Êtes-vous un bon alixophile ?

Monocle

Bon, celle-là n'est pas simple. Je donne un indice. Il s'agit d'un grand prêtre parlant, comme vous vous en doutez d'Alix .

Apparemment quelque peu difficile, il s'agit d'une aventure gauloise

La cité engloutie ???

Effectivement Jacky-Charles, il s'agit de "La cité engloutie" , avec le maître des maîtres sur l'île de Sena, Melléda.

Ouf il était temps. Mais j'admets, que celle-là était difficile, car sortie de son contexte...

Il y a surtout le fait que la Cité engloutie est le moins bon des albums d'Alix. Peu d'entre nous le relisent, je pense.  

C'est vrai, mais c'est dommage. J'espère que Marc Jailloux retravaillera la thématique, car je reste persuadé qu'avec un scénario corrigé, et des dessins dans le trait et le standard martinien,auraient donné une magnifique aventure.

Allez ! Une devinette facile, car c'est un grand classique de Jacques Martin !

"Ah ! Te voilà abandonnée ! Il faut donc toujours un mouvement de balancier : pendant que l'un est porté aux nues, il y en a un autre qui demeure misérable!"

Tiens ! Personne ne se précipite ?

Cela me dit quelque chose, mais je serai incapable de recontextualiser le propos dans un album

C'est la séquence finale d'un album, qui se déroule d'une manière originale (elle est assez unique dans le cas d'Alix).

Raymond a écrit:C'est la séquence finale d'un album, qui se déroule d'une manière originale (elle est assez unique dans le cas d'Alix).

L'enfant grec?

En effet ! L'Enfant grec se termine d'une manière très théâtrale, avec cette irruption d'un vieillard anonyme, préfigurant le destin, qui commente d'une manière ironique les destinées des principaux personnages, comme dans une tragédie antique. Cette phrase que je vous ai proposé m'avait ainsi frappé, et il me semble qu'elle singularise vraiment l'album.

Jacques Martin a en fait voulu nous raconter une tragédie grecque !  

Mince! Blast it! Blood'n guts! Je n'y avais pas pensé... C'est pourtant un de mes album préférés

Si on peut poser une question après avoir répondu juste, je vous propose ce bout de dialogue: "Lorsqu'il fait chaud j'adore me baigner en compagnie de mes petits dauphins qui me font des taquineries sous l'eau!...Hi!Hi!..."

Trop facile !  

A noter que cet odieux pédophile devient presque sympathique à la fin du livre. Il est vrai qu'il doit affronter un des personnages les plus monstrueux (Maia) qu'ait pu imaginer Jacques Martin.

Raymond a écrit:Trop facile !  

A noter que cet odieux pédophile devient presque sympathique à la fin du livre. Il est vrai qu'il doit affronter un des personnages les plus monstrueux (Maia) qu'ait pu imaginer Jacques Martin.

C'est tout le charme de l'univers martinien ces personnages aux ressorts psychologiques complexes, c'est un album où l'on passe des orgies à la misère. Il faut dire que le sujet se prêtait bien à cet aspect "lutte des classes".
Qui prend la main? Le titre ne devrait plus être difficile à trouver.

Trop facile en effet, c'est le fils de S.......s

...Le personnage titre étant totalement falot et inexistant. Cet album est une très bonne réflexion sur le nom, les difficultés à en hériter, l'usage politique que l'on peut en faire, c'est toujours d'actualité.

Le fils de Spartacus est un de ces albums très agréables à relire, car on y fait encore des découvertes.

En fait, il y a dans chaque album deux ou trois moments forts. Les déclarations qui sont faites à ces moments-là restent volontiers dans les mémoires.

Voici une de ces déclarations :
"Tous ici, à divers degrés, portez une responsabilité dans ces derniers événements. Vous m'avez trompé, abusé et souvent tendu des pièges dans lesquels j'ai trébuché, comme sur des nids de vipère".

J'espère que cela vous rappelle une scène bien précise ?  

Horatius dans "Le cheval de Troie", au moment où il va mettre le feu au temple et faire griller ses invités ( page 44 ).

Ah, enfin !

Bravo !

J'ai trouvé une autre phrase marquante de Jacques Martin, que vous devriez facilement reconnaître.

Elle provient d'un récitatif, pour une fois.  

C'est bien sûr une scène marquante. Là voici :
... il s'affaisse lentement, tandis que les vautours s'élèvent à tire d'aile, comme s'ils savaient, eux, que les grandes douleurs sont solitaires.

Sera-ce évident ?

C'est Qââ, désespéré dans les ruines de Sakharâ, à la fin du "Prince du Nil".

Bravo !

Je me doutais bien que cela n'allait pas traîner.  

C'est un récitatif qui m'est toujours resté en mémoire.

Autre citation pas trop difficile :

"Vous serez tous massacrés demain matin, et toi le dernier ... tu viens de perdre en quelques instants ta vie et celle des autres. Ne l'oublie pas ! ".

Elle correspond à un moment décisif du récit.