs de lecture. J'ai toujours eu l'impression qu'il n'y avait pas seulement deux dessinateurs dans cet album, mais aussi deux scénaristes, et que le second avait tout simplement abandonné les idées initiales (par exemple la recherche de la soeur d'Alix) pour se mettre à raconter autre chose.


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Michel Jacquemart

Michel Jacquemart
bédéphile pointu
bédéphile pointu

Je suis d'accord avec Jacky-Charles: l'histoire du retour est sans intérêt et l'épisode du volcan totalement invraisemblable... Il y a d'autres invraisemblances: il faut être complètement idiot pour faire céder un barrage en se plaçant en aval de celui-ci!! (Ca rappelle le vieux gag du type qui scie la branche sur laquelle il est assis!) Et quand Alix est à la cour d'Orodes, on devrait voir tous les fastes de la cour d'un grand souverain oriental, or il n'y a personne, on dirait deux voisins de palier qui s'invitent à boire un pot dans la cuisine!
Il y a trop d'éléments dans cette histoire, et on les perds tous en cours de route (sauf le moins intéressant: le vase!): au départ, il était prévu qu'Alix retrouve ses parents dans une léproserie... Oublié ! Ensuite, on apprend qu'Alix avait oublié qu'il avait une soeur... dont le sort n'a pas l'air de le tracasser!... Ensuite, il retrouve un ami devenu aveugle, qu'il décide de ramener à Rome, mais dont Alix et les auteurs oublient jusqu'à l'existence en cours de route! Il y a aussi Arbacès, que tous ceux qui l'ont connu déguisé reconnaissent aussi sans problème quand il quitte son déguisement, le mariage d'enak, avec une charmante jeune-fille sacrifiée par bêtise (cf. l'histoire du barrage) et un bibelot à ramener à Jules César (ça me fait penser au souvenir cabossé que Fantasio trimballe dans la Corne du Rhinocéros!), lequel Jules César se trouve en Italie alors qu'il est sensé combattre en Gaule!

Mais tout celà est peu de choses en comparaison du concentré d'inepties des 2 albums suivants: L'Ibère et Le Démon du Pharos!...

Par contre, j'ai beaucoup aimé "Alix raconte Cléopâtre" !...



Dernière édition par Michel Jacquemart le Mar 22 Déc - 16:30, édité 5 fois

Invité


Invité

A mon avis, ça tient du découpage de Jacques Martin : il a assuré tout le découpage du début de cet album, comme il le faisait jusque là, puis il a dû passer la main et, à mon avis, le scénariste a été confronté à une histoire déjà commencée, qui plus est, par le Maître lui-même, qu'il n'a pas osé - ou pu - approfondir, et est donc passé à autre chose, mais j'aurais aimé que ce début d'album soit prolongé et développé, il l'aurait mérité. Tu as vu juste, Raymond, pour les deux scénaristes C'est quand même un album que j'aime beaucoup, à mon avis la meilleure des reprises et la plus crédible, malgré les 2 dessinateurs. Le démon du Pharos me paraît nettement moins intéressant, l'Ibère ne vaut que pour son dessin, quant à la Cité engloutie, il aurait mieux valu que cet album ne voit jamais le jour, tant pour nous, lecteurs, que pour la série... Son seul "mérite" sera de rendre le prochain Alix meilleur, par comparaison, du moins je l'espère, mais je ne pense pras prendre de risques!

