Il y avait lontemps que je n'avais pas ouvert cet album, et le post de rbo m'a incité à le relire.
C'est une histoire intéressante, qui nous fait visiter des lieux prestigieux et qui présente plusieurs personnages magnifiques. Tout commence par quelques péripéties dans un monastère au col du Saint-Bernard, puis Jhen et ses compagnons se dirigent vers l'Italie. J'aime ces premières images qui recréent avec justesse le passage des Alpes au Moyen-âge.
Aujourd'hui, c'est presque devenu une autoroute-
Les voyageurs arrivent ensuite à Florence et Pleyers s'applique à nous montrer de magnifiques décors. On y retrouve un Ponte Vecchio plein de vie ainsi que des rues étroites, envahies par la foule, qui ne sont pas si différentes de ce que l'on voit aujourd'hui.
L'intrigue est construite autour de plusieurs caractères bien campés, qui sont pour la plupart imaginés en fonction d'un modèle historique. C'est ainsi que le père Palefroid, un religieux fanatique et violent, me semble très proche du sinistre Savonarole, tandis que le jeune moine Rafael, si doué pour le dessin, est de toute évidence une transposition du grand peintre du même nom. Il faut noter tout de même qu'il existe un décalage dans le temps car ces deux personnages historiques n'ont vécu que plusieurs décennies après l'époque de Jhen.
L'intérêt de cette histoire, c'est bien sûr la passion mystérieuse qu'éprouve Palefroid pour le jeune Rafael. Celui-ci s'enfuit avec Jhen pour échapper à la maltraitance mais le moine les poursuit à travers toute l'Italie pour (selon ses déclarations ) le ramener au sein de l'église. Hem .. on pourrait plutôt comprendre cela comme une attirance refoulée (et homosexuelle ?) qui se manifeste par certaines pulsions sadiques, mais passons !
Un autre personnage passionnant, c'est le jeune Francesco Prelati que Jhen rencontre à Florence. Je me suis demandé si il avait lui aussi un modèle et je pense finalement que non. Au départ, il se trouve dans le palais du comte Guidotti et Jacques Martin nous raconte à nouveau une histoire qui se passe dans l'univers de la peinture. Ce monde le fascine et Pleyers dessine leurs ateliers avec maîtrise.
Francesco Prelati est en fait un religieux qui s'adonne à l'alchimie, ce qui n'était pas si rare au Moyen-âge. Je ne sais que penser de ce personnage assez mystérieux, qui réapparait par la suite dans d'autres histoires ? Et vous, lui trouvez-vous une ressemblance avec un personnage historique ?
Quand à l'Alchimiste lui-même, qui se nomme Claudius (j'avais oublié ce nom ), il ne joue qu'un rôle secondaire. Il permet surtout à Jacques Martin de mettre en scène des événements fantastiques, comme il aime à le faire bien souvent.
Au total, c'est une belle histoire, et certainement un des meilleurs albums de Jhen. Comment l'avez-vous trouvée ?
C'est une histoire intéressante, qui nous fait visiter des lieux prestigieux et qui présente plusieurs personnages magnifiques. Tout commence par quelques péripéties dans un monastère au col du Saint-Bernard, puis Jhen et ses compagnons se dirigent vers l'Italie. J'aime ces premières images qui recréent avec justesse le passage des Alpes au Moyen-âge.
Aujourd'hui, c'est presque devenu une autoroute-
Les voyageurs arrivent ensuite à Florence et Pleyers s'applique à nous montrer de magnifiques décors. On y retrouve un Ponte Vecchio plein de vie ainsi que des rues étroites, envahies par la foule, qui ne sont pas si différentes de ce que l'on voit aujourd'hui.
L'intrigue est construite autour de plusieurs caractères bien campés, qui sont pour la plupart imaginés en fonction d'un modèle historique. C'est ainsi que le père Palefroid, un religieux fanatique et violent, me semble très proche du sinistre Savonarole, tandis que le jeune moine Rafael, si doué pour le dessin, est de toute évidence une transposition du grand peintre du même nom. Il faut noter tout de même qu'il existe un décalage dans le temps car ces deux personnages historiques n'ont vécu que plusieurs décennies après l'époque de Jhen.
L'intérêt de cette histoire, c'est bien sûr la passion mystérieuse qu'éprouve Palefroid pour le jeune Rafael. Celui-ci s'enfuit avec Jhen pour échapper à la maltraitance mais le moine les poursuit à travers toute l'Italie pour (selon ses déclarations ) le ramener au sein de l'église. Hem .. on pourrait plutôt comprendre cela comme une attirance refoulée (et homosexuelle ?) qui se manifeste par certaines pulsions sadiques, mais passons !
Un autre personnage passionnant, c'est le jeune Francesco Prelati que Jhen rencontre à Florence. Je me suis demandé si il avait lui aussi un modèle et je pense finalement que non. Au départ, il se trouve dans le palais du comte Guidotti et Jacques Martin nous raconte à nouveau une histoire qui se passe dans l'univers de la peinture. Ce monde le fascine et Pleyers dessine leurs ateliers avec maîtrise.
Francesco Prelati est en fait un religieux qui s'adonne à l'alchimie, ce qui n'était pas si rare au Moyen-âge. Je ne sais que penser de ce personnage assez mystérieux, qui réapparait par la suite dans d'autres histoires ? Et vous, lui trouvez-vous une ressemblance avec un personnage historique ?
Quand à l'Alchimiste lui-même, qui se nomme Claudius (j'avais oublié ce nom ), il ne joue qu'un rôle secondaire. Il permet surtout à Jacques Martin de mettre en scène des événements fantastiques, comme il aime à le faire bien souvent.
Au total, c'est une belle histoire, et certainement un des meilleurs albums de Jhen. Comment l'avez-vous trouvée ?
Dernière édition par Raymond le Dim 10 Aoû - 23:46, édité 1 fois