Etes-vous un bon Lefrancophile ?

Par souvenir de cette case. Elle ne pouvait venir d'Opération Thor où Lefranc piste aussi des camions car il est sans véhicule personnel et dans cet album les camions sont rouges. Je me suis également souvenu de cette bifurcation, les camions entrant dans un sentier forestier. Je revois aussi mentalement la planche où ensuite les camionneurs sont, l'un au moins, avec un casque jaune sous les feuillages.

Hem il est un peu tard pour pouvoir prétendre répondre à ton interrogation, mais je viens d'ouvrir la page et avant de voir la réponse de Stéphane et ton commentaire à celle-ci, j'avais reconnu L'Oasis. Des albums de la série dessinés par Gilles Chaillet c'est sans doute l'un des plus extraordinaires de la série et quand qu'on l'a tenu entre ses mains une fois on ne peut pas ne pas le reconnaître tant chaque planche, chaque case, sont des chef d'oeuvres absolus.

Je ne suis pas tout à fait d'accord avec toi . Certes, elle n'a pas la dimension spectaculaire de certaines cases de cet album, mais d'une part elle s'y inscrit et à ce titre ne peut être associée à aucun autre Lefranc de la période Chaillet dont on reconnaît le trait, d'autre part elle frappe justement par l'intention symbolique finale qui m'avait frappée puisque demeure dans le désert après que la prise d'otage ait été résolue, ce véhicule abandonné et la tombe du jeune homme qui a aidé Lefranc à libérer les otages.
Enfin, bien que cette image n'ait pas les audaces graphiques et chromatiques d'autres vignettes de l'album, je ne la trouve pas moins en soi très réussie dans son genre disons plus classique.
En tout cas, j'en fais le serment, dès que j'ai ouvert la page j'ai reconnu la provenance de ce véhicule oublié près de l'entassement de pierres funéraires formant un cairn. J'en aime la mélancolie profonde et cependant discrète qui me semble dire quelque chose de Jacques Martin, bien plus que tout commentaire explicite.

Exact, Le mystère Borg page 24, je viens d'aller vérifier et là j'avoue humblement que je m'étais laissé prendre au piège habile de Michel Jacquemart. J'ai pensé aussi spontanément à Londres en péril. C'était une erreur. Bravo Stéphane !

Je ferais a priori la même réponse quoique je n'aie pas l'album sous la main. Cette histoire d'explosif capable de faire sauter une ville tout entière ne peut venir que de là, du moins il me semble par la sombre orchidée !