Jacky-Charles


docteur honoris causa
docteur honoris causa

Ce que vous dites confirme mon impression et le danger qu'il y a à mettre plusieurs personnes sur une même histoire s'il n'y a pas nécessité de le faire ou souhait de collaboration exprimé par les intéressés. Cette histoire était pourtant riche en thèmes prometteurs, dont celui du vase était le plus anodin : est-ce pour cela que c'est celui qui conclut le récit, parce que c'était le plus simple à traiter ? Je crois que plus personne ne savait quoi faire avec la recherche de la famille d'Alix, qui était pourtant le plus intéressant de ces thèmes, mais aurait obligé à de plus longs développements, d'où son abandon pur et simple ; encore une idée qui ressurgira peut-être un jour ? Le passage qui se déroule à Khorsabad fait à peine la moitié de l'histoire : lui aussi semble avoir été sacrifié, à tort, pourtant, car, outre le titre, il justifie l'intérêt de l'album entier. Je suis d'accord avec Michel sur sa "liste de bourdes" qui ne font pas très sérieux et qui nuisent à la vraisemblance du récit.

Cela dit, nos amis pourraient-ils nous en dire un peu plus sur ce qu'ils reprochent à "L'Ibère" et au "Démon du Pharos", et qui ne sont peut-être pas les mêmes critiques pour tout le monde ?

Raymond

Raymond
Admin

Bon, je viens de relire "Khorsabad", et je ne vais pas en rajouter une couche. Tous les commentaires de Michel me semblent parfaitement justifiés. C'était à Khorsabad : les critiques Icon_rolleyes

Cela commence pourtant bien, avec ce récit de la bataille de Carrhes, et ce "flash back" qui explique combien Alix tient à retourner dans cette ville. Je me suis demandé au passage dans quel lieu pouvait se trouver notre héros, tandis qu'il cause avec le général Suréna. C'est une capitale parthe qui n'est pas nommée et qui doit se trouver au bord d'un fleuve. Cedric Hervan nous en donne quelques belles images.

C'était à Khorsabad : les critiques Khorsa12

Alix s'embarque ensuite sur un navire fluvial et vogue vers Khorsabad. Toute cette partie du récit possède une belle ampleur et on y reconnait le style de Jacques Martin.

Mais où est-ce que tout cela se situe ? Je crains que Jacky-Charles (sous le coup de la déception) ne nous écrive jamais une analyse de cet album, alors réfléchissons. Le fleuve qui mène vers Khorsabad ne peut être que le Tigre, donc la ville de départ n'est pas Babylone, ou Séleucie (qui se trouvent au bord de l'Euphrate). Il pourrait s'agir de Ninive, ou d'Assur, et il est curieux que le scénariste n'ait pas voulu être plus précis.

Le narrateur nous amène ensuite à Khorsabad, une capitale assyrienne qui est fort bien connue des archélogues, et on s'attend (logiquement) à ce que survienne une sorte de "visite guidée" des lieux, avec une belle reconstitution de la cité antique (c'est le genre de passage qui est presque obligatoire dans les récits de Jacques Martin). Cependant, si Alix découvre effectivement les murs (dans le chariot d'Arbacès) lors de son arrivée, tout semble ensuite s'arrêter ! Il y a l'intrigue, d'abord, qui "part en vrille", mais aussi et surtout les images qui deviennent banales. Finie la passion du monde antique et de la découverte. Le récit devient anecdotique et on a le sentiment que le narrateur ne s'intéresse pas à l'archéologie, et surtout qu'il ne sait pas vers quoi il va.

Une chose qui me gêne particulièrement, c'est que les personnages ne sont pas "habités". Ils n'ont pas de logique interne, pas de dynamisme, et pas de passion. C'est ainsi qu'Alix se désintéresse du but de son voyage et oublie la recherche de ses parents. C'est ainsi également qu'apparait ce curieux soldat romain nommé Scevolla, dont les motivations sont équivoques, et dont le portrait n'est pas très réussi. Et puis, il y a surtout cet Arbacès presque inexistant, passif et sans imagination, qui ne fait que subir les initiatives d'Alix et qui n'est vraiment pas reconnaissable. Il y a une séquence (que je trouve graphiquement râtée) qui me semble très représentative de cette inertie d'Arbacès.

