Bandes dessinées italiennes

Un très bel hommage du dessinateur italien Guido Buzzelli au personnage phare de son confrère Hugo Pratt.



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Dino Attanasio avant Bob Morane, Spaghetti, Modeste et Pompon, etc...



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La période italienne de Dino Attanasio ! Belle trouvaille.

Est-ce que tu t'es acheté la belle monographie publiée par l'Age d'Or à propos d'Attanasio ?

Non je ne la possède pas.

Mais es-tu sûr de l'éditeur, ne s'agirait-il pas plutôt de Miklo ?

Une très belle planche de Caprioli.

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La revue HOP a consacré un article à ce talentueux dessinateur italien dans son numéro 60.

Je vois que tu suis toi aussi le blog Fumetti Classici.

Caprioli est un tout grand dessinateur italien, qui est bien méconnu chez nous. Les seuls albums qui existent en français sont ses adaptations des histoires de Jules Verne qu'il a dessinées à la fin de sa vie, et elles ne donnent qu'une idée imparfaite de son talent. Je viens sinon d'acheter son Dakota Jim autrefois publié par les Editions du Rempart, et ce genre de fascicule se vend pour rien du tout. Ce sont les délices du collectionneur

Sur la même page, il y a quelques planches en couleur de l'Eléphant sacré , et c'est magnifique (il y a aussi de belles planches de Kurt Caesar). L'histoire avait été publiée autrefois dans Coq Hardi, mais en noir et blanc, et cela n'avait pas la même séduction.

Il faut redécouvrir Franco Caprioli.

Oui, tous ces auteurs italiens méritent notre attention car, après guerre, certains virent nombre de leurs histoires publiées en France en petit format.

Il est un peu dommage que, depuis cette époque, ils soient tombés dans un oubli quasi total.

En France, on connait peu les dessinateurs italiens, en dehors d'Hugo Pratt ou de Milo Manara. Les lecteurs de Charlie Mensuel se souviennent de Guido Crepax ou de Guido Buzzelli, et les éditions Mosquito essaient de faire connaître les histoires de Micheluzzi ou Battaglia, mais à part cela, la BD italienne reste un monde méconnu.

Bien sûr, les BD italiennes sont parues pendant plusieurs décennies sous la forme de petits formats, pas toujours de grande qualité, et les lecteurs francophones (dont je fais partie, bien sûr) ont toujours regardés ces fascicules avec un peu de dédain.

Il y a tout un monde à découvrir.

Voilà une nouvelle rubrique tout à fait alléchante et qui ouvre de nouvelles perspectives quant à une meilleure connaissance de tous ces auteurs italiens, dont les talents tant scénaristiques que graphiques ne sont plus à démontrer.

Je poursuis le sujet avec un"classique" qui est réédité depuis l'année dernière aux éditions Clair de Lune : Diabolik.




Créée en 1962, cette série a rencontré un énorme succès en Italie, aussi bien public que critique. Il y a encore de nouveaux épisodes qui paraissent actuellement, et on découvre parfois ces fascicules (en italien) dans les kiosques. Diabolik est bien sûr mentionné par tous les textes qui résument l'histoire de la BD italienne, mais cette oeuvre reste peu connue dans le monde francophone. Elle a été traduite au début des années 70, sous la forme de petits formats qui n'ont pas beaucoup fait parler d'eux. Aujourd'hui, ce sont des pièces qui deviennent rares et certains collectionneurs se les arrachent. Curieusement, le BDM ne parle pas du tout de ces publications, et c'est un détail révélateur.

J'ai emprunté dernièrement à la bibliothèque le premier volume de ce Diabolik édité chez "Clair de lune". J'ai ainsi découvert un polar bien construit et agréable à lire, qui me semble avoir "bien vieilli". Les vignettes ont été en partie redessinées, et j'ai appris que les auteurs ont essayé à plusieurs reprises d'améliorer cette oeuvre au cours des rééditions successives. L'album bénéficie par ailleurs d'excellents textes de présentation et cette édition me semble être le point de départ d'une véritable anthologie. On trouve même en fin de volume un petit texte d'analyse de Mario Gomboli, qui mélange l'humour et l'érudition, et qui révèle à quel point cette série est suivie par un public de passionnés.

En résumé, c'est un livre agréable et intriguant, que je recommande à tous les curieux.

Un des "effets secondaires" de Diabolik fut la création d'un de mes héros d'enfance préférés : Paperinik, alias Fantomiald (alias Super-Donald) par Guido Martina et Giovan Battista Carpi.
Actuellement Fantomiald a été rebaptisé P.K, certainement en référence à D. K (Dark Knight) !
Ô tempora, ô mores...

Eh bien ... j'apprends quelque chose.

Les français ont Superdingo, mais les italiens ont Paperinik (sûrement plus rigolo).

J'ai "googlelisé" le nom pour voir à quoi il ressemble, et le voici (tu connais certainement le nom du dessinateur):



Est-ce qu'il y a une pointe de sadisme dans ses histoires ?

Euuuh.... A brûle pourpoint, je dirais Cavazzano... Mais c'est difficile, il a beaucoup de "descendants" aujourd'hui.
(Bien sûr, Fantomiald, c'était pour Fantomas pour les lecteurs francophones, tout le monde avait compris !)

Je ne connais pas grand chose de Cavazzano, à part son  Capitaine Rogers, qui est d'ailleurs passé complètement inaperçu chez nous.  

Oui, les premiers scénars étaient de l'italien Giorgio Pezzin, puis c'est François Corteggiani qui a repris la suite. Bon, ça ne vole pas très haut, mais le dessin de Cavazzano, un savant mélange de Gottfredson/Scarpa/Uderzo/Giraud(?) excuse tout. 2 albums seraient parus au Lombard mais je n'ai jamais vu le 2 : "Le calumet de la Guerre". Est-il vraiment paru ?
En Italie, Le Mani a édité un très bel album broché grand format de 66 p. reprenant 5 histoires (et quelques notes) en N/B, ce qui permet de saliver devant l'encrage de Cavazzano. En plus, c'est pas cher !
http://www.lemanieditore.com/index.php?product_id=36&page=shop.product_details&category_id=16&flypage=flypage-ask.tpl&option=com_virtuemart&Itemid=1&vmcchk=1&Itemid=1

A posséder absolument si vous êtes fan du Vénitien :
The Art of Giorgio Cavazzano chez Lo Scarabeo
http://www.cl.cam.ac.uk/~fms27/disney/cavazzano/

Je me dis que je dois faire un billet sur lui depuis le 1er jour du blogue... mais je ne sais pas par quel bout commencer ! Il m'impressionne tellement !

En fouinant sur Cavazzano, je me suis rendu compte que je possédais une courte histoire d'Altai & Johnson, une BD de jeunesse, publiée dans un PF de Dargaud (Michel Vaillant Pocket, osons le dire ).

Les couleurs ne sont pas terribles, il faut bien l'avouer. Et puis, on n'y reconnait pas encore très bien le style du dessinateur:

Voilà la première page (l'histoire en compte 6) :

Et voici la deuxième :

Totoche Tannenen a écrit: Oui, les premiers scénars étaient de l'italien Giorgio Pezzin, puis c'est François Corteggiani qui a repris la suite. Bon, ça ne vole pas très haut, mais le dessin de Cavazzano, un savant mélange de Gottfredson/Scarpa/Uderzo/Giraud(?) excuse tout. 2 albums seraient parus au Lombard mais je n'ai jamais vu le 2 : "Le calumet de la Guerre". Est-il vraiment paru ?

Oui ! Le calumet de la guerre est même en vente (en occase) sur BDGest.

Je connaissais Altai et Johnson (mélange de Starsky et Hutch et de Laurel et Hardy) et avais même ramené 3 beaux albums d'un w-e à Venise.
Mais j'ignorais qu'il y avait eu une traduction en français en dehors d'un épisode publié dans un Nouveau Pif, il me semble (j'ignorais même l'existence de ces "Michel Vaillant Poche" ! Comment t'es-tu souvenu de cela ?!?
Le lettrage est vraiment à chier (si je peux me permettre).
Je crois qu'une intégrale est sortie récemment en Italie.

D'autres pages en V.O sont visibles ici :
http://www.stanza101.com/oldstanza/AeJ.htm
Les scénarii dont de Tiziano Sclavi (alias Quasimodo ???)
Apparemment y'en aurait aussi dans le Pif n°33 d'avril 2007 (je ne l'ai pas !)

Quelle différence entre les planches italiennes et françaises ! Les qualités du dessin de Cavazzano sont bien moins évidentes dans le "fascicule Michel Vaillant".

Comment ai-je trouvé la référence pour cette traduction de Altai et Johnson ? Tout simplement dans la page que BDGest consacre au dessinateur.

Sinon, tu as remarqué le Calumet de la guerre n'est pas cher du tout !

Sauf qu'il y en a pour plus cher de frais de livraison (9 euros tout de même !) que de bouquin (8 euros). Et je suis encore plus pingre que l'Oncle Picsou !

Totoche Tannenen a écrit:Sauf qu'il y en a pour plus cher de frais de livraison (9 euros tout de même !) que de bouquin (8 euros). Et je suis encore plus pingre que l'Oncle Picsou !

3,43 euros chez Price Minister (avec 4,40 euros de port)...

17 euros, cela peut devenir rédhibitoire, en effet, mais ce n'est pas plus cher que le Coffre à BD.

Pour ma part, j'ai aussi connu parfois de mauvaises surprises avec les frais de port (surtout du fait que j'habite en Suisse). Cela s'est surtout produit avec eBay !

Sinon, pour en revenir à Diabolik, j'avais effectivement découvert, à ma grande surprise, quelques PF en français en fouinant à la librairie Dans La Gueule du Loup, avant que ses locaux "en dur" ne ferment.
On y trouvait également de nombreux Tex, aussi bien en français qu'en italien .
Pour info, la librairie aurait été temporairement (?) transférée au marché du livre ancien, qui se tient au parc Georges Brassens (Paris 15e) tous les w-e.