Ayant revisité Strasbourg cet été, j'ai eu envie de relire cet album.
Je n'avais pas lu ce livre depuis longtemps et mes souvenirs étaient assez flous. Il me semblait que la cathédrale jouait un rôle important mais ce n'est pas vraiment le cas. Elle représente surtout un somptueux décor et le livre ne s'intéresse pas trop à sa construction (même si Jhen y travaille comme architecte). Pleyers ne la dessine d'ailleurs pas en entier et préfère nous montrer sa façade ou sa pointe inachevée, en utilisant souvent des plans dynamiques (plongées acrobatiques, contre plongées vertigineuses etc ...) .
Le véritable sujet du livre, ce sont les deux châteaux d'Ottrot, près du Mont Sainte Odile. Le récit se passe en fait près d'Obernai et Jacques Martin s'intéresse à l'histoire des lieux de son enfance. Deux familles rivales vivent dans des châteaux voisins, séparés par environ 500 mètres et l'intrigue se concentre sur l'amour impossible de deux adolescents issus des clans ennemis (un remake de Roméo et Juliette). Il nous raconte aussi les manoeuvres louches de l'évêque de Strasbourg qui essaie de vendre ces forteresses à l'Empire Romain Germanique.
L'intrigue n'est pas réellement passionnante. Le début de l'histoire expose un mystère que Jhen arrivera facilement à résoudre et on n'y trouve pas cette tension qui existe dans les autres albums. Gilles de Rais est absent et il cela modifie l'ambiance de la série. L'album me semble assez contemplatif mais on a du plaisir à découvrir ce monde médiéval. Pleyers dessine avec finesse les rues de Strasbourg ou l'intérieur de la cathédrale.
Dans une interview, Jacques Martin avoue qu'il avait eu surtout du plaisir à reconstituer la ville de Strasbourg telle qu'elle était au Moyen Age. Ce gros travail n'apparait toutefois que dans quelques cases disséminées et je n'ai pas trouvé d'images qui nous montre l'ensemble de la ville. Il y a seulement quelques illustrations de ce genre.
Par certains côtés, cet album me semble être l'équivalent historique de l'Arme absolue. Jacques Martin se promène sur les lieux de son enfance et imagine une histoire, mais le charme de la reconstitution est plus important que le suspense du récit.
Ce voyage dans le passé me fait un peu penser à l'histoire des Sorcières, mais ... je devine que certains ne seront pas d'accord.
Je n'avais pas lu ce livre depuis longtemps et mes souvenirs étaient assez flous. Il me semblait que la cathédrale jouait un rôle important mais ce n'est pas vraiment le cas. Elle représente surtout un somptueux décor et le livre ne s'intéresse pas trop à sa construction (même si Jhen y travaille comme architecte). Pleyers ne la dessine d'ailleurs pas en entier et préfère nous montrer sa façade ou sa pointe inachevée, en utilisant souvent des plans dynamiques (plongées acrobatiques, contre plongées vertigineuses etc ...) .
Le véritable sujet du livre, ce sont les deux châteaux d'Ottrot, près du Mont Sainte Odile. Le récit se passe en fait près d'Obernai et Jacques Martin s'intéresse à l'histoire des lieux de son enfance. Deux familles rivales vivent dans des châteaux voisins, séparés par environ 500 mètres et l'intrigue se concentre sur l'amour impossible de deux adolescents issus des clans ennemis (un remake de Roméo et Juliette). Il nous raconte aussi les manoeuvres louches de l'évêque de Strasbourg qui essaie de vendre ces forteresses à l'Empire Romain Germanique.
L'intrigue n'est pas réellement passionnante. Le début de l'histoire expose un mystère que Jhen arrivera facilement à résoudre et on n'y trouve pas cette tension qui existe dans les autres albums. Gilles de Rais est absent et il cela modifie l'ambiance de la série. L'album me semble assez contemplatif mais on a du plaisir à découvrir ce monde médiéval. Pleyers dessine avec finesse les rues de Strasbourg ou l'intérieur de la cathédrale.
Dans une interview, Jacques Martin avoue qu'il avait eu surtout du plaisir à reconstituer la ville de Strasbourg telle qu'elle était au Moyen Age. Ce gros travail n'apparait toutefois que dans quelques cases disséminées et je n'ai pas trouvé d'images qui nous montre l'ensemble de la ville. Il y a seulement quelques illustrations de ce genre.
Par certains côtés, cet album me semble être l'équivalent historique de l'Arme absolue. Jacques Martin se promène sur les lieux de son enfance et imagine une histoire, mais le charme de la reconstitution est plus important que le suspense du récit.
Ce voyage dans le passé me fait un peu penser à l'histoire des Sorcières, mais ... je devine que certains ne seront pas d'accord.
Dernière édition par Raymond le Ven 24 Oct - 23:43, édité 1 fois