C'était à Khorsabad : les critiques Khorsa13

Voir ainsi Arbacès sans réaction devant l'attaque d'Alix, humilié et incapable de combattre, voir même paralysé comme un vieillard, ne me semble pas cohérent avec la logique de ce personnage. Le grec n'est d'ailleurs pas plus efficace par la suite puisqu'il perd Khorsabad sans combattre, et on se demande ce qui se passe avec lui. Aucun des personnages, d'ailleurs, n'est vraiment compréhensible et cohérent.

Bon, j'arrête là ces quelques remarques en vrac, car le récit n'en vaut pas la peine. Je n'insisterai pas en particulier sur la deuxième partie du récit (le voyage de retour vers Rome) qui m'a semblée vraiment sans intérêt. A l'époque (lors de la sortie de l'album), j'avais été content d'y découvrir les dessins de Christophe Simon, tout en admettant que cette intrigue n'était pas captivante. La relecture confirme cette platitude du scénario. C'était à Khorsabad : les critiques Icon_cry

Petite question : en relisant cette histoire, j'ai l'impression que la contribution de Jacques Martin s'arrête au moment où Alix arrive à Khorsabad ? Est-ce aussi votre impression ?



Dernière édition par Raymond le Jeu 23 Oct - 13:36, édité 2 fois


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Invité


Invité

Jacky-Charles a écrit:
Cela dit, nos amis pourraient-ils nous en dire un peu plus sur ce qu'ils reprochent à "L'Ibère" et au "Démon du Pharos", et qui ne sont peut-être pas les mêmes critiques pour tout le monde ?
Je préfère attendre que Raymond ouvre un sujet sur ces albums, de manière assez modérée comme il sait le faire, pour en parler ensuite, ça me paraît plus correct que de le faire moi-même de façon moins..."soft" C'était à Khorsabad : les critiques Icon_wink

Raymond

Raymond
Admin

Petite question à ceux qui ont lu le Sortilège de Khorsabad : s'agit-il au fond du "même récit" mais qui a été développé d'une autre façon (dans d'autres circonstances), ou est-ce une histoire complètement indépendante ?


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Jacky-Charles


docteur honoris causa
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Rassure-toi, Raymond, l'analyse de "C'était à Khorsabad" est déjà faite ( il y a de quoi dire, sur l'Assyrie, les nomades, etc. ) et elle sera publiée en son temps, il y en a d'autres à envoyer sur le forum dans l'ordre chronologique des albums restants, à moins que tu préfères qu'on passe tout de suite à celle-là. C'est vrai que je suis un peu déçu par certains aspects de cette histoire, mais d'autres sont plus intéressants, ce que j'essaierai de montrer, il faut parfois être indulgent.

J'en ai d'ailleurs terminé avec les albums en ce qui concerne les analyses, je fais une pause en attendant de passer aux deux romans et aux deux volumes des "Odyssées d'Alix". Je ne sais pas encore trop comment je vais les traiter, parce que c'est assez différent des albums.

"Le sortilège de Khorsabad" n'a rien à voir avec "C'était à Khorsabad", ni même avec Khorsabad, d'ailleurs, car toute l'histoire se passe à Rome et à Tyr, et en mer entre les deux. Il y a juste à la fin une brève balade en Syrie. Le thème est la recherche du mythique trésor de Sargon, par Alix et ses amis d'un côté, Arbacès, pour le compte ( ? ) de Pompée, de l'autre. Je raconterai ça plus en détail le moment venu.

D'accord pour attendre la publication des analyses des deux autres albums pour en parler ici, ce qui sera fait dans quelques semaines, si nous maintenons le rythme.

Autre sujet qui n'a rien à voir, mais qui pourrait intéresser les amateurs de "L'épervier", je sais qu'il y en a sur ce forum : le tournage d'une série télévisée devrait commencer pour France 3 en février, en Bretagne évidemment ( Ouest-France d'aujoud'hui ) ; quelqu'un en a-t-il entendu parler ?

