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E.A. POE's Raven ..."Nevermore"

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1E.A. POE's Raven ..."Nevermore" Empty E.A. POE's Raven ..."Nevermore" Ven 19 Oct - 20:26

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E.A. POE's Raven ..."Nevermore" T_shir10
The Raven
BY EDGAR ALLAN POE
Once upon a midnight dreary, while I pondered, weak and weary,
Over many a quaint and curious volume of forgotten lore—
   While I nodded, nearly napping, suddenly there came a tapping,
As of some one gently rapping, rapping at my chamber door.
“’Tis some visitor,” I muttered, “tapping at my chamber door—
           Only this and nothing more.”

   Ah, distinctly I remember it was in the bleak December;
And each separate dying ember wrought its ghost upon the floor.
   Eagerly I wished the morrow;—vainly I had sought to borrow
   From my books surcease of sorrow—sorrow for the lost Lenore—
For the rare and radiant maiden whom the angels name Lenore—
           Nameless here for evermore.

   And the silken, sad, uncertain rustling of each purple curtain
Thrilled me—filled me with fantastic terrors never felt before;
   So that now, to still the beating of my heart, I stood repeating
   “’Tis some visitor entreating entrance at my chamber door—
Some late visitor entreating entrance at my chamber door;—
           This it is and nothing more.”

   Presently my soul grew stronger; hesitating then no longer,
“Sir,” said I, “or Madam, truly your forgiveness I implore;
   But the fact is I was napping, and so gently you came rapping,
   And so faintly you came tapping, tapping at my chamber door,
That I scarce was sure I heard you”—here I opened wide the door;—
           Darkness there and nothing more.

   Deep into that darkness peering, long I stood there wondering, fearing,
Doubting, dreaming dreams no mortal ever dared to dream before;
   But the silence was unbroken, and the stillness gave no token,
   And the only word there spoken was the whispered word, “Lenore?”
This I whispered, and an echo murmured back the word, “Lenore!”—
           Merely this and nothing more.

   Back into the chamber turning, all my soul within me burning,
Soon again I heard a tapping somewhat louder than before.
   “Surely,” said I, “surely that is something at my window lattice;
     Let me see, then, what thereat is, and this mystery explore—
Let my heart be still a moment and this mystery explore;—
           ’Tis the wind and nothing more!”

   Open here I flung the shutter, when, with many a flirt and flutter,
In there stepped a stately Raven of the saintly days of yore;
   Not the least obeisance made he; not a minute stopped or stayed he;
   But, with mien of lord or lady, perched above my chamber door—
Perched upon a bust of Pallas just above my chamber door—
           Perched, and sat, and nothing more.

Then this ebony bird beguiling my sad fancy into smiling,
By the grave and stern decorum of the countenance it wore,
“Though thy crest be shorn and shaven, thou,” I said, “art sure no craven,
Ghastly grim and ancient Raven wandering from the Nightly shore—
Tell me what thy lordly name is on the Night’s Plutonian shore!”
E.A. POE's Raven ..."Nevermore" Quoth_10
...
Traduction par Charles Baudelaire.(1871)

« Une fois, sur le minuit lugubre, pendant que je méditais, faible et fatigué, sur maint précieux et curieux volume d’une doctrine oubliée, pendant que je donnais de la tête, presque assoupi, soudain il se fit un tapotement, comme de quelqu’un frappant doucement, frappant à la porte de ma chambre. « C’est quelque visiteur, — murmurai-je, — qui frappe à la porte de ma chambre ;
ce n’est que cela, et rien de plus. »

Ah ! distinctement je me souviens que c’était dans le glacial décembre, et chaque tison brodait à son tour le plancher du reflet de son agonie. Ardemment je désirais le matin ; en vain m’étais-je efforcé de tirer de mes livres un sursis à ma tristesse, ma tristesse pour ma Lénore perdue, pour la précieuse et rayonnante fille que les anges nomment Lénore,
— et qu’ici on ne nommera jamais plus.

Et le soyeux, triste et vague bruissement des rideaux pourprés me pénétrait, me remplissait de terreurs fantastiques, inconnues pour moi jusqu’à ce jour ; si bien qu’enfin, pour apaiser le battement de mon cœur, je me dressai, répétant : « C’est quelque visiteur qui sollicite l’entrée à la porte de ma chambre, quelque visiteur attardé sollicitant l’entrée à la porte de ma chambre ;
— c’est cela même, et rien de plus. »

Mon âme en ce moment se sentit plus forte. N’hésitant donc pas plus longtemps : « Monsieur, — dis-je, — ou madame, en vérité j’implore votre pardon ; mais le fait est que je sommeillais, et vous êtes venu frapper si doucement, si faiblement vous êtes venu taper à la porte de ma chambre, qu’à peine étais-je certain de vous avoir entendu. » Et alors j’ouvris la porte toute grande ;
— les ténèbres, et rien de plus !

