Pline, par Mari Yamazaki et Toti Miki

Raymond a écrit:Une petite photo de Mari Yamazaki, qui est une intéressante auteure de BD/manga. Elle est bien sûr japonaise mais elle vit actuellement aux USA.

Merci pour la photo, Raymond, d'autant que notre auteure semble charmante (et intelligente, ça se voit aussi). Grâce à la pratique fréquente des mangakas, la postface où ils racontent leurs aléas, leur contact avec l'éditeur, leurs difficultés ou leurs joies, leurs goûts, (et je trouve que nos auteurs devraient bien adopter cela, mais en ont-ils le droit ?), je sais que Mari Yamazaki, passionnée d'Antiquité gréco-romaine, a vécu en Italie et y a rencontré son mari, Italien lui-même chercheur ou enseignant dans le même domaine. Elle vit en effet à présent aux USA. Je crois que la publication en français de Pline est achevée ou presque, mais j'ai abandonné le récit (le spécialiste des décors aidant Mari Y., Toti Miki, a très bien travaillé sur Rome, les intérieurs, le mobilier...).

J'ajoute qu'à propos des délais de parution des mangas, il ne faut pas oublier l'important décalage temporel entre les parutions au Japon et les diffusions de volumes traduits (et distribués) en français. La langue écrite japonaise est très ardue, les bons traducteurs/trices ont des tarifs qui en tiennent compte et ils sont peu nombreux. On a souvent besoin d'adaptateurs/trices car restituer certaines situations oblige à transposer celles-ci dans nos contextes culturels qui restent éloignés. Du coup les maisons d'édition de mangas en français (Pika, Taifu, Komikku, Ki-Oon, ...) tergiversent et supputent le succès ou non d'après les ventes des précédents volumes, craignant la lassitude des lecteurs. Concernant Pline, je reconnais moi-même avoir lâché le morceau après l'avoir suivi jusqu'à la mort de Néron.
J'ai vu sur Netflix la série "live" japonaise Thermae Romae, et comme il a été dit plus haut c'était au début plutôt hilarant. Mais l'acteur jouant le héros n'était pas si mauvais, et à ma surprise celui qui jouait Hadrien (et ne lui ressemblait guère) finissait par me convaincre !