Invité


Invité

Jacky-Charles a écrit:
Autre sujet qui n'a rien à voir, mais qui pourrait intéresser les amateurs de "L'épervier", je sais qu'il y en a sur ce forum : le tournage d'une série télévisée devrait commencer pour France 3 en février, en Bretagne évidemment ( Ouest-France d'aujoud'hui ) ; quelqu'un en a-t-il entendu parler ?

Vaguement, Jacky-Charles, mais merci de le rappeler ici. C'était à Khorsabad : les critiques 419400

Il faut simplement espèrer que cette réalisation sera à la hauteur de cette série de très haute qualité scénaristique et graphique.

Et que j'apprécie hautement puisque, comme chacun sait, je lui ai consacré un sujet spécifique. C'était à Khorsabad : les critiques Icon_wink

Jacky-Charles


docteur honoris causa
docteur honoris causa

Attendons donc l'envol de cet épervier...

Pour Raymond : j'ai oublié, dans le message ci-dessus, de parler de Séleucie, que tu situes sur l'Euphrate, tout comme Babylone. Désolé, mais cette capitale des Parthes s'appelait bien Séleucie du Tigre, tout comme la nouvelle capitale, Ctésiphon, alors en cours de construction ; il est donc logique qu'Alix aille de là à Khorsabad par le fleuve. Toutefois, ne connaissant pas le pays, je ne sais pas si de l'une ou l'autre de ces villes, on peut voir des montagnes proches : d'après les cartes, je n'en ai pas l'impression...

Michel Jacquemart

Michel Jacquemart
bédéphile pointu
bédéphile pointu

Je peux proposer une théorie explicative...

Sur le forum précédent, François Maingoval avait déclaré qu'il avait suivi fidèlement toutes les idées Jacques Martin...
Or Jacques Martin lui-même a déjà expliqué que lorsqu'il concevait une histoire, il renonçait à toute une série de développements pourtant intéressants... Jacques Martin écrit des synopsis très squellettiques, qui tiennent en 1 ou 2 pages... C'est vraiment le "squelette", l'armature du récit... Ensuite, il étoffe, il explore... Puis il élague "ce qui dépasse", ce qui ne serait pas soutenu par l'armature centrale... (C'est ce qu'il m'a appris à faire au moment de la rédaction du Maître de l'Atome: j'avais plein d'idées, qui partaient un peu dans tous les sens, et Jacques Martin m'a aidé à structurer l'histoire, à définir un fil conducteur et à ne pas le perdre en cours de route...)

Pour "C'était à Khorsabad", mon hypothèse est que Jacques Martin a lancé une série d'idées, de pistes, en laissant le soin à Maingoval de les mettre en ordre, de les "finaliser"... Et, à mon avis, Maingoval, en voulant respecter scrupuleusement toutes les idées émises par Jacques Martin, n'a pas oser élaguer !... Il ne s'est pas résolu à choisir un fil conducteur et à couper "ce qui dépassait", il s'est ainsi retrouvé avec trop d'éléments à mener de front, ce qui a déstructuré le récit...

Par contre, pour le suivant, "L'Ibère", il était aux commandes depuis le début du projet et il avait parfaitement maîtrisé l'adaptation du synopsis de base donné par Jacques Martin... Mais, hélas!, dans l'adaptation finale, il n'est pas resté grand chose, ni du travail de François Maingoval, ni même du synopsis de Jacques Martin !...

Raymond

Raymond
Admin

Michel Jacquemart a écrit:Je peux proposer une théorie explicative...

