ANACHRONISME ?
Pour les esprits chagrins, il sera toujours possible de relever quelques erreurs historiques sur le texte de présentation « des
Enfants du bunker » qui a été communiqué par Michel Jacquemart.
Je cite :
Juillet 1956… Jeanjean aurait préféré rester auprès d’eux, mais Le Gal doit partir dans un laboratoire à l’étranger, quant à
Lefranc, rappelé comme réserviste en Algérie, sa permission prend fin…
En effet, si l’on part du principe que Lefranc est né en 1921 – selon les explications livrées par l’auteur lui-même dans Noël Noir — Lefranc aurait donc, en cette année 1956, 35 ans. Or en 1956, l’âge maximum des réservistes appelés du contingent était de 30 ans révolu (il passera à 35 ans en 1971). Sauf pour les officiers supérieurs où la limite était bien supérieure, ce qui n’était pas le cas de Lefranc… A ma connaissance, Jacques Martin n'a jamais parlé, d'un général ou colonel Lefranc.
D’autre part, en dehors des officiers engagés volontaires, il n’y a pas eu d’appel de réservistes ayant participé au conflit de la seconde guerre mondiale ou faisant partie des classes réquisitionnées pour le service du Travail Obligatoire en Allemagne (entre 1943 et 1945). En théorie, Lefranc n’aurait pas pu échapper à l’un de ces cas de figure. Ces contraintes, imposées par le gouvernement français, expliquent en grande partie, la durée exceptionnellement longue du service militaire en Algérie.
Lefranc, n’aurait donc jamais pu être appelé comme réserviste en Algérie en 1956 car bien trop âgé. C’est tout aussi invraisemblable que d’imaginer le Japon encore occupé par l’armée américaine en 1953. Comme quoi, il n'est jamais bon de critiquer le travail de ses petits camarades sans bien vérifier soit-même la fiabilité de ses sources historiques.
Mais, nous sommes dans la bande dessinée et heureusement tout est possible tant qu’un scénario reste bon. Cela reste à nos yeux : l'essentiel.
Pour les esprits chagrins, il sera toujours possible de relever quelques erreurs historiques sur le texte de présentation « des
Enfants du bunker » qui a été communiqué par Michel Jacquemart.
Je cite :
Juillet 1956… Jeanjean aurait préféré rester auprès d’eux, mais Le Gal doit partir dans un laboratoire à l’étranger, quant à
Lefranc, rappelé comme réserviste en Algérie, sa permission prend fin…
En effet, si l’on part du principe que Lefranc est né en 1921 – selon les explications livrées par l’auteur lui-même dans Noël Noir — Lefranc aurait donc, en cette année 1956, 35 ans. Or en 1956, l’âge maximum des réservistes appelés du contingent était de 30 ans révolu (il passera à 35 ans en 1971). Sauf pour les officiers supérieurs où la limite était bien supérieure, ce qui n’était pas le cas de Lefranc… A ma connaissance, Jacques Martin n'a jamais parlé, d'un général ou colonel Lefranc.
D’autre part, en dehors des officiers engagés volontaires, il n’y a pas eu d’appel de réservistes ayant participé au conflit de la seconde guerre mondiale ou faisant partie des classes réquisitionnées pour le service du Travail Obligatoire en Allemagne (entre 1943 et 1945). En théorie, Lefranc n’aurait pas pu échapper à l’un de ces cas de figure. Ces contraintes, imposées par le gouvernement français, expliquent en grande partie, la durée exceptionnellement longue du service militaire en Algérie.
Lefranc, n’aurait donc jamais pu être appelé comme réserviste en Algérie en 1956 car bien trop âgé. C’est tout aussi invraisemblable que d’imaginer le Japon encore occupé par l’armée américaine en 1953. Comme quoi, il n'est jamais bon de critiquer le travail de ses petits camarades sans bien vérifier soit-même la fiabilité de ses sources historiques.
Mais, nous sommes dans la bande dessinée et heureusement tout est possible tant qu’un scénario reste bon. Cela reste à nos yeux : l'essentiel.
Dernière édition par Christophe le Dim 28 Mar - 10:51, édité 2 fois