Le hibou gris

C'est une des premières BD de Jacques Martin, et elle a été rééditée pendant les années 80 chez Rijperman.



Maintenant, ça se vend plutôt cher. Regardez sur eBay, par exemple.

http://cgi.ebay.fr/HIBOU-GRIS-DE-JACQUES-MARTIN-ALIX-EO-TRES-BEL-ETAT-/250690822483?pt=FR_JG_Livres_Bd_BD&hash=item3a5e566153

Les spéculateurs ont de beaux jours devant eux.  

A mon avis il va rester avec, il faut être fou pour le prendre à ce prix là.
80 à 100€ c'est un grand max.

C'est véritablement se moquer du monde puisqu'au BDM son prix se situe à 90 €.

Oui, c'est du grand n'importe quoi!

remarque, si ce vendeur a des gogos pour l'acheter à ce prix, il aurait tord de s'en priver !
mais bon, même chez rakam, connu pour ses prix elevé, il était à 90 € la dernière fois que je l'ai vu

Autant le lire chez soi, bien au chaud.


http://alixblog2archive.canalblog.com/archives/voir_le_hibou_gris/p20-0.html

Le Hibou gris est vraiment l'album où se ressent le plus l'influence d'Hergé. C'est assez frappant dans une page de ce genre.



Bien sûr, il y a aussi les couleurs qui accentuent cette impression. J'ai le souvenir d'avoir vu des Scans de l'édition originale de cette BD dans le blog de Jacques Grand, et les couleurs étaient complètement différentes. Je n'ai malheureusement pas réussi à les retrouver et il serait intéressant de les revoir, car les retouches sont importantes dans l'album des années 80.

Une dédicace du jeune héros.

J'ai fini par "craquer", et j'ai acheté cet album sur eBay.

Il me sera donc possible de le scanner et de l'offrir à tout le monde … à moins qu'il ne soit prévu de le rééditer prochainement.

Et on commence avec la page 1. On découvre donc le personnage principal, qui porte des pantalons-golf et qui ressemble à qui vous savez.

Jacques Martin faisait son apprentissage.  

La mèche et le pull de Quick

le pantalon de T*... avec (rares) chaussettes noires .

Raymond a écrit:Et on commence avec la page 1. On découvre donc le personnage principal, qui porte des pantalons-golf et qui ressemble à qui vous savez.

Jacques Martin faisait son apprentissage.  

Merci pour cette découverte Raymond

Mais de rien ! C'est un plaisir de découvrir ensemble les débuts de Jacques Martin.  

On note d'emblée sur cette page 2 que le dessin des personnages est encore très élémentaire, et même parfois un peu maladroit. Le visage de l'officier en bas à G de la planche est par exemple plutôt raté et Jacques Martin fait encore son apprentissage.

C'est en tout cas une BD pleine d'action et on y découvre déjà des avions et un hélicoptère … que Jacques Martin dessine d'une façon bien élémentaire.



On est encore loin du perfectionnisme des "chroniques de l'aviation".

Page 4 !

Ne trouvez-vous pas qu'ils s'en sortent bien miraculeusement, de cet accident d'hélicoptère ?

Attardons nous un peu sur le héros principal. Il s'appelle Jack et ne semble pas avoir de famille. Il sera bientôt accompagné d'un petit chat blanc, qu'il va croiser au cours de ses pérégrinations.

Lors de notre tout récent entretien, Jean Pleyers m'a raconté que Jacques Martin avait pour volonté ultime que "ses BD bougent tout le temps". Il fallait en effet que les personnages courent sans arrêt, ou qu'il y ait du mouvement de n'importe quelle manière. Il ne fallait surtout pas que ses dessins soient statiques, et on le remarque déjà dans cette œuvre de jeunesse. Jack est toujours en déplacement, comme l'était d'ailleurs Tintin dans ses premières aventures. C'est une de leurs multiples ressemblances.

Page 6

Effectivement...

C.Q.F.D.

La tenue (les pantalons golf) ainsi que la silhouette de Jack ressemblent aussi beaucoup à celles de Tintin. Il y a encore la mèche sur le front, mais celle de Tintin est blonde et se dresse en houppe, tandis que celle de Jack est noire et lui tombe sur le front.

Page 7.

Quant au début de cette histoire, pleine de couloirs qui évoquent les sous-sols d'une tour, il me fait penser à l'Île Noire-

Page 8.

il est fatigant à courir sans cesse

Et quand il ne court pas … il nage !

Page 9

Et voici que Jack se trouve en face d'une monstrueuse chute d'eau. L'histoire est manifestement inventée semaine après semaine, mais le "coup des stalactites", il fallait quand même le trouver !

Page 10