Sur le forum précédent, François Maingoval avait déclaré qu'il avait suivi fidèlement toutes les idées Jacques Martin...
Or Jacques Martin lui-même a déjà expliqué que lorsqu'il concevait une histoire, il renonçait à toute une série de développements pourtant intéressants... Jacques Martin écrit des synopsis très squellettiques, qui tiennent en 1 ou 2 pages... C'est vraiment le "squelette", l'armature du récit... Ensuite, il étoffe, il explore... Puis il élague "ce qui dépasse", ce qui ne serait pas soutenu par l'armature centrale... (C'est ce qu'il m'a appris à faire au moment de la rédaction du Maître de l'Atome: j'avais plein d'idées, qui partaient un peu dans tous les sens, et Jacques Martin m'a aidé à structurer l'histoire, à définir un fil conducteur et à ne pas le perdre en cours de route...)

Pour "C'était à Khorsabad", mon hypothèse est que Jacques Martin a lancé une série d'idées, de pistes, en laissant le soin à Maingoval de les mettre en ordre, de les "finaliser"... Et, à mon avis, Maingoval, en voulant respecter scrupuleusement toutes les idées émises par Jacques Martin, n'a pas oser élaguer !... Il ne s'est pas résolu à choisir un fil conducteur et à couper "ce qui dépassait", il s'est ainsi retrouvé avec trop d'éléments à mener de front, ce qui a déstructuré le récit...

Par contre, pour le suivant, "L'Ibère", il était aux commandes depuis le début du projet et il avait parfaitement maîtrisé l'adaptation du synopsis de base donné par Jacques Martin... Mais, hélas!, dans l'adaptation finale, il n'est pas resté grand chose, ni du travail de François Maingoval, ni même du synopsis de Jacques Martin !...
Je crois volontiers tout ce que tu dis. Il m'a d'ailleurs semblé que ce qui manque encore plus que "l'élaguage" des détails inutiles, c'est bien "la chair" du récit, c'est à dire tous les détails qui lui donnent de la vie et de l'intérêt. C'est ainsi qu'on ne trouve pas les développements (discussions, commentaires ou réactions) qui devraient logiquement succéder à certaines actions, pour leur donner une certaine réalité. (résultat : on a presque l'impression qu'il ne se passe rien à Khorsabad!). Il manque aussi au scénario une certaine manière de présenter les personnages, de leur donner du caractère et de nous les faire mieux comprendre. J'ai vraiment l'impression qu'à partir de la quinzième page (environ). ce scénario n'est qu'un petit synopsis (un squelette en quelque sorte), qui fait avancer le récit à toute vitesse et qui ne nous permet pas d'y trouver de l'intérêt.


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Raymond

Raymond
Admin

Jacky-Charles a écrit:Rassure-toi, Raymond, l'analyse de "C'était à Khorsabad" est déjà faite ( il y a de quoi dire, sur l'Assyrie, les nomades, etc. ) et elle sera publiée en son temps, il y en a d'autres à envoyer sur le forum dans l'ordre chronologique des albums restants, à moins que tu préfères qu'on passe tout de suite à celle-là.
Je suis d'accord ! On va continuer à sortir ces études dans l'ordre chronologique de parution des albums. C'était à Khorsabad : les critiques 419400


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Jacky-Charles


docteur honoris causa
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Raymond a écrit:
Jacky-Charles a écrit:Rassure-toi, Raymond, l'analyse de "C'était à Khorsabad" est déjà faite ( il y a de quoi dire, sur l'Assyrie, les nomades, etc. ) et elle sera publiée en son temps, il y en a d'autres à envoyer sur le forum dans l'ordre chronologique des albums restants, à moins que tu préfères qu'on passe tout de suite à celle-là.
Je suis d'accord ! On va continuer à sortir ces études dans l'ordre chronologique de parution des albums. C'était à Khorsabad : les critiques 419400

Ce sera fait !

Je suis également d'accord avec ce que dit Michel, et les détails qu'il donne confirment ma première impression : trop de thèmes, trop riches de possibilités, et le tout mal exploité. Il y avait peut-être là de quoi faire plusieurs histoires correctes à condition de choisir les bonnes péripéties à privilégier. Je suis navré de constater un tel gaspillage d'idées. Cela dit, tout n'est pas à jeter dans cet album.

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