Ce qui est sûr, c'est que depuis quelque temps, on ne peut lire des histoires de Blueberry que dans la série parallèle La Jeunesse ; mais comme tu présentes la chose, Pierre, on dirait que La Jeunesse marche bien (ou mieux qu'avant ?) par le jeu des vases communiquants : les lecteurs se reporteraient sur La Jeunesse par défaut d'albums de la série mère. Mais si ça se trouve, ce sont les mêmes lecteurs, et le même nombre, qui achètent du Blueberry : que ce soit des albums faits par Giraud dans la série mère, ou par Blanc-Dumont/Corté dans La Jeunesse, simplement parce que le héros est Blueberry. Il faudrait avoir les statistiques et les analyses de l'éditeur sur ce sujet précis.
Quant au chiffre de 220 000, il faut relativiser : d'abord ce sont les chiffres donnés par l'éditeur (donc sujets à caution car ils risquent d'être gonflés pour impressionner...), et d'autre part, je l'ai bien précisé plus haut, ce sont les chiffres du tirage (= ce qui a été imprimé) ; cela n'a rien à voir avec les ventes réelles et payées. Un éditeur - ça paraît logique - imprime nettement plus d'albums que ce qu'il pense vendre les premiers jours ou la première semaine. J'ai le souvenir du chiffre des ventes des albums de Blueberry (nouveautés) à 100 000 ex, mais ça doit correspondre aux premiers temps de leur mise en place en librairie ; si ce nouvel album de Blueb se vend aussi à 100 000 dans un premier temps (c'est déjà très bien...), il faut voir au bout d'un an par exemple ce qu'il en sera des ventes réelles. Peut-être qu'au bout d'un an les 200 000 seront partis ? (ça m'étonnerait, car les ventes se tassent beaucoup au fil des mois). Mais peut-être que 100 000, ce sont les ventes réelles définitives, et qu'après 100 000 vendus, il n'y a plus de ventes ou presque ; auquel cas, il y aura du "bouillon" comme on dit, de 120 000 ex invendus !
Il faut aussi voir si le chiffre de 220 000 correspond à l'impression de toutes les éditions du même album, à savoir : y compris dans des langues étrangères. Car si aux albums en français, on ajoute les albums en allemand, en espagnol, etc., ça fait beaucoup en effet. Il est par exemple envisageable que les 100 000 vendus dont j'ai entendu parler, ce n'est que dans les pays francophones : France, Belgique, Suisse et Canada. Donc, il faudrait savoir à quoi tous ces chiffres correspondent.
Quant au chiffre de 220 000, il faut relativiser : d'abord ce sont les chiffres donnés par l'éditeur (donc sujets à caution car ils risquent d'être gonflés pour impressionner...), et d'autre part, je l'ai bien précisé plus haut, ce sont les chiffres du tirage (= ce qui a été imprimé) ; cela n'a rien à voir avec les ventes réelles et payées. Un éditeur - ça paraît logique - imprime nettement plus d'albums que ce qu'il pense vendre les premiers jours ou la première semaine. J'ai le souvenir du chiffre des ventes des albums de Blueberry (nouveautés) à 100 000 ex, mais ça doit correspondre aux premiers temps de leur mise en place en librairie ; si ce nouvel album de Blueb se vend aussi à 100 000 dans un premier temps (c'est déjà très bien...), il faut voir au bout d'un an par exemple ce qu'il en sera des ventes réelles. Peut-être qu'au bout d'un an les 200 000 seront partis ? (ça m'étonnerait, car les ventes se tassent beaucoup au fil des mois). Mais peut-être que 100 000, ce sont les ventes réelles définitives, et qu'après 100 000 vendus, il n'y a plus de ventes ou presque ; auquel cas, il y aura du "bouillon" comme on dit, de 120 000 ex invendus !
Il faut aussi voir si le chiffre de 220 000 correspond à l'impression de toutes les éditions du même album, à savoir : y compris dans des langues étrangères. Car si aux albums en français, on ajoute les albums en allemand, en espagnol, etc., ça fait beaucoup en effet. Il est par exemple envisageable que les 100 000 vendus dont j'ai entendu parler, ce n'est que dans les pays francophones : France, Belgique, Suisse et Canada. Donc, il faudrait savoir à quoi tous ces chiffres correspondent.