Autocaricature de F. Ibañez
El percebe est un crustacé trés apprécié des espagnols au point qu'ils n'en ont pratiquement plus et viennent arracher les "pouce-pieds" bretons (Dantec doit connaitre ; s'pas? )
"RUE" est "en français dans le texte" du titre ! Tecla francese ?
Traduction google du wikipedia espagnol :
13, Rue del Percebe est une bande dessinée espagnole créée par Francisco Ibáñez, qui a fait ses débuts dans les pages du magazine Tío Vivo le 6 mars 1961 et qui est rapidement devenue très populaire. La dernière bande a été publiée en 1984.
13, Rue del Percebe est un panneau unique qui occupe toute la page et représente une vision humoristique d’un bâtiment et de ses habitants. Chaque appartement est un panneau en lui-même, avec des personnages fixes aux personnalités définies. Habituellement, chaque panneau n’est pas lié aux autres et peut être lu dans n’importe quel ordre, mais il arrive parfois qu’un événement affecte plus d’un voisin et soit lu dans l’ordre afin que l’effet comique soit plus prononcé.
En France c'est devenu 13 rue des fous :
et c'est paru de maniére disparate dans de multiples et variés P.F. :
http://www.comicbd.fr/Ep-13-Rue-Des-Fous.html#1-21
En france c'est en noir et blanc ; en Espagne en couleurs ... c'est mieux !
Voici ce que ça donne :
La structure est pratiquement toujours identique :
Les habitants :
Le toit plat est habité par un débiteur qui imagine toujours des moyens ingénieux d'échapper à ses créanciers et par un pauvre chat noir qui est toujours torturé par une souris cruellement ingénieuse.
Le troisième étage est habité par un voleur maladroit qui vole toujours des choses inutiles et sa femme qui souffre depuis longtemps. A côté, il y a une famille avec trois jeunes garçons espiègles.
Au deuxième étage vit une femme âgée qui a toujours des problèmes avec les animaux qu'elle achète ou adopte (généralement des chiens, mais elle en avait aussi d'autres, y compris une baleine ), et un tailleur désespéré avec beaucoup de culot (auparavant, un fou Le scientifique y a vécu avec son monstre, dans une parodie évidente du monstre de Frankenstein ).
Au premier étage, habite un vétérinaire incompétent avec une clientèle tout aussi impossible et une maison d'hôtes surpeuplée gérée par une femme avare.
Sur le sol, M. Senén tient une épicerie. Cet homme confiant et radin trompe toujours ses clients avec le poids et l'authenticité de sa marchandise (bien qu'il lui arrive parfois de recevoir sa récompense). À ses côtés, se trouve la loge du portier avec son concierge. M. Hurón vit à l'entrée de l'égout devant le bâtiment et est souvent vu en train de bavarder avec le portier ou de se protéger des dangers liés à la vie à l'égout.
Enfin, il y a l' ascenseur . Inanimé, les problèmes de l'ascenseur sont un gag sur la bande. Soit il ne fonctionne pas correctement, il est volé, enlevé pour réparation (et remplacé par des méthodes alternatives comme un canon ou un soufflet ), ou remplacé par une version plus récente commandée par un grand nombre de constructeurs (comme un fabricant de pièces d’ échecs ou un verrier). ).
Parfois, un autre personnage d'Ibañez, Rompetechos , se rend également dans le bâtiment, causant une sorte de chagrin à M. Hurón.
Je trouve dommage que cette série n'ait pas été mieux distribuée en France .
Sa présentation unique en fait une création trés originale dans laquelle s'exprime fort bien le délire habituel d'Ibañez .
Je vais vous en montrer un peu plus (en couleurs et donc en espagnol ) mais avant...comme 2J ne peut faire un sujet sans un petit coup de 3D voici le "13 rue des fous" en volume !