Hier à 87 ans
Né à Strasbourg comme J. Martin , juste 10 ans aprés .
https://www.lambiek.net/artists/u/ungerer_t.htm
"Cet album est un fatras de mon fatras. je suis allergique à mes dessins. Ils sont là par dizaines de milliers à encombrer mon passé comme des reproches. C'est avec une fausse gêne que je dois accepter la présence de ces rejetons."
T.U.
https://www.bedetheque.com/serie-12802-BD-AUT-Ungerer.html
Tomi Ungerer, né Jean-Thomas Ungerer, le 28 novembre 1931 à Strasbourg en Alsace, est un dessinateur et auteur français. Considéré comme l'un des plus brillants dessinateurs de sa génération, il mène depuis 1957 une carrière internationale dans de nombreux domaines de l'art graphique. Ses livres pour enfants Les Trois Brigands et Jean de la Lune ont fait le tour du monde, son affiche contre la ségrégation raciale Black Power/White Power est devenue une icône. L'artiste est avant tout un fin observateur de la société de son temps et en a livré une satire virulente dans l'esprit de Daumier et de Grosz. Créateur multiforme, il s'est également intéressé à la sculpture et a écrit de nombreux textes, dont certains sont autobiographiques. Tomi Ungerer est le fils de Théodore Ungerer et d'Alice Essler. Son arrière-grand-père Auguste Théodore, son grand-père Alfred (1861-1933) et son père Théodore travaillent dans l'horlogerie et l'entreprise d'horlogerie Ungerer a été active de 1858 à 1989. Lorsque Tomi est âgé de quatre ans, son père décède. Ce dernier était ingénieur, fabricant d'horloges astronomiques, artiste et historien ; Tomi lui rend hommage dans De père en fils (2002) : "J'ai eu le sentiment qu'il m'avait transmis tous ses talents en mourant". La famille part s'installer à Wintzenheim, quartier Logelbach au no 12 de la rue Haussmann (une plaque signalant le lieu où il habitait a été posée le 19 février 2005), dont les paysages calmes et romantiques inspireront l'auteur. C'est en Alsace que son œuvre puise ses racines, malgré son tempérament de globe-trotter. En 1940, la maison et l’usine familiale sont réquisitionnées par les Allemands. Durant la Seconde Guerre mondiale, l’Alsace est sous la domination allemande. Tomi Ungerer subit un endoctrinement nazi via l’école qu’il fréquente et qui est soumise à la germanisation. À la fin de la guerre, Tomi est à nouveau français mais il aura beaucoup de mal à s’adapter à cette nouvelle situation et se fait renvoyer de l’école, où on lui interdit de parler alsacien. Il accumule les échecs scolaires et décide de partir en stop en Laponie. En 1946, il explore la France à vélo. En 1951, après son échec au baccalauréat, il voyage par des moyens de fortune jusqu'en Laponie et au Cap Nord. En 1952, Tomi Ungerer s'engage dans le corps des méharistes en Algérie. Il est réformé en 1953. Il s’inscrit alors aux Arts décoratifs mais est renvoyé pour indiscipline. Il travaille alors comme étalagiste et publicitaire pour des petites entreprises. Entre 1954 et 1955, il effectue de nombreux voyages dans toute l'Europe, toujours par des moyens de fortune (en auto-stop ou en s'engageant comme marin sur des cargos), notamment en Islande, en Norvège, en Grèce et en Yougoslavie. Tomi Ungerer part pour New York en 1956. Il débarque avec un carton de dessins et 60$ en poche, et c'est le succès immédiat : il travaille pour les journaux et magazines les prestigieux (New-York Times, Life etc). Sa rencontre avec Ursula Nordström des éditions Harper & Row lui permet de publier 90 livres pour enfants en dix ans. Ce sont ses activités de publicitaire et notamment d'affichiste qui lui apportent la notoriété : ses affiches contre la guerre du Vietnam sont très connues. Il est également connu comme un important satiriste et dessinateur humoristique (pour adultes). Il s'installe en 1971 en Nouvelle-Écosse, au Canada. En 1975, il fait une première donation de son œuvre et de sa collection de jouets à la ville de Strasbourg qui sera suivie de plusieurs autres. Depuis les années 1980, il s'investit énormément pour l'amélioration des relations franco-allemandes et dans la préservation de l'identité, du particularisme et du bilinguisme en Alsace. En 1988, il dessine les plans d'un monument pour le bimillénaire de Strasbourg, « l'Aqueduc de Janus ». Tomi Ungerer est membre du comité de patronage du think tank strasbourgeois Forum Carolus (créé et dirigé par Henri de Grossouvre), car pour lui, comme il aime à le répéter, « pour la première fois depuis des siècles, Strasbourg et l'Alsace sont au bon endroit au bon moment ». Il obtient en 1998 le Prix Hans Christian Andersen, mention illustrateur, la plus haute distinction pour un auteur de livres d'enfants. Les principaux thèmes qu'il a abordés dans sa carrière sont la littérature d'enfance et de jeunesse, la publicité, les alsatiques et l'érotisme. Son œuvre est riche de 30 000 à 40 000 dessins.
Texte Wikipédia
TOMI
Né à Strasbourg comme J. Martin , juste 10 ans aprés .
https://www.lambiek.net/artists/u/ungerer_t.htm
"Cet album est un fatras de mon fatras. je suis allergique à mes dessins. Ils sont là par dizaines de milliers à encombrer mon passé comme des reproches. C'est avec une fausse gêne que je dois accepter la présence de ces rejetons."
T.U.
https://www.bedetheque.com/serie-12802-BD-AUT-Ungerer.html
Tomi Ungerer, né Jean-Thomas Ungerer, le 28 novembre 1931 à Strasbourg en Alsace, est un dessinateur et auteur français. Considéré comme l'un des plus brillants dessinateurs de sa génération, il mène depuis 1957 une carrière internationale dans de nombreux domaines de l'art graphique. Ses livres pour enfants Les Trois Brigands et Jean de la Lune ont fait le tour du monde, son affiche contre la ségrégation raciale Black Power/White Power est devenue une icône. L'artiste est avant tout un fin observateur de la société de son temps et en a livré une satire virulente dans l'esprit de Daumier et de Grosz. Créateur multiforme, il s'est également intéressé à la sculpture et a écrit de nombreux textes, dont certains sont autobiographiques. Tomi Ungerer est le fils de Théodore Ungerer et d'Alice Essler. Son arrière-grand-père Auguste Théodore, son grand-père Alfred (1861-1933) et son père Théodore travaillent dans l'horlogerie et l'entreprise d'horlogerie Ungerer a été active de 1858 à 1989. Lorsque Tomi est âgé de quatre ans, son père décède. Ce dernier était ingénieur, fabricant d'horloges astronomiques, artiste et historien ; Tomi lui rend hommage dans De père en fils (2002) : "J'ai eu le sentiment qu'il m'avait transmis tous ses talents en mourant". La famille part s'installer à Wintzenheim, quartier Logelbach au no 12 de la rue Haussmann (une plaque signalant le lieu où il habitait a été posée le 19 février 2005), dont les paysages calmes et romantiques inspireront l'auteur. C'est en Alsace que son œuvre puise ses racines, malgré son tempérament de globe-trotter. En 1940, la maison et l’usine familiale sont réquisitionnées par les Allemands. Durant la Seconde Guerre mondiale, l’Alsace est sous la domination allemande. Tomi Ungerer subit un endoctrinement nazi via l’école qu’il fréquente et qui est soumise à la germanisation. À la fin de la guerre, Tomi est à nouveau français mais il aura beaucoup de mal à s’adapter à cette nouvelle situation et se fait renvoyer de l’école, où on lui interdit de parler alsacien. Il accumule les échecs scolaires et décide de partir en stop en Laponie. En 1946, il explore la France à vélo. En 1951, après son échec au baccalauréat, il voyage par des moyens de fortune jusqu'en Laponie et au Cap Nord. En 1952, Tomi Ungerer s'engage dans le corps des méharistes en Algérie. Il est réformé en 1953. Il s’inscrit alors aux Arts décoratifs mais est renvoyé pour indiscipline. Il travaille alors comme étalagiste et publicitaire pour des petites entreprises. Entre 1954 et 1955, il effectue de nombreux voyages dans toute l'Europe, toujours par des moyens de fortune (en auto-stop ou en s'engageant comme marin sur des cargos), notamment en Islande, en Norvège, en Grèce et en Yougoslavie. Tomi Ungerer part pour New York en 1956. Il débarque avec un carton de dessins et 60$ en poche, et c'est le succès immédiat : il travaille pour les journaux et magazines les prestigieux (New-York Times, Life etc). Sa rencontre avec Ursula Nordström des éditions Harper & Row lui permet de publier 90 livres pour enfants en dix ans. Ce sont ses activités de publicitaire et notamment d'affichiste qui lui apportent la notoriété : ses affiches contre la guerre du Vietnam sont très connues. Il est également connu comme un important satiriste et dessinateur humoristique (pour adultes). Il s'installe en 1971 en Nouvelle-Écosse, au Canada. En 1975, il fait une première donation de son œuvre et de sa collection de jouets à la ville de Strasbourg qui sera suivie de plusieurs autres. Depuis les années 1980, il s'investit énormément pour l'amélioration des relations franco-allemandes et dans la préservation de l'identité, du particularisme et du bilinguisme en Alsace. En 1988, il dessine les plans d'un monument pour le bimillénaire de Strasbourg, « l'Aqueduc de Janus ». Tomi Ungerer est membre du comité de patronage du think tank strasbourgeois Forum Carolus (créé et dirigé par Henri de Grossouvre), car pour lui, comme il aime à le répéter, « pour la première fois depuis des siècles, Strasbourg et l'Alsace sont au bon endroit au bon moment ». Il obtient en 1998 le Prix Hans Christian Andersen, mention illustrateur, la plus haute distinction pour un auteur de livres d'enfants. Les principaux thèmes qu'il a abordés dans sa carrière sont la littérature d'enfance et de jeunesse, la publicité, les alsatiques et l'érotisme. Son œuvre est riche de 30 000 à 40 000 dessins.
Texte Wikipédia
TOMI