Scrutant profondément ces ténèbres, je me tins longtemps plein d’étonnement, de crainte, de doute, rêvant des rêves qu’aucun mortel n’a jamais osé rêver ; mais le silence ne fut pas troublé, et l’immobilité ne donna aucun signe, et le seul mot proféré fut un nom chuchoté : « Lénore ! » — C’était moi qui le chuchotais, et un écho à son tour murmura ce mot : « Lénore ! »
— Purement cela, et rien de plus.

Rentrant dans ma chambre, et sentant en moi toute mon âme incendiée, j’entendis bientôt un coup un peu plus fort que le premier. « Sûrement, — dis-je, — sûrement, il y a quelque chose aux jalousies de ma fenêtre ; voyons donc ce que c’est, et explorons ce mystère. Laissons mon cœur se calmer un instant, et explorons ce mystère ;
— c’est le vent, et rien de plus. »
Je poussai alors le volet, et, avec un tumultueux battement d’ailes, entra un majestueux corbeau digne des anciens jours. Il ne fit pas la moindre révérence, il ne s’arrêta pas, il n’hésita pas une minute ; mais, avec la mine d’un lord ou d’une lady, il se percha au-dessus de la porte de ma chambre ; il se percha sur un buste de Pallas juste au-dessus de la porte de ma chambre ;
— il se percha, s’installa, et rien de plus.

Alors cet oiseau d’ébène, par la gravité de son maintien et la sévérité de sa physionomie, induisant ma triste imagination à sourire : « Bien que ta tête, — lui dis-je, — soit sans huppe et sans cimier, tu n’es certes pas un poltron, lugubre et ancien corbeau, voyageur parti des rivages de la nuit. Dis-moi quel est ton nom seigneurial aux rivages de la Nuit plutonienne ! »
Le corbeau dit : « Jamais plus ! »

Embarassed On me dit dans l'oreillette : grr2
-"Ici c'est un forum de B.D. et pas
E.A. POE's Raven ..."Nevermore" Le-cer10
faudrait que ça avance!" siffle
à celà je réponds :
E.A. POE's Raven ..."Nevermore" Citati10
ET
E.A. POE's Raven ..."Nevermore" 8bede610
Je ne vais pas vous afficher ça !:
E.A. POE's Raven ..."Nevermore" Couv_524
NI même ça !:
E.A. POE's Raven ..."Nevermore" Edgarp10
J'ai beaucoup mieux en magasin !
Tiré de là :
E.A. POE's Raven ..."Nevermore" Dig00710
où sévissait le couple "maudit" : Bill ELDER/Harvey KURTZMAN .
Qui ont fait ça !:
E.A. POE's Raven ..."Nevermore" Elder_10
grr2 "Déjà vu ici ! Dans BD et poésie !
On le veut en couleurs et en V.O. ! gourdin "
E.A. POE's Raven ..."Nevermore" B631ed10
E.A. POE's Raven ..."Nevermore" Logo-510
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grr2 On veut TOUT ! gourdin
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Non ! pas sur la tête !
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E.A. POE's Raven ..."Nevermore" Mad_0016

Et ce que j'ai fait là , je vous assure que je ne le ferai...
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Promesse d'ivrogne !
E.A. POE's Raven ..."Nevermore" Images11
E.A. POE's Raven ..."Nevermore" Diseno10


Raymond

Raymond
Admin

La première version BD de ce poème dessinée par Corben est magnifique.


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2J

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membre de l'académie
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Certes
E.A. POE's Raven ..."Nevermore" Tzolzo90

Mais mon but pour une fois n'était pas de montrer de beaux dessins mais de rigoler un peu tout en conservant la rigueur du texte poétique détourné par le desin grotesque .
Le "CORBEN" est tout le contraire : le texte n'y est plus et le dessin est somptueux .
E.A. POE's Raven ..."Nevermore" Eaprd-10
E.A. POE's Raven ..."Nevermore" Eaprd-11

Raymond

Raymond
Admin

Ces dessins ci-dessus sont en fait la 3ème version BD de Corben (et oui ! Il a dessiné 3 fois "The Raven").   